(Minghui.org) Ces derniers mois, j'ai eu un profond sentiment de hâte que la persécution contre le Falun Gong en Chine cesse. Je marquais même chaque jour qui passait sur mon calendrier, me demandant quand tout allait s'arrêter.
Bien que je sache que ces pensées ne venaient pas de mon vrai moi, je ne me suis jamais préoccupé de chercher plus profondément pour trouver d'où elles venaient.
Le Maître a dit :
« Je peux vous le dire clairement, dans les premiers arrangements du Maître, la persécution devait se terminer cette année » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)
Quand j'ai lu ces mots, j'ai pensé : « Maître, pourquoi ne la terminez-vous pas cette année ? Terminez-là aussi vite que possible ! » J'ai partagé plus tard ces pensées avec un compagnon de cultivation.
« Est-il possible que tu aies le même état d'esprit que l'homme bouddhiste mentionné dans le Zhuan Falun ? » m'a-t-il demandé. « Il se prosternait devant le Bouddha tous les jours, parfois marmonnant en lui-même : « Pourquoi ne prends-tu pas soin de moi ? S'il te plaît aidez-moi à résoudre ce problème. »
J'étais choqué quand j'ai entendu ces mots et j'avais beaucoup de regrets de m'être plaint auprès du Maître de cette manière.
Quand j'ai regardé en moi, j'ai découvert que je portais beaucoup d'importance au moment où la persécution allait se terminer, surtout car je ne vivais pas la sorte de vie que je voulais vivre.
Je n'ai par exemple jamais reçu l'honneur et la reconnaissance que je pensais avoir mérités, et je n'aimais pas faire face aux tests et épreuves qui allaient de pair avec le fait de bien faire les trois choses. En fait, je cherchais une vie de loisir, une vie dépourvue de souffrances humaines !
Alors que je lisais l'« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 » du Maître pour la quatrième fois, j'ai pensé : « Je veux m'élever ; je veux sincèrement faire une percée dans ma cultivation et pratique ! »
Lors de mes trois lectures précédentes, cependant, j'espérais vraiment que le Maître allait me donner un indice sur le moment où la persécution allait se terminer. Mais à ma dernière lecture, j'avais simplement une pensée : « Je veux m'élever moi-même ». Ainsi le Maître m'a aidé à éliminer cet attachement têtu.
Je me suis ensuite éveillé au fait que la cultivation et pratique est similaire à l’ascension d'escaliers. On doit le faire une marche à la fois.
Si nous croyons profondément au Maître et au Fa, et avons une forte pensée droite, nous allons être capables de grimper ces escaliers. Cependant, si nous nous relâchons dans notre cultivation et que nous considérons les choses avec un esprit humain, nos épreuves vont apparaître comme des montagnes devant nous, nous empêchant d'avancer.
Si nous ne nous corrigeons pas à temps, nous pouvons perdre confiance en notre capacité à avancer, et ainsi dévier plus facilement du chemin que le Maître a arrangé pour chacun de nous.
Le Maître nous a enseigné :
« La cultivation et la pratique s’effectuent justement dans les épreuves »
« D’ailleurs si vous ne traîniez plus aucun souci, plus aucun ennui, comment pourriez-vous cultiver et pratiquer? »
« (…) mais il vous a vraiment offert une occasion d’élever votre xinxing. Cela veut dire que nous devons absolument mettre l’accent sur la cultivation et la pratique du xinxing. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Je me suis finalement éveillé au fait que nous devons considérer toutes les épreuves que nous rencontrons comme des opportunités pour nous élever. Sans ces épreuves, nous ne serons jamais capables de monter jusqu'en haut des escaliers !
Traduit de l'anglais en France
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