(Minghui.org) J'ai 55 ans et j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. J'ai pu continuer mon chemin de cultivation pendant plus de vingt ans parce notre Maître compatissant a veillé sur moi et a pris soin de moi. J'aimerais partager mon histoire avec vous.
Chérir la cultivation
Quand j'ai commencé à pratiquer, mon mari cachait souvent mes livres de Dafa parce qu'il n'approuvait pas ma cultivation. Mais j'étais très déterminée. Je faisais les exercices et lisais les enseignements. Même quand il me battait, je persévérais. Une fois, il m'a lancé un morceau de bois à la tête. Puis il m'a donné un coup de pied et m'a giflée. Je n'ai pas été ébranlée et j'ai continué à pratiquer.
En octobre 1999, je suis allée à Pékin pour clarifier la vérité et j'ai été détenue illégalement dans un camp de travail pendant une année. Pendant mon incarcération, mon mari a eu une liaison qui a mené à notre divorce en 2004. Je suis devenue mère célibataire et j'ai élevé ma fille toute seule. Ma vie n'était pas facile.
Après ma libération du camp de travail, je n'ai pas continué à étudier le Fa ni à faire les exercices. Mais je me comportais selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
Je suis revenue à la cultivation en 2006. J'ai chéri cette chance et j'ai commencé à faire les trois choses en distribuant des documents de clarification, en clarifiant les faits face à face et en sauvant les gens.
Pendant plus de dix ans, j'ai voyagé d'une ville à l'autre, de porte à porte pour clarifier les faits et amener les gens à démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations pour la jeunesse. Quelques fois, j'allais avec une autre pratiquante. Une fois nous avons aidé quarante à cinquante personnes à démissionner du Parti.
Mettre « faire les trois choses » en premier
En 2012, ma fille a eu un enfant. Ses beaux-parents ne voulaient pas s'occuper de l'enfant. Alors, elle, son mari et leur bébé sont venus chez moi. M'occuper du bébé est devenu mon travail qui a affecté mon engagement à faire les trois choses. Petit à petit, j'ai été emportée par les émotions humaines des gens ordinaires. Je me fatiguais et développais de la rancœur. J'étais souvent en colère. Les pratiquants ont remarqué le changement en moi et m'ont dit de regarder à l'intérieur.
J'ai essayé de me calmer en lisant le Fa. Dans le processus de regarder à l'intérieur, j'ai trouvé que mon environnement de cultivation avait changé en raison de ma situation familiale. Si je continuais à être affectée par les émotions humaines, ma cultivation serait faite en vain. Une fois que mon petit-fils a commencé le jardin d'enfants, j'ai davantage lu le Fa, émis la pensée droite et clarifié les faits.
Comme je passais moins de temps à aider ma fille et que je me concentrais à sauver des gens, elle a commencé à se plaindre. Je lui ai dit que toutes mes maladies avaient disparu après que j'ai commencé à pratiquer et que le Maître m'avait sauvé la vie. Je lui ai dit que je suis une pratiquante et que je veux remplir ma mission. Je lui ai fait remarquer que je l'ai élevée seule et que je l'avais aidée à soigner son enfant, et que c'était maintenant sa responsabilité d'assumer les tâches qui lui incombaient. Ma pensée droite lui a fait changer d'attitude. Elle a accepté de prendre les choses en main. J'ai eu plus de temps pour clarifier la vérité. Les week-ends, j'allais seule dans les zones reculées pour distribuer des documents de clarification, clarifier la vérité et aider les gens à démissionner du PCC.
Le Maître a dit :
« Peu importe la difficulté, ta vie est justement de s'accomplir pour cette affaire. » (« Enseignement du Fa à Washington DC 2018 »)
J'étais profondément touchée par ce que le Maître a dit. Je comprenais que ma vie m'avait été donnée par Dafa et que je devais accorder la priorité aux choses de Dafa. Chaque jour, je sortais dans les régions voisines pour clarifier les faits le matin, et, au moment de midi, je devais me précipiter à la maison pour cuisiner pour mon petit-fils. Parfois, j'étais au milieu de la clarification des faits, mais comme je n'avais que peu de temps, je devais me précipiter chez moi. Est-ce que ce ne serait-ce pas mieux que l'enfant puisse rester à l'école pour le repas ? Merci au Maître qui a aidé a réaliser ce vœu. Les choses se sont arrangées rapidement. Plus tard, j'ai pensé à la question de prendre l'enfant à la maison pour l'aider a faire ses devoirs. Cette pensée a induit un changement : ma fille a dit qu'elle quittait son travail pour pouvoir passer tout son temps avec son enfant. Les choses devenaient plus faciles quand ma pensée était droite. J'ai pu faire les trois choses de tout mon cœur.
Pendant les deux dernières années, avec une autre pratiquante, je me suis rendue dans des régions reculées où il n'y avait pas de pratiquants pour clarifier les faits et sauver les gens.
Je ne savais pas comment donner un pseudonyme aux gens quand ils acceptaient de se retirer du Parti. Alors, quand ils étaient d'accord de démissionner, je leur demandais comment ils s'appelaient et les aidais à les enregistrer. Quand les gens hésitaient, je leur donnais mon nom et celui de mes parents. Puis je leur demandais comment ils s'appelaient. Presque immédiatement, ils suivaient mon exemple et me donnaient leurs vrais noms. Par conséquent, les noms que nous avons collectés étaient pour la plupart leurs noms réels.
La cultivation est sérieuse
En octobre 2015, un matin, je me suis sentie mal en me levant. Puis j'ai vomi du sang, je n'y ai pas prêté beaucoup d'attention. Je suis sortie pour clarifier les faits comme d'habitude. Dans l'après-midi, j'ai étudié le Fa et émis la pensée droite avec une autre pratiquante qui traversait un karma de maladie. Le soir, j'ai étudié les enseignements avec les autres puis je suis rentrée chez moi. Au moment d'aller me coucher, j'ai à nouveau vomi du sang. Le lendemain, j'ai vomi du sang quatre ou cinq fois. Le troisième jour, j'ai vomi six fois. Au lieu de diminuer, la quantité de sang augmentait. Ma fille a voulu que j'aille à l'hôpital. Je lui ai dit que j'allais bien et que mon corps était en train d'être nettoyé.
J'ai essayé de regarder à l'intérieur pour trouver où j'avais failli. Plus tard, j'ai clarifié les faits le matin et étudié le Fa l'après-midi et la nuit. Pourquoi cela était-il arrivé ? Les autres pratiquants m'avaient recommandé de ne pas parler à un trop haut niveau, mais je n'avais pas tenu compte de leur avis. Parfois, je citais même le Maître sans me rappeler la phrase complète, mais j'ajoutais mes propres mots, et pire, je disais que c'était le Fa enseigné par mon Maître. J'ai réalisé que le problème était très grave. Le Maître a dit :
« Prêtez-y la plus grande attention : des propos extravagants, intentionnels ou non intentionnels, choqueraient même un Bouddha. Ne créez pas d'obstacles à votre Xiulian. Vous devez aussi cultiver la parole à cet égard. J’espère que vous comprendrez. » (« Ne jamais tenir des propos extravagants », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Après avoir identifié mon problème, j'ai arrêté de vomir. Cet incident m'a fait réaliser que la cultivation est très sérieuse.
Au cours de l'hiver 2017, je suis allée en ville avec deux pratiquantes pour clarifier les faits. Nous allions de porte en porte. Nous donnions un calendrier avec des documents clarifiant les faits à ceux qui acceptaient de démissionner du Parti et de ses organisations pour la jeunesse. À 11 h, nous avions aidé quarante personnes à démissionner du PCC. J'ai rencontré une camarade de classe de ma ville natale et elle nous a invitées pour un repas. Nous sommes restées chez elle plus de deux heures. Nous avons entendu qu'il y avait beaucoup de produits de mon village à vendre en ville, alors après le repas, nous sommes allées en acheter au marché. Nous avons cherché partout des nouilles et du tofu. Nous en avons acheté et sommes rentrées chez nous toutes contentes. Nous avons même dit : « Aujourd'hui est un grand jour ! Nous avons sauvé des gens, mangé un repas et même fait des achats ! » Une fois que notre autosatisfaction a fait surface, les ennuis ont commencé.
Sur le chemin du retour, la police a arrêté notre bus à l'entrée d'une autoroute. Ils nous ont arrêtées toutes les trois parce quelqu'un nous avait dénoncées. On nous a emmenées dans un centre de détention. Pendant que nous étions là-bas, nous avons récité le Fa, émis la pensée droite et regardé à l'intérieur. Nous avons réalisé que nos attachements avaient provoqué cet incident. Nous avons beaucoup regretté.
Nous avons essayé de nous éveiller à ce que nous n'avions pas bien fait. Dans l'endroit où nous étions détenues, il y avait toutes sortes de gens qui avaient commis des crimes. Nous nous sommes réparti les tâches : une clarifiera les faits, une autre émettra la pensée droite pendant que la troisième enregistrera les noms des gens qui accepteront de démissionner du PCC. Chaque personne nous a donné son vrai nom. Nous avons été libérées le cinquième jour et sommes rentrées chez nous. Le Maître a dit :
« Donc, que ce soit une bonne chose ou une mauvaise chose qui vous tombe dessus, à condition que vous cultiviez Dafa, ce sont toutes de bonnes choses, c'est sûr et certain. » (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à San Francisco en 2005)
Sauver les être avec sincérité
Cet été, nous avons clarifié les faits à un enseignant retraité septuagénaire. Il a dit : « La Chine va mieux. Pourquoi vous y opposez-vous encore ? » Je lui ai répondu : « Les fonctionnaires du PCC sont avides et beaucoup ne pensent qu'à manger, boire, se prostituer et jouer à des jeux d'argent. Ils arrêtent les gens qui n'ont commis aucun crime, comme les pratiquants de Falun Dafa, et ils leur prélèvent leurs organes. » L'homme a dit qu'il ne me croyait pas. En désignant la pratiquante qui se tenait près de moi, j'ai dit : « Elle a 65 ans et j'en ai 55. Nous avons été toutes les deux arrêtées et emprisonnées. » Il a dit qu'il ne me croyait pas.
J'ai dit : « Nous avons bénéficié du Falun Dafa. Quand la persécution a commencé et que notre Maître a été calomnié, nous sommes allées faire appel à Pékin, mais nous avons été arrêtées. Le PCC calomnie Dafa et diffuse la propagande à la télévision. Au cours des soixante-dix dernières années, le PCC a trompé le peuple chinois par des mensonges et de nombreuses révolutions. Chaque fois, des milliers de Chinois ont été tués. Vous êtes un intellectuel, et vous connaissez notre histoire, pas vrai ? Pourtant vous croyez le PCC. Maintenant, le PCC prélève les organes des pratiquants et le monde entier est au courant. Mais, malheureusement, les gens en Chine n'en ont pas conscience. Le PCC fait toutes sortes de mauvaises choses et cache la vérité. Êtes-vous toujours sûr de soutenir le parti pervers ? Je vous conseille de démissionner du Parti pour éviter d'être détruit en même temps que lui. »
Puis nous lui avons donné quelques informations. Nous voulions qu'il les lise. Il les a prises. Après avoir lu, il a été d'accord de démissionner du Parti. Avant qu'il ne parte, nous lui avons donné un exemplaire du livre Le but fondamental du communisme.Il l'a pris et nous a remerciées.
Une autre fois, nous avons parlé à un fonctionnaire du gouvernement. Au moment où j'ai ouvert la bouche, il a crié : « Allez-vous-en ! » Voyant son attitude hostile, j'ai fait demi-tour et j'étais sur le point de partir. Quand j'étais à la porte, je lui ai dit : « Vous savez, cela m'a pris beaucoup de temps pour venir ici. J'ai soif et faim et je ne vous demande rien. Je veux juste que vous sachiez que le Falun Dafa est très juste. Rappelez-vous que “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” J'aimerais vous donner un calendrier et un livre. Après que vous les aurez lus et que vous aurez compris la vérité, vous serez béni. N'est-ce pas formidable ? » Son attitude a changé ainsi que l'expression de son visage. J'ai continué à lui parler. Il a finalement accepté de démissionner du Parti. La pratiquante qui était venue avec moi a aussi ajouté quelques mots. Il nous a gentiment remerciées. Il a marché avec nous à la porte et nous a accompagnées sur une bonne distance avant de nous saluer. Nous avons en effet expérimenté ce que le Maître a dit :
« ...il vous suffit d'avoir la volonté de cultiver. Celui qui réalise véritablement ce travail, c'est le maître ; vous, vous êtes totalement incapable de faire cela. » (Première Leçon, Zhuan Falun)
Il a beaucoup d'autres exemples. Tout au long de ces années, quand nous sommes sortis pour clarifier les faits, nous avons tous eu des expériences douces et amères.
Quand je suis très droite, j'ai confiance et je n'ai pas peur. Nos vies sont créées par Dafa et nous avons beaucoup de chance d'avoir été choisis par le Maître. Nous ne demandons rien aux gens ordinaires. Nous voulons seulement sauver plus de personnes.
Merci Maître.
Traduit de l'anglais en Suisse
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