(Minghui.org) Mme Wu Peiwen de la ville de Shantou, province du Guangdong, a été condamnée à un an de prison le 24 juin 2019, pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

C'est la deuxième fois que Mme Wu est condamnée pour sa croyance. Elle a auparavant reçu une peine de trois ans en 2004.

Mme Wu a été arrêtée la dernière fois le 28 novembre 2018, alors qu'elle lisait des livres de Falun Gong à la maison. La police a soumis son dossier au parquet du district de Jinping en février 2019. Elle a été inculpée et son dossier a été transféré à la cour du district de Jinping le 18 mars 2019.

On a contraint Mme Wu à faire des travaux pénibles pendant ses six mois de détention et sa santé s'est détériorée. Sa tuberculose qui avait été guérie en pratiquant le Falun Gong est réapparue.

Lorsqu'elle a comparu en cour le 22 mai 2019, elle toussait et crachait du sang. Elle s'est plainte que ses jambes et ses mains faisaient mal depuis plus d'un mois suite aux mauvais traitements reçus dans le centre de détention. Le juge a ordonné à l'huissier de lui donner une tasse d'eau, mais n'a pas donné suite à sa plainte.

Sa sœur et son beau-frère, tous deux pratiquants de Falun Gong, n'ont pas été autorisés à assister à l'audience.

L'avocat de Mme Wu a plaidé non coupable pour elle. Le juge a fréquemment interrompu l'avocat.

Mme Wu a aussi témoigné pour sa propre défense. Elle a dit qu'elle avait souffert de graves problèmes pulmonaires pendant treize ans, depuis l'âge de 19 ans. Elle avait essayé tous les médicaments connus, mais rien n'avait fonctionné. Elle était reconnaissante que son problème ait disparu seulement quelques jours après avoir commencé le Falun Gong.

Elle a dit que, comme elle refusait d'abandonner sa croyance, elle a été arrêtée et détenue cinq fois et condamnée à la prison une fois au cours des vingt dernières années.

Voici son récit lors de l'audience :

« J'ai été arrêtée la première fois le 27 mars 2000, alors que j'étais allée à Pékin faire appel pour le Falun Gong. J'ai été détenue pendant quinze jours avec ma mère Mme Yuan Lifang, ma sœur Mme Wu Peijuan et son mari M. Xu Daoming. La police a extorqué 20 000 yuans à mon beau-frère avant de nous libérer. On nous a aussi forcés à nous présenter au comité résidentiel chaque jour. »

« Trois mois plus tard, le 1er juillet, à l'occasion de l'anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois, tous les quatre ainsi que deux autres pratiquants, Mme Xu Yixiang et M. Ji Weike, avons été assignés à résidence chez ma sœur pendant vingt-cinq jours. La police et le comité résidentiel local ont engagé des gens pour nous surveiller sans arrêt.

« J'ai été arrêtée à nouveau en 2001 et contrainte à assister à une session de lavage de cerveau. J'ai été libérée avant la fin de la session, car les autorités ont eu peur que je puisse infecter les autres parce que j'avais un problème pulmonaire et je n'arrêtais pas de tousser.

« J'ai été arrêtée pour la quatrième fois le 12 mai 2004. La police m'a forcée à rester éveillée pendant deux jours sans dormir pour essayer d'obtenir de l'information sur d'autres pratiquants. Ils m'ont aussi menacée, me disant que me battre à mort n'était pas un problème. Je n'ai pas obtempéré et j'ai plus tard été condamnée à trois ans de prison. J'ai purgé ma peine à l'extérieur de la prison.

« Au cours des dernières années, les autorités ont installé une caméra de surveillance à l'extérieur de chez moi. Ils m'ont fréquemment harcelée pendant les dates sensibles. »

Voir aussi :

Une femme du Guangdong fait face à une peine d'emprisonnement pour sa croyance

Traduit de l'anglais au Canada