(Minghui.org) Bonjour Maître et compagnons de cultivation !

Je suis une pratiquante de Falun Dafa de Hong Kong. Après l’université, j’ai travaillé comme graphiste à temps partiel chez Epoch Times. En 2013, j’ai commencé à travailler à temps plein comme commerciale. De la conception de dépliants de clarification de la vérité, aux opérations de média, de contacter le courant principal de la société à résister aux mauvaises pratiques commerciales, et négocier avec les patrons de grandes entreprises, je ressens profondément que chaque étape implique la cultivation. C’est un processus de lâcher prise de soi-même et de bénéficier à l’ensemble de l'entreprise.

Mon père avait coutume de dire : « Les hommes d’affaires sont forcément frauduleux. » J’avais en conséquence un fort rejet envers tout ce qui avait un lien avec le commerce et je méprisais les représentants des ventes. Après avoir commencé le xiulian, j'ai lu dans le Zhuan Falun :

« On avait coutume de dire, sur dix marchands, neuf sont des filous. C’est un adage de gens ordinaires. Pour moi, il s’agit du problème du cœur de l’homme. »

Mais je n’en conservais pas moins ces conceptions, jusqu’à ce qu’en 2013, le directeur général d’Epoch Times me demande d’occuper le poste de représentante des ventes à plein temps. Au début, j’avais peur du changement. Ma force était dans la conception graphique. J’avais travaillé pendant plus de dix ans en tant que graphiste pour Epoch Times et me sentais à l’aise. Je pouvais cultiver en même temps sans avoir à abandonner mon travail ordinaire bien rémunéré. Je savais que le Maître souhaitait que le journal entre dans un cycle positif. Il était temps d’abandonner mon « nid douillet ». Le Maître voulait que j'abandonne mon égoïsme et que je réponde à la demande du développement global.

M’affranchir de mes conceptions humaines

Mais je n’avais aucune formation, sans les concepts de base concernant la vente. Alors, j’ai simplement suivi d’autres pratiquants pour rendre visite à des clients potentiels et leur clarifier la vérité. Ils étaient touchés et prêts à nous parrainer à hauteur d’une petite somme, mais ils signaient rarement des contrats avec nous. J’étais complaisante et pensais que ces personnes avaient été sauvées. Un collègue m'a dit un jour : « Quand tu vas voir tes clients, tu leur parles comme un professeur enseignant à des enfants. Cependant, s’ils n'ont pas abandonné leurs notions, ils n'accepteront pas ce que tu dis. »

En effet, suis-je consciente de leurs barrières ? Puis-je seulement continuer de dire ce que je veux ou devrais-je essayer de leur faire comprendre et accepter les idées ? C’est une question critique, pas seulement concernant les ventes, mais aussi les articles, les designs, et les compositions sur lesquels j’avais travaillé, et même dans ma manière de parler. Si je continue de parler, l’autre partie se tairait, alors, comment pourrais-je connaître cette barrière ?

En faisant le travail des médias, si nous nous concentrons sur ce que nous voulons sans prêter attention aux sentiments et aux préférences des gens, nous serons incapables de clarifier la vérité en accord avec leur compréhension. Si je n’abandonnais pas mes conceptions concernant le commerce, je ne pouvais pas véritablement comprendre le marché et les clients. Si notre média n’a pas de publicité, alors comment va-t-on survivre ?

Dans le passé, dès que le Maître parlait du média entrant dans un cycle positif, mon cœur était lourd. À l'époque, il y avait encore du chemin à parcourir avant qu’Epoch Times à Hong Kong n’entre dans un cycle positif. Les pratiquants étaient englués dans certains conflits. Le manque de ressources humaines et de ressources matérielles causé par la pression extérieure et la persécution faisait qu’il était difficile pour nous de faire une percée. En tant que journal gratuit, nous pouvions atteindre un certain nombre de gens et les aider à connaître la vérité. Mais nous n’avions pas pénétré le courant principal de la société. En voyant les pratiquants devenir exténués et engourdis, j’étais anxieuse, mais n’avais aucune solution.

Shen Yun, sous la direction du Maître, a établi un bon exemple pour les différents projets de Dafa. Il forme les gens et les amène à un très haut niveau. Nous avons réalisé que n’importe quel moyen possible pouvait être utilisé pour sauver les gens, et avoir une meilleure idée de la direction que le journal devait prendre.

Les raisons cachées qui empêchaient les percées

Les changements dans les phénomènes célestes ont changé radicalement en 2014. De nombreux fonctionnaires chinois corrompus ont été arrêtés, ce qui a confirmé les prédictions d’Epoch Times. C’était une grande opportunité pour le journal.

Le directeur général a fait en sorte qu’un génie du commerce travaille avec moi. J’ai absorbé toutes les connaissances qu'elle m'a transmises. Sa compréhension du commerce se conformait complètement à l’incarnation du Fa dans le monde humain. Cela m’a aidée à comprendre de nombreuses choses.

Lorsque j’ai abandonné mon ego, j’ai pu mieux apprécier les valeurs traditionnelles chères au peuple de Hong Kong. Je pouvais parler des valeurs d’Epoch Times et de la vérité de Dafa d’une façon plus acceptable pour le courant principal de la société. Face aux gens avec des idées différentes, je pouvais rester calme et comprendre leur état d’esprit afin d’éliminer leurs barrières.

Durant cette période, nous étions heureux d’aller voir les clients chaque jour, nous signions des contrats avec des marques locales et internationales connues. Les gens ordinaires, nous portant beaucoup de respect et d’admiration, nous donnaient les contacts des propriétaires d’entreprises cotées en bourse. Nous étions capables d’atteindre les couches principales de la société afin de leur clarifier la vérité au sujet de Dafa et du journal.

J’ai aussi constaté que chaque fois que nous avions des conflits entre nous et que nous ne cherchions pas en nous-mêmes, les clients devenaient négatifs. Il n’y avait aucune chance de signer des contrats. Par conséquent, peu importait quel type de conflit nous avions, nous avons appris à abandonner l’ego et à travailler ensemble. J’ai réalisé à quel point le comportement des gens était lié à notre état de cultivation. Notre état et notre façon de voir les choses auront un impact sur le fait que les gens soient sauvés ou non.

Malheureusement, nous parvenions rarement à renouveler des contrats passés avec les grandes marques, principalement pour deux raisons. La première était que beaucoup de gens de ces grandes entreprises n’avaient pas appris la vérité. Il y avait une résistance au sein de ces entreprises aussi bien qu’avec leurs clients. Nos journalistes étaient aussi injustement traités lorsqu’ils essayaient d’obtenir des interviews. Il était difficile pour nous d’atteindre ces personnes du courant principal et de leur clarifier la vérité face à face. L’autre raison était que la police chinoise se rendait dans leurs entreprises en Chine et les menaçait.

Nous devions pénétrer le courant principal et sortir de notre marginalité.

Coopérer comme un seul corps

Epoch Times à Hong Kong a commencé à vendre des journaux dans 200 kiosques en 2016. Mais toucher les commerces de proximité sur les routes principales coûterait des dizaines de milliers de dollars hongkongais. Les entreprises de distribution ne voulaient pas le faire. De manière à continuer les tirages, nous les distribuions gratuitement en même temps. Afin d'établir une image de marque, nous disions aux pratiquants de ne pas distribuer de journaux sur les sites de clarification. Mais un jour, j'ai vu une pratiquante sur le site au sein du quartier des affaires distribuer des journaux. Je lui ai demandé d'arrêter de les distribuer, mais elle m’a répondu : « Ne te fatigue pas. Je n'arrêterai jamais de distribuer les journaux. »

J'étais surprise de voir que certains pratiquants ne pouvaient pas comprendre pourquoi nous vendions le journal au lieu de le distribuer gratuitement. Toutes ces années, les pratiquants ont utilisé le journal comme un moyen de clarifier la vérité pour sauver les gens. Ils avaient des raisons de penser de cette manière. Mais pour pénétrer le courant principal, nous ne pouvions pas le traiter comme un dépliant. Nous devions en faire une vraie marque sur le marché, tout comme l'a fait Shen Yun.

Le Maître a dit :

« Au début, tout le monde le prenait comme un outil de clarification de la vérité, sans penser plus loin, voir certains y travaillaient comme s'ils faisaient un imprimé. Les choses sont bien sûr différentes à présent, tout le monde prend progressivement conscience qu’on ne peut plus en rester à l’idée que c’est temporaire, il faut bien faire ce journal, et en plus arriver à le faire marcher comme une entité normale. »(Enseignement du Fa donné lors de la réunion d'Epoch Times, Enseignement de Fa dans les conférences (X))

Il n'est pas si facile de trouver un consensus et de former un seul corps. Epoch Times a besoin d'avoir un fonctionnement normal afin de concentrer les efforts de chaque employé. Le fonctionnement normal demande à ce que les pratiquants impliqués abandonnent leur état d'esprit de bénévoles et se conforment à des règles comme des employés. Même si le salaire ou l'indemnisation sont bas, on ne peut pas aller et venir à sa guise. Un employé doit accepter d'être dirigé et suivre les exigences de l'entreprise, même s’il a une pensée différente. On doit abandonner son ego dans les conflits insolubles avec les autres pratiquants. On doit coopérer de tout cœur, même si cela signifie que l'on doit faire des choses pour lesquelles nous ne sommes pas doués. Un fonctionnement normal demande des responsabilités claires et une répartition des tâches. Et on doit être responsable de ses paroles et de son comportement.

C'est une haute exigence sans précédent et un grand test de xinxing pour tous les pratiquants impliqués. C'est un chemin qui doit être pris par Epoch Times afin d'entrer dans un fonctionnement normal. C'est seulement ainsi que nous pouvons établir une base dans la société et laisser ce média au futur.

Les groupes quotidiens et hebdomadaires d'étude du Fa assuraient que nous canalisions nos efforts dans la même direction. Pour moi, le groupe d'étude du Fa quotidien est extrêmement important. Mais quelques fois, je ne pouvais pas me concentrer. Le karma de pensée me rendait somnolente. Et diverses informations apparaissaient pour interférer. Je savais que je ne pouvais pas continuer ainsi.

Durant l'été 2016, j'ai commencé à réciter le Fa au sein du groupe d'étude. J’ai été surprise de voir que lorsque je me concentrais, je pouvais réciter la première conférence. Peu à peu, j'ai pu réciter tout le livre Zhuan Falun lors du groupe d'étude du Fa. Si je ne parvenais pas à me concentrer, je ne pouvais pas réciter correctement. Peu importait les conflits ou problèmes auxquels je faisais face, après l'étude du Fa, tout semblait facile et harmonieux. Alors, j'ai fait des efforts pour me joindre au groupe d'étude du matin. Cela m'aide à garder à l’esprit que je suis une disciple de Dafa et à faire face aux épreuves avec rationalité.

Vendre le journal Epoch Times dans les magasins de proximité

Au début de cette année, le directeur général a passé un appel longue distance depuis les États-Unis, me demandant de soumettre une demande pour que les commerces de proximité vendent le journal. Peut-être que les phénomènes célestes avaient changé. Lorsque j'ai appelé les responsables des achats des grandes surfaces et leur ai clarifié la vérité, ils ont accepté et nous ont offert des conditions favorables.

Vendre dans les magasins n’est qu’une étape. La distribution est plus difficile. Les médias ordinaires engageaient des entreprises de distribution pour le faire et le coût s’élevait à des dizaines de milliers de dollars hongkongais. Nous avions besoin de l’aide des pratiquants pour apporter les journaux dans les magasins de leurs quartiers.

Afin d’éviter les interférences, nous n’informions que quelques managers concernés avant de signer les contrats. Nous avons finalement signé les contrats une semaine avant la date de lancement. Le directeur a immédiatement contacté l'association du Falun Dafa et a organisé une réunion avec les pratiquants qui aidaient à la distribution. Les pratiquants ont travaillé ensemble et en peu de temps, le journal a été vendu dans plus de 500 commerces de proximité à Hong Kong.

À la dernière minute avant le lancement, nous faisions encore des changements pour ajuster la disponibilité des pratiquants et les trajets qu’ils devaient faire. La centrale des commerces de proximité ne cessait de nous rappeler que les journaux devaient être livrés avant 8 heures du matin. Ils essayaient de nous persuader de faire seulement 300 magasins, au cas où nous ne pourrions pas y arriver. Mais je savais qu’avec 500 magasins, on inclurait non seulement les magasins dans les points névralgiques de transport, mais également ceux de certains quartiers. Ce qui voulait dire que davantage de gens pourraient voir le journal sur le marché. Le week-end avant le lancement, tous les pratiquants impliqués ont répété encore une fois la procédure pour voir s’il y avait des problèmes.

Le 1er avril, tous nos managers étaient à bord des véhicules de distribution à minuit pour vérifier chaque endroit. Toutes les personnes chargées de la distribution étaient présentes à leurs postes. À l’exception de quelques magasins ignorant que nous vendions les journaux et nécessitant davantage de communication, tout le reste s’est très bien passé.

Le premier jour, seulement dix magasins n’ont pas pris le journal parce qu’ils n’avaient pas été informés. Le deuxième jour, presque tous les magasins ont pris le journal. La personne de contact a dit : « Vous avez réussi à tout régler le deuxième jour, c'est déjà très bien ! » Je savais que les pratiquants étaient capables de tout faire tant qu’ils faisaient les choses avec le cœur.

Mais le deuxième jour, la responsable du groupe des magasins chargée de notre projet était contrariée et m’a dit qu’il y avait eu de nombreuses plaintes de la part des magasins et de leurs services marketing, pour de nombreuses raisons. Elle a dit que s’il y avait davantage de plaintes, elle arrêterait de soutenir notre journal. J’ai immédiatement parlé à nos employés présents dans chaque quartier et j’ai constaté qu’il y avait des malentendus, certains enfreignaient la culture des grandes entreprises en raison de nos bonnes intentions. Je me suis sentie mal à l'aise et j’avais du ressentiment. Je savais que ce n’était pas un bon état.

Le Maître a dit :

« Plus vous grossissez la difficulté, plus cette affaire devient difficile, puisque l’apparence naît du cœur, donc cette affaire devient plus compliquée. L'apparence naît du cœur, il y a là un autre niveau de signification, c’est que vous lui donnez une position élevée en vous considérant vous-mêmes tout petit. Ne considérez pas ces choses elles-mêmes comme extraordinaires, sauver les gens est une affaire tellement grande, faites ce que vous devez faire, ayez l'esprit tranquille, ne vous en faites pas si vous rencontrez ou entendez des choses qui ne vont pas selon vos souhaits et qui ne vont pas comme vous voulez, faites bien ce que vous avez à faire ouvertement et dignement. Quand vous n’êtes ni perturbés, ni entraînés par ce qui est pervers, il ne naîtra chez vous aucun facteur mauvais, la perversité deviendra alors insignifiante, vous-mêmes deviendrez hauts et grands, la pensée droite sera puissante. C’est vraiment comme ça. » (Enseignement du Fa donné lors de la réunion d’Epoch Times)

En cherchant en moi, j’ai vu que mes inquiétudes étaient une reconnaissance des arrangements des forces anciennes. Si je travaillais dans une entreprise ordinaire, j’aurais peut-être reçu des critiques similaires. Mais je n’aurais pas paniqué. Pourquoi maintenant ? Parce que j’avais peur que les magasins ne vendent pas notre journal à cause de la pression du PCC, ou de leurs collègues ou entreprises partenaires qui ne connaissaient pas la vérité. N’était-ce pas reconnaître l’arrangement des forces anciennes ? Si je n’avais pas un esprit ferme, les tribulations venant de l’autre parti seraient agrandies. Je savais que je devais régler cela comme si j'étais dans une entreprise normale.

Le lendemain, j’ai appelé la responsable et lui ai expliqué ce qui s’était passé et comment nous avions résolu les problèmes. Je lui ai dit que c’était l’étape initiale, qu’après la période de rodage, tout se passerait bien. Elle a dit : « Je sais que vous avez été vraiment coopératifs. » Mais elle m’a fait aussi comprendre que ce n’était pas si paisible de son côté. Je savais qu’elle était sous pression. Alors, j’ai appelé chaque magasin qui avait des réticences pour distribuer le journal. De nombreux problèmes ont finalement été résolus.

En travaillant sur différents projets, j’ai réalisé que tant que nous maintenons la pensée droite d’un pratiquant, dans de nombreux cas, c'est le Maître qui fait les choses, ce sont les divinités qui nous aident. Ce n’était pas nos compétences qui rendaient cela possible. Mais quel cœur nous y mettions, notre état de cultivation, et notre état d'esprit de sauver les gens se refléterait dans le processus.

Organiser la compétition préliminaire de danse à Hong Kong

En 2012, nous avons essayé d’organiser une compétition de danse à Hong Kong, mais elle a été perturbée par les voyous du PCC. À cause de l’interférence du PCC, les contrats relatifs aux lieux de la compétition préliminaire de 2016 ont de nouveau été rompus à deux reprises au dernier moment. Finalement, l’événement a eu lieu à Taïwan.

En 2018, nous avons de nouveau tenu une compétition de danse et cette fois-ci, signé un contrat avec une institution internationale. Malheureusement, ils ont succombé au PCC et rompu le contrat trois semaines avant le début de la compétition. Il s’est avéré que le gouvernement de Hong Kong les avait appelés et menacés afin qu’ils ne travaillent pas avec nous. Nous n’avions aucune pensée de peur et ne voulions pas abandonner. Nous avons commencé à contacter des lieux privés.

Deux semaines avant la compétition, nous avons appris que le centre sportif d’une université prestigieuse de Hong Kong était disponible. Nous avons veillé à ne pas laisser la perversité obtenir l’information. Les agents du PCC cherchaient à connaître le lieu de l’événement partout. Nous avons démasqué chacun de leurs mouvements et les avons traités avec sagesse. Quand tous les signaux montraient que la compétition allait se tenir à Taïwan, nous avons discrètement signé le contrat avec le centre sportif. C'était un processus éprouvant, avec encore plus de suspense que dans des films d'espionnage.

Le jour avant que nous ne payions les frais de location, nous avons reçu une information nous demandant de changer de lieu. Je l’ai expliqué au centre sportif et j'ai annulé la location de la salle. Il semblait que l'événement allait maintenant vraiment se tenir à Taïwan. Le lendemain, une autre information nous est parvenue nous indiquant de la tenir quand même à Hong Kong. J’étais choquée et avais des sentiments mitigés. Je me suis rappelé que je ne devais pas être perturbée. J’ai immédiatement contacté le centre sportif et j’ai réservé le lieu.

Peut-être à cause de toutes ces manœuvres, les voyous du PCC pervers n’ont jamais su à quel endroit la compétition préliminaire aurait lieu. Le matin de la compétition, les participants et le personnel ont été amenés en bus. Deux heures avant la compétition, le chef de l’organisation du PCC pervers a réuni ses voyous à l’extérieur du centre pour proférer des insultes. Ils ont essayé de faire irruption à l’intérieur du centre sportif. Le personnel du centre a appelé la police et envoyé quelques douzaines d’agents de sécurité. J’ai profité de l’opportunité pour clarifier la vérité au personnel administratif de l’université, leur demandant d’assister à la compétition. Lorsqu’ils ont vu que la compétition n’avait rien à voir avec ce que les voyous étaient en train de crier, l’expression tendue sur leur visage a disparu. Un cadre de haut rang du service de sécurité de l’université est passé devant les voyous et est entré dans le centre sportif. Il m’a serré la main et a dit : « Votre événement se passera très bien. »

Il pleuvait à verse ce jour-là. Les voyous pervers étaient trempés du matin au soir. Nous sommes restés à l’intérieur et avons terminé la compétition préliminaire sans la moindre interférence.

Le responsable m’a dit qu’il avait travaillé auparavant au conseil législatif. Parmi les groupes faisant appel, ceux qu’il admirait le plus étaient les pratiquants de Falun Gong, parce que le Falun Gong était le seul groupe qui était vraiment pacifique et rationnel, tout en étant persévérant. J’ai été vraiment touchée par le choix fait par cette personne. Je pensais aux efforts des pratiquants de Hong Kong durant toutes ces années. J’étais en admiration en pensant aux arrangements du Maître pour sauver les êtres.

En partant, plus d’une douzaine d’agents de sécurité nous ont serré la main et nous ont regardés monter dans le bus. La police a formé un cordon de sécurité pour bloquer les voyous et s’assurer que nous partions en sécurité.

Le succès de la compétition de danse à Hong Kong a jeté de bonnes bases pour la candidature de l'année prochaine. Il a réveillé les êtres, montrant l'influence internationale de notre groupe de médias et étouffant en même temps le PCC pervers et ses partisans.

Éliminer les insuffisances en cultivant

En réfléchissant au chemin que les pratiquants de Hong Kong ont pris pour valider le Fa et sauver les êtres, je réalise que personne n’est parfait. Nous avons tous besoin de cultiver. En chacun d’entre nous, il y a des éléments arrangés par les forces anciennes et des insuffisances du niveau humain.

Certains manquent de civilité enracinée dans la culture traditionnelle. Certains sont imprégnés de la culture du Parti. Certains prêtent trop attention à la culture du Parti chez les autres. Certains imposent aux autres des standards stricts qu’ils ont eux-mêmes fixés. Mais chacun a ses bons côtés.

Nous nous efforçons de bien nous cultiver et de coopérer avec le corps entier. Je pense que le chemin pour nier les arrangements des forces anciennes consiste à se débarrasser de notre ego, à suivre la direction du Fa, à compenser les insuffisances des autres, à étendre nos compétences et à en faire bénéficier les autres. C’est seulement ainsi que nous pourrons atteindre « l’éveil complet sans égoïsme ni ego » (« La nature de Bouddha sans écoulement », Points essentiels pour avancer avec diligence).

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Article présenté lors du Fahui de New York 2019)

Traduit de l'anglais en France