(Minghui.org) À la suite de la décision du Département d’État américain de resserrer le contrôle des visas des personnes qui violent les droits de l'homme et de celles qui persécutent les croyances religieuses, les pratiquants de Falun Gong ont soumis en juillet 2019 une liste de certains auteurs impliqués dans la persécution du Falun Gong en Chine.
Voici un autre haut responsable qui participe activement à la persécution. En particulier, il a dernièrement condamné deux femmes à un total de 16,5 années dans deux procès consécutifs en une journée, pour leur croyance dans le Falun Gong.
Le Falun Gong, aussi appelé Falun Dafa, est un système de méditation composé d’exercices physiques et du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à réprimer le groupe en juillet 1999.
Information de base
Li Bo (李波), juge en chef adjoint du tribunal de Qingyang est né le 30 septembre 1972. Voici son adresse : Édifice 2, bureau 902, 401, Guanghua East Third Road, Ville de Chengdu, province du Sichuan 610031. Et son numéro de téléphone : +86-18780288033.
Les deux pratiquantes condamnées par Li Bo sont Mmes Yi Wenjun et Tan Shunbi, toutes deux habitant la ville de Chengdu.
Mme Yi, une artiste peintre professionnelle, est directrice permanente d’un institut des arts. Parce qu’elle a parlé du Falun Gong aux gens, elle a été arrêtée le 12 février 2018 et envoyée au centre de détention de Chengdu. Mme Tan a été arrêtée chez elle par plus de 10 policiers le 15 janvier 2018 après qu’elle a parlé du Falun Gong à une personne qui fait le nettoyage et lui a donné un livret relatif au Falun Gong.
Mmes Yi et Tan ont été jugées l’une après l’autre le 12 juin 2019. En tant que juge président, Li a permis à seulement un membre de la famille de chaque pratiquante d'assister au procès et personne d’autre n’a obtenu l'autorisation. Alors que Mme Yi parlait des bienfaits physiques et spirituels du Falun Gong, le juge en chef adjoint Li a frappé le socle sur la table de nombreuses fois pour l’arrêter.
Pendant que l’avocat de Mme Yi défendait sa cliente, le juge en chef adjoint Li l’a aussi interrompu plusieurs fois. Le procureur a aussi donné un avertissement à l’avocat : « Ce que vous dites et ce que vous faites maintenant pourra vous attirer des ennuis ! »
À la fin, Mme Yi a été condamnée à huit ans de prison avec une amende de 10 000 yuans. Mme Tan, âgée de 69 ans, a été condamnée à 8,5 années de prison.
Aucun motif juridique
Li a condamné les deux pratiquantes au motif qu’elles ont violé « l’Article 300 du Code pénal chinois », qui stipule que ceux utilisant une organisation sectaire pour saper l’application de la loi devraient être poursuivis dans la plus grande mesure possible.
Cependant, de telles allégations n’ont aucun fondement légal.
Le Congrès du peuple (le corps législatif de la Chine) n’a jamais promulgué une loi considérant le Falun Gong comme une « secte ». En fait, un sondage par Qiao Shi (un ancien haut dirigeant du Parti communiste chinois) et des hauts responsables ont conclu que le Falun Gong apporte des bienfaits aux pratiquants et à la société en général et est inoffensif. De plus, le Falun Gong n’est pas dans la liste des sectes publiée par le ministère de la Police, ou celle du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et celle du Bureau général du Conseil de l’État.
Le juge adjoint Li a allégué que les deux pratiquantes qui possèdent, lisent et distribuent des livres du Falun Gong sapent l’application de la loi. Il a cité comme base légale deux notices émises par l'Administration générale de la presse et des publications de la Chine en juillet 1999 pour interdire la publication des livres du Falun Gong. Mais Liu Binjie, directeur de l'Administration générale de la presse et des publications, a émis l’annonce 50 le 1er mars 2011 pour enlever l’interdiction sur les publications du Falun Gong.
Par conséquent, en condamnant les deux pratiquantes innocentes, le juge adjoint Li a commis les crimes de fausse accusation et d’abus de pouvoir.
Voir aussi :
Deux pratiquantes condamnées à de longues peines pour ne pas avoir abandonné leur croyance
Une artiste de Chengdu fait face à un procès pour sa croyance
Voir aussi en chinois :
Traduit de l’anglais
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