(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong à New York mettent en place des banderoles devant le consulat chinois et font les exercices ensemble depuis 2002. Ils viennent ici de leur plein gré pour raconter aux gens la véritable histoire du Falun Gong et pour démystifier la propagande diffamatoire du Parti communiste chinois (PCC).
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est un système de cultivation et pratique qui consiste en des exercices doux et à vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il est réprimé par le PCC depuis juillet 1999.
Le 20 juillet 2010, rassemblement du Falun Gong devant le consulat chinois à New York.
Au cours des dix-sept dernières années, les pratiquants ont maintenu une présence devant le consulat chinois à New York pour défendre la liberté de croyance. De nombreux Chinois ont commencé à accepter les faits sur le Falun Gong et ne croient plus aux mensonges du PCC. Cependant, il y a encore des organisations et des individus pro-PCC qui se rangent du côté des auteurs et commettent de mauvaises actions. Vous trouverez ci-dessous des informations sur certains d'entre eux.
Trois individus
Deux Chinois se présentent régulièrement en semaine avec des banderoles diffamatoires et le drapeau du PCC.
Depuis mai 2015, deux Chinois viennent régulièrement ici pour harceler et attaquer les pratiquants de Falun Gong. Tous les jours de la semaine, de 8 h 30 à 13 h, ils affichent des banderoles qui calomnient le Falun Gong et un drapeau du PCC. Puis ils retournent au Meizhong Huaren Huaren Fuwu Gongsi (Centre de services sino-américain) à Flushing pour rapporter le chariot, les banderoles et le drapeau.
D'où viennent ces personnes ? Pourquoi appliquent-elles ouvertement la politique de persécution du PCC sur le sol américain ? Nous attendons avec impatience que les organismes gouvernementaux et les organisations de défense des droits de l'homme enquêtent sur ces affaires.
Ce que nous savons jusqu'à maintenant :
L'un d'eux est Ningxiang Liu, environ 65 ans. Il vient tous les jours de la semaine et est très agressif. Une fois, il a donné un coup de pied si fort à un pratiquant que le téléphone du pratiquant s'est envolé dans les airs. Ningxiang Liu vit au 136-19 5th Rd, FL3, Flushing, NY 11355. Liyan Hu vit aussi à cette adresse et elle est probablement la femme de Ningxiang Liu.
Ningxiang Liu (à gauche) et Way H. Qiu (à droite) viennent souvent calomnier le Falun Gong devant le consulat chinois à New York.
Une autre personne est Way H. Qiu, il a environ 70 ans. Il vient tous les jours de la semaine sauf le mercredi. Il vit au 67-18 150th St #405A, Flushing, NY 11367. Li Yan Qiu vit aussi à cette adresse et elle est probablement sa fille.
La troisième personne, environ 55 ans, vient chaque mercredi pour remplacer Way H. Qiu. Il réside au 144-44 38th Ave Unit 1E, Flushing, NY 11354.
Un autre homme vient chaque mercredi pour remplacer Way H. Qiu
Meizhong Huaren Fuwu Gongsi (Centre de services sino-américain) est situé au 135-25A 40 Rd, FL3, Flushing, NY 11354.
Tous les jours après leur activité, les hommes rapportent leur chariot, leurs banderoles et leur drapeau au Meizhong Huaren Huaren Fuwu Gongsi (Centre de services sino-américain).
En plus des trois personnes ci-dessus, d'autres viennent occasionnellement pour participer.
Un agent démissionne
Au fil des ans, certains agents ont cessé de travailler pour le PCC une fois qu'ils ont appris les faits sur le Falun Gong, la persécution et les tactiques de propagande du Parti. En voici un exemple.
Un jeune homme est arrivé pour la première fois à l'hiver 2015. Il avait mis en place des banderoles diffamatoires et distribuait des dépliants qui diffamaient le Falun Gong. Mme Huang une pratiquante se souvient : « Un piéton a pris un de ses prospectus. Mais après avoir parlé avec moi et entendu ce qu'est vraiment le Falun Gong, le piéton m'a donné le dépliant et s'est éloigné, cet homme était furieux. Il s'est approché de moi, m'a insultée et m'a bousculée. »
Selon Mme Huang et d'autres pratiquants, l'homme était très agressif. Il venait souvent très tôt et occupait la zone où les pratiquants mettaient habituellement des banderoles. Comme les pratiquants suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ils restaient polis et n'avaient aucune discussion avec lui. Au lieu de cela, ils lui ont parlé des avantages physiques et spirituels de la pratique et de la répression en cours en Chine.
Après avoir été témoin de la gentillesse et de la patience des pratiquants, l'homme a commencé à changer. Un jour, un chauffeur de taxi s'est arrêté devant les banderoles diffamatoires et Mme Huang lui a expliqué ce qu'était le Falun Gong et la propagande haineuse du PCC. Elle s'est retournée et a vu l'homme qui se tenait juste devant elle. S'attendant à être insultée, elle a entendu avec étonnement l'homme dire : « Vous faites du bon travail. Je parie que si vous continuez comme ça, vous pouvez accomplir n'importe quoi. » Après cela, il a souvent regardé Mme Huang parler en anglais du Falun Gong aux Occidentaux. Comme l'homme ne comprenait pas l'anglais, elle lui a traduit en chinois ses mots et les commentaires des gens. L'homme n'a pas dit un mot, mais il a écouté attentivement.
L'espace ouvert devant le consulat de Chine est à côté d'une rivière et il est probablement l'endroit le plus froid et le plus venteux de la ville en hiver. Au cours de l'hiver 2015, une forte rafale de vent a renversé une pratiquante de 90 ans. L'homme s'est précipité pour l'aider à se relever. Cette pratiquante lui avait déjà parlé du Falun Gong, mais il était toujours silencieux.
Avec l'aide de cet homme et d'autres pratiquants, la pratiquante âgée a pu se lever et marcher. Surpris par son prompt rétablissement, l'homme l'a examinée plusieurs fois ce jour-là pour s'assurer qu'elle allait bien. Peu de temps après, il a dit à un pratiquant : « Je ne distribuerai plus ces dépliants [diffamatoires]. » Il a arrêté le lendemain.
Plusieurs jours plus tard, il a dit à un pratiquant : « Je ne viendrai plus », après cela, il n'y est plus jamais revenu.
De nombreuses organisations impliquées
De nombreuses organisations chinoises à l'étranger ont des liens étroits avec le PCC. Le régime a également dépêché des agents secrets pour infiltrer et influencer les organisations étrangères. Bien que déguisés en dirigeants de la communauté chinoise, certains agents secrets relèvent directement du Département du Front uni, du Bureau 610 et des ambassades et consulats chinois pour aider à mettre en œuvre les politiques du PCC hors de Chine.
Les chiffres sont très élevés. Un rapport de 2005 indiquait qu'il y avait au moins 10 000 organisations chinoises à l'étranger. Certains dirigeants d'organisations ont souvent été invités en Chine pour suivre une formation sur le réseautage, la gestion des personnes et la diplomatie. D'après les informations parues dans les médias en Chine continentale, certains gouvernements locaux chinois ont alloué des centaines de milliers de yuans pour couvrir le coût d'une telle formation.
Contrôle accru
La communauté internationale redouble d'efforts pour mettre un frein aux violations des droits de l'homme en Chine, notamment la persécution du Falun Gong.
Le Département d'État des États-Unis a annoncé plus tôt cette année qu'il allait resserrer l'approbation des visas et qu'il pourrait refuser des visas aux personnes qui violent les droits de l'homme et à celles qui persécutent les croyances religieuses, dont le Falun Gong. Cela s'applique à la fois aux visas d'immigration et aux visas de non-immigration, tels que pour le tourisme et les affaires. Les titulaires d'un visa, y compris ceux qui ont déjà obtenu la résidence permanente (carte verte), peuvent se voir refuser l'entrée.
Mme Judy Sgro membre du Parlement canadien et ancienne ministre de l'Immigration a dit lors d'une récente interview que la persécution du Falun Gong est injustifiée et inéquitable. Elle s'attend à ce que des mesures juridiques semblables, fondées sur la loi Magnitski aux États-Unis, soient instituées au Canada. « Qu'il s'agisse du Falun Gong ou de personnes impliquées dans l'Holocauste, les gens qui ne respectent pas les droits de l'homme des uns et des autres et de notre nation ne devraient pas avoir le privilège d'obtenir un visa pour entrer aux États-Unis, au Canada ou en Australie. »
Des progrès ont également été enregistrés en Europe. Le 20 juillet 2019, Baerbel Kofler, commissaire fédéral allemand à la Politique des droits de l'homme et à l'aide humanitaire, a publié un communiqué de presse sur le site Internet du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, dans lequel elle condamnait Pékin pour sa persécution du Falun Gong. « Au cours des vingt dernières années, le régime communiste chinois a brutalement traité les pratiquants de la cultivation et pratique spirituelle du Falun Gong. Les pratiquants de Falun Gong sont persécutés et détenus sans procédure légale. De nombreux rapports ont montré que des pratiquants sont torturés, et même tués pendant leur détention. Elle a demandé à Pékin de : « suivre les directives internationales et les lois chinoises pour protéger les droits de l'homme, y compris les droits des pratiquants de Falun Gong. »
Les pratiquants de Falun Gong ont récemment soumis au Département d'État américain une liste de noms de personnes ayant violé les droits de l'homme, exhortant l'agence à leur refuser des visas ou l'accès aux entrées portuaires. Un fonctionnaire du Département d'État américain a confirmé la réception de la liste et a déclaré qu'il prendrait les mesures appropriées dans tous les cas. Il a fait remarquer que les preuves fournies par les pratiquants de Falun Gong étaient crédibles et bien présentées.
Nous attendons avec impatience de recevoir de plus amples informations sur les auteurs de violations des droits de l'homme liées au Falun Gong. Toute information est la bienvenue et peut être soumise par le biais de ReportFugitive@minghui.org.
Traduit de l'anglais au Canada
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