(Minghui.org) Depuis que j'étais très jeune, je me demandais souvent ce que ma vie serait après avoir quitté ce monde. Est-ce que je verrais ce monde comme une étrangère ?

Avons-nous une âme ? Où notre âme va-t-elle après notre mort ?

En grandissant, j'ai commencé à remarquer que les événements importants dans nos vies, tels que la mort, la séparation ou la maladie, semblaient être contrôlés par quelque chose d'invisible. On ne peut pas prédire ni contrôler le destin d'une personne et cette notion m'attristait.

Cependant, ma vie a complètement changé après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong.

Une vie sans maladie

Une connaissance m'a présenté le Falun Gong en octobre 1994. J'étais heureuse de découvrir que je pouvais être une bonne personne en vivant selon le critère Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

J'étais troublée par le déclin de la moralité dans la société. Le Falun Gong nous enseigne cependant à distinguer le bien du mal. Je suis aussi capable de cultiver mon esprit et mon corps. Comme c'est merveilleux !

Le premier changement est survenu dans mon corps alors que j'ai senti la rotation du Falun (roue de la Loi) entre mes bras pendant les exercices debout, et le guanding (énergie entrant par le dessus de la tête) pendant l'exercice de méditation assise.

J'ai aussi expérimenté des interférences tout comme Maître Li (le fondateur) a dit dans le Zhuan Falun. Aussitôt que je m'asseyais pour méditer, les gens vivant à l'étage inférieur commençaient à jouer aux cartes bruyamment.

Plus j'avais mal aux jambes pendant la méditation, plus la fête s'animait en bas. Ils étaient cependant très calmes quand je ne méditais pas.

Ayant grandi avec des problèmes cardiaques, j'étais toujours dispensée du cours d'éducation physique et je tombais souvent malade. J'ai acquis une meilleure santé après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Gong.

Ma sinusite chronique est partie et je pouvais enfin bien dormir la nuit. De plus, mes affections telles que mes maux de tête et mon eczéma ont graduellement disparu.

À cause de mon problème cardiaque, je ne pensais pas avoir d'enfants. Mais après avoir retrouvé la santé, j'ai eu une grossesse sans problème et j'ai donné naissance à un beau bébé.

Il y a deux ans, j'ai rendu visite à un proche malade à l'hôpital. Aussitôt que je suis entrée dans l'immeuble, la forte odeur de désinfectant m'a rappelé des souvenirs d'enfance, car j'étais une patiente régulière il y a de nombreuses années.

Je me suis souvenue des séjours dans différents hôpitaux, des longues files et de l'anxiété pendant que j'attendais les résultats des tests. Je n'étais pas allée à l'hôpital depuis de nombreuses années et j'avais oublié comment on se sentait d'être un patient.

Le Maître m'a donné un corps en santé et je me sens bénie que la maladie ne fasse plus partie de ma vie. Pratiquer le Falun Gong est génial !

La joie après avoir « laissé les choses aller »

Avant de pratiquer le Falun Gong, mes pensées étaient occupées par la manière de recevoir plus de « pots-de-vin » et des gains personnels au travail. En étudiant le Fa, j'ai réalisé que ce que je faisais était mal.

J'échangeais ma précieuse vertu pour de l'argent. Si je prends ce qui est destiné aux autres, j'aurai à le rembourser plus tard, même parfois plus que ce que j'ai pris.

Alors j'ai décidé de ne plus accepter de « pots-de-vin ». Je faisais de mon mieux au travail sans accepter aucune gratification et j'ai dit aux membres de mon équipe de ne plus compter sur ma « part ».

Au début, j'étais inquiète que mes collègues puissent penser que je suis étrange, mais aucun d'eux n'a questionné ma décision. Je considère également la perte et le gain avec légèreté à la maison.

Les parents de mon mari sont divorcés et son père est remarié. Mon beau-père dépensait généreusement pour sa seconde épouse et son fils.

Des proches ont demandé : « Votre père dépense tout son argent pour le fils de sa nouvelle épouse et pas pour son propre fils ? »

J'ai ignoré le commentaire, car j'étais heureuse pour mon beau-père, et il était heureux dans son nouveau mariage.

Mon beau-père nous avait promis son vieil appartement en héritage. En apprenant son intention, son épouse a vendu cet appartement et a pris l'argent.

J'aurais été outragée si je n'avais pas été une pratiquante et je me serais battue pour ce qui était légalement à nous. Du point de vue du Fa, j'ai cependant appris que ce qui m'était destiné serait mien, alors se battre pour des choses est inutile. J'ai simplement laissé l'affaire aller !

Plusieurs années plus tard, j'ai entendu par hasard que le fils de ma belle-mère avait divorcé et que sa femme avait pris une grande partie des actifs de la famille. Ma belle-mère était très contrariée de perdre tellement d'argent.

J'ai réalisé que l'analogie « on récolte ce que l'on sème » est toujours vraie. Ma belle-mère a pris l'argent de l'enfant de quelqu'un et en retour, quelqu'un a pris l'argent de son propre enfant.

Une fois que j'ai abandonné le fardeau de la perte et du gain, je suis devenue une personne plus généreuse et la pression d'impressionner les autres est partie. Dire la vérité en tout temps a libéré mon cœur.

Dire des mensonges ne vaut pas l'anxiété et la peur d'être exposée. Souvent, nous devons fabriquer plus de mensonges pour couvrir les précédents.

Toutes ces choses pèsent lourd sur nos vies. Je me sens bénie de connaître maintenant comment vit une honnête personne.

Apprendre à pardonner

J'étais auparavant introvertie et pessimiste, et j'avais peur des échecs. Ma sœur aînée m'avait conseillé de trouver quelqu'un avec une mère facile quand j'ai atteint l'âge de me marier.

Nous ne pouvons pas prédire le futur. J'ai maintenant deux belles-mères très difficiles.

Je ne savais pas comment il serait difficile de m'entendre avec la mère de mon mari jusqu'à ce que nous vivions ensemble. Elle ne permettait à mon mari de faire aucune tâche ménagère.

Si je demandais à mon mari d'apporter quelque chose de la cuisine, elle me criait dessus disant que je n'étais pas une épouse attentionnée. Elle me grondait également si je ne mettais pas le « meilleur » plat devant mon mari à l'heure du dîner.

Honnêtement, je ne savais pas quels plats étaient considérés comme les meilleurs à ses yeux. Sauf pour faire son propre lit et ranger ses effets personnels, ma belle-mère ne m'aidait avec aucune des tâches ménagères.

Une fois, j'ai acheté beaucoup de choux chinois et je devais les monter dans les escaliers jusqu'à notre appartement. C'était très fatigant pour moi de les monter tous en même temps, alors je me suis assise au pied de l'escalier pour reprendre mon souffle.

Ma belle-mère est arrivée à la maison à ce moment, et elle a enjambé la grosse pile de choux pour entrer à l'intérieur. Même un voisin aurait offert un coup de main !

Après le mariage, mon rôle à la maison est passé d'être servie par mes parents à servir ma nouvelle famille. Je faisais toutes les tâches ménagères et je prenais soin de notre jeune enfant.

Si j'étais triste, je pleurais en cachette. Le pire était quand notre enfant pleurait la nuit, ma belle-mère entrait dans notre chambre et criait que je n'étais pas capable de prendre soin du bébé.

Mon mari se joignait à sa mère, me traitant d'inutile et disant que je méritais d'être grondée.

Je devais apaiser les cris du bébé en les écoutant cracher des paroles blessantes. À cette époque, j'ai souvent pensé sauter en bas de l'immeuble pour mettre fin à ma souffrance.

Je n'aurais pas été capable d'endurer cette sorte de traitement abusif sans le support constant du Maître à travers le Fa ! Quand je me sentais perdue dans le chaos de la vie, je lisais le Fa du Maître et mon cœur se calmait à nouveau.

Je sentais le regard chaleureux du Maître sur moi, et son souhait que je reste forte. Je devais m'accrocher à la compassion à l'intérieur de moi et ne pas chercher vengeance.

Je devais avoir une dette envers la famille de mon mari provenant de vies passées. Il est mieux de tout rembourser plus tôt que tard ; cependant, c'est plus facile à dire qu'à faire.

Après avoir écouté ma belle-mère m'insulter ainsi que ma famille, je devais encore avoir le sourire et la servir. Montrer de la tolérance en écoutant ses paroles acérées n'était pas un petit exploit !

En endurant ce test encore et encore, la capacité de mon cœur s'est accrue. Ma personnalité a changé et maintenant, je n'aime plus me plaindre et avoir de la haine.

J'ai enfin compris la source de la haine en moi ; je sentais que la vie était injuste lorsque les autres ne me traitaient pas bien. Je n'avais jamais réfléchi au fait que je devais traiter inconditionnellement les autres avec gentillesse.

En pensant à la façon dont ma belle-mère passait sa vie à se quereller pour des problèmes insignifiants, non seulement elle n'était pas plus heureuse, mais son cœur était seul et amer. Je me sentais désolée pour elle.

Le Maître m'a guidée pour obtenir un corps en santé et un cœur pur. Je ne suis plus piégée dans le cercle vicieux de la haine et de la vengeance.

Le monde autour de moi semble maintenant précieux et beau, car rien ne peut me provoquer et me mettre en colère. Je suis bénie !

Traduit de l'anglais au Canada