(Minghui.org) Quatre habitantes de la ville de Taiyuan, province du Shanxi, ont été jugées le 5 août 2019 pour ne pas avoir renoncé à leur croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Zhang Fengying, 76 ans, s'est présentée au tribunal avec l'aide de sa fille. Mme Ren Qinghua, 78 ans, était en fauteuil roulant. Le tribunal n'a pas informé du procès les familles des sexagénaires, Mmes He Aihua et Chen Yuhua. Les deux femmes sont détenues en secret depuis leur arrestation en octobre dernier.

Mme Yao Yuling, qui a près de 70 ans et qui a été arrêtée avec les quatre pratiquantes de Falun Gong mentionnées plus haut, s'est trouvée dans l'obligation de vivre loin de chez elle après avoir été harcelée à répétition par la police. Elle n'a pas assisté à l'audience.

Au cours du procès, les quatre pratiquantes ont témoigné pour leur propre défense et ont partagé comment la pratique du Falun Gong leur a apporté des bienfaits pour la santé.

Mme Zhang souffrait de polyarthrite rhumatoïde grave et avait les articulations déformées ; Mme He avait eu un accident vasculaire cérébral et était incapable de lever un de ses bras. Mme Ren avait eu une mastectomie pour traiter son cancer du sein, mais elle avait souffert de complications chirurgicales et d'un gonflement anormal du bras gauche, qui s'était retrouvé paralysé.

Cependant, tous leurs symptômes ont disparu après avoir commencé la pratique du Falun Gong.

En plus de partager leur expérience directe de pratique du Falun Gong, les pratiquantes ont également soutenu qu'aucune loi n'a jamais criminalisé le Falun Gong en Chine et que c'est leur liberté de croyance que de rechercher l'éveil spirituel à travers le Falun Gong.

Le procureur, Ren Xingui, a menacé de condamner les pratiquantes à de lourdes peines. Il a affirmé qu'elles parleraient à nouveau du Falun Gong aux gens si elles étaient libérées plus tôt.

Le juge a ajourné l'audience sans rendre de verdict.

Arrestations arbitraires, détention et harcèlement

Les cinq pratiquantes ont été arrêtées dans la soirée du 19 octobre 2018 après que des agents de police en civil se sont fait passer pour des plombiers pour qu'elles ouvrent la porte.

Les agents ont refusé de révéler leur nom et ont saccagé les domiciles des pratiquantes après les avoir expulsées de chez elles. Les pratiquantes n'ont pas su ce qui avait été confisqué chez elles et la police a refusé de fournir une liste des articles confisqués comme l'exige la loi.

Les maris de Mme He et de Mme Ren, qui ne pratiquent pas le Falun Gong, ont également été arrêtés.

En emmenant Mme He au poste de police, la police s'est arrêtée chez son fils et a saccagé son domicile. Le fils ne pratique pas le Falun Gong non plus.

La police a interrogé le mari de Mme He jusqu'au lendemain midi.

Mme Zhang, Mme Ren et son mari ont été libérés le 20 octobre et placés en résidence surveillée par la police. Le mari de Mme Ren, âgé de 85 ans, a par la suite été hospitalisé après avoir développé des problèmes de santé découlant du stress causé par le harcèlement.

Mme Chen et Mme He ont été emmenées au centre de détention de la ville de Gujiao le 21 octobre, malgré leur état physique - leur tension artérielle était de 245 mmHg et Mme Chen avait des problèmes cardiaques et auditifs.

Mme Yao, qui a également été libérée sous caution en raison de problèmes de santé, s'est trouvée dans l'obligation de vivre loin de chez elle après avoir été fréquemment harcelée par la police.

Voir aussi :

Trois arrestations massives en un an dans la ville de Taiyuan, province du Shanxi

Six pratiquantes de Falun Gong âgées de la province du Shanxi sont visées en raison de leur croyance

Traduit de l'anglais