(Minghui.org) Un habitant de la ville de Yingkou, dans la province du Liaoning, a été jugé pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, une discipline de cultivation de l'esprit et du corps qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
M. Shan Baogui a comparu devant le tribunal du district de Zhanqian le 3 juillet 2019. Son avocat a plaidé non coupable pour lui. M. Shan a également témoigné pour sa propre défense.
Bien que le juge ait informé l'avocat de la date du procès une semaine à l'avance, il ne l'a informé du changement soudain de lieu, du centre de détention local au palais de justice, que le matin du 3 juillet. L'avocat s'est précipité au palais de justice et a tout juste réussi à se rendre à l'audience à temps.
Visés lors d'arrestations collectives
M. Shan a été arrêté à son travail, par la police, lors d'une arrestation collective de pratiquants de Falun Gong dans la province du Liaoning les 22 et 23 août 2018. Une trentaine d'autres pratiquants de Falun Gong et des membres de leur famille ont également été arrêtés pendant ces deux jours.
Le 18 septembre 2018, le parquet de Yingkou a approuvé le dossier de M. Shan.
M. Shan a été transféré du centre de détention de Bayuquan au centre de détention de la ville de Yingkou le 9 janvier 2019, où il est détenu depuis.
Absence de justification légale et preuve invalide
L'avocat de M. Shan a fait valoir au cours de l'audience que la persécution du Falun Gong n'avait aucun fondement juridique, car aucune loi en Chine ne criminalise la pratique spirituelle. Il a souligné que c'est la liberté de croyance de son client de pratiquer le Falun Gong et qu'il n'a enfreint aucune loi en maintenant sa croyance et en en parlant aux gens.
L'avocat a déclaré que, bien que le procureur ait accusé son client d'avoir « sapé l'application de la loi au sein d'une organisation sectaire », il n'a fourni aucune preuve démontrant quelle application de la loi avait été minée et dans quelle activité sectaire M. Shan était impliqué.
M. Shan a témoigné qu'il a joui d'une très bonne santé au cours des vingt-cinq dernières années grâce à la pratique du Falun Gong et que son caractère s'est également amélioré en vivant selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il a dit que sa propre expérience démontre la beauté de la pratique, qui n'apporte que des bienfaits à la société, sans aucun mal.
Le juge l'interrompait fréquemment lorsqu'il parlait de son expérience de la pratique du Falun Gong.
Le procureur a allégué que la possession d'un ordinateur et d'un émetteur radio par M. Shan était suffisante pour montrer qu'il avait envoyé des messages SMS et diffusé des programmes radio pour donner des informations sur le Falun Gong. Toutefois, il n'y a eu aucune preuve légale de la société de télécommunications de M. Shan ou d'autres organismes indépendants pour prouver qu'il avait déjà envoyé des messages liés au Falun Gong ou que quiconque avait déjà reçu les messages allégués. L'avocat a fait remarquer qu'aucun témoin n'a non plus témoigné contre son client au tribunal.
Le juge a ajourné la séance après une heure et demie et a dit qu'il discuterait de l'affaire avec les magistrats (qui n'ont pas assisté à l'audience) avant d'annoncer le verdict.
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Traduit de l'anglais au Canada
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