(Minghui.org) Au cours des vingt années où j’ai cultivé dans le Falun Dafa, j’ai fait l’expérience de la joie et de la peine. J’ai appris que peu importe à quel point une situation semble difficile, tant et aussi longtemps que j’ai une confiance absolue dans le Fa et le Maître, je vais passer au travers.
Je suis fermière et je vis à la campagne. Dès que j’ai lu le Zhuan Falun en 1998, j’ai décidé de commencer à cultiver. Je lisais le Fa chaque fois que j’avais un instant. Un jour, mon mari a commenté : « Lis seulement un petit peu chaque jour. Ne prends pas cela trop au sérieux. » Je l’ai ignoré.
Mon premier gros test
Graduellement, mon mari s’est retourné contre moi. Il maudissait et cassait des choses chaque fois qu’il me voyait lire des livres du Falun Dafa. Il saisissait mes mains lorsque j’émettais la pensée droite. J’étais déterminée à continuer de pratiquer et je n’étais capable d’étudier le Fa que lorsqu'il n’était pas dans la maison. En conséquence, mon temps passé à étudier le Fa a diminué.
La famille de l’oncle de mon mari est passée nous rendre visite au printemps 1999. Certains pratiquants locaux et moi avions déjà des plans pour visionner la série de vidéos des conférences de Fa de Maître Li. J’ai fait le souper pour la famille de mon mari et ensuite, je suis partie.
Peu après que nous ayons commencé à visionner la vidéo, mon mari est venu me chercher. Je lui ai dit que je rentrerais à la maison dès que nous aurions terminé. Il semblait fâché. Je suis sortie à l’extérieur avec lui. Il a insisté pour que nous rentrions ensemble. Je lui ai demandé de me permettre de rester. Lorsqu’il m’a frappée, je me suis souvenue des mots du Maître :
« […] vous ne rendez pas les coups quand on vous frappe, vous ne répondez pas quand on vous insulte. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
Je savais que je devais avoir un critère plus élevé. Parce que je ne me suis pas défendue, mon mari a saisi une houe dans la porcherie et a commencé à me frapper avec. Il m’a frappée partout, incluant la tête, jusqu’à ce qu’il soit trop fatigué pour soulever la houe.
Je me suis assise sur le sol pensant à la quantité de karma qu'il était en train d’engendrer en me battant. Mon mari m’a ensuite traînée jusqu’à la maison. Je suis allée saluer les invités en souriant, comme si rien ne s’était passé.
Le lendemain matin, mon corps ne me faisait pas mal. J’ai continué ma journée comme à l’habitude. Toutefois, la chair sur mes bras et mes jambes était noire et bleue. Mon mari a pleuré lorsqu’il a vu ce qu’il avait fait. Il a pris mes mains et a dit : « Je suis désolé ! Tu dois me détester ! » J’ai dit : « Je ne te déteste pas. Toutefois, si tu savais à quel point le Falun Dafa est merveilleux, tu ne me frapperais pas. »
À l’automne 2001, c’était au plus fort de la persécution du Falun Dafa. D’autres pratiquants et moi sommes allés livrer des dépliants aux familles villageoises, tard la nuit, pour qu’elles puissent apprendre la vérité derrière la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen et d’autres histoires fabriquées pour diffamer Dafa.
Quand mon mari a manifesté son désaccord à ma participation, j’ai fait la livraison seule pendant la journée. Après avoir laissé de l’information à propos de Dafa à chaque famille de mon village, je me suis rendue dans d’autres villages.
Un village en particulier, était assez éloigné d’où je vis, et je n’y étais jamais allée auparavant. Je n’avais qu’une seule pensée à l’esprit : je veux leur dire ce qu’est le Falun Dafa, que Dafa est bon, que la persécution est mauvaise. Je n’ai pas peur.
Je suis allée de porte en porte. Si personne n’était là, je glissais les dépliants sous le portail. Je remettais des dépliants à tous ceux que je rencontrais dans les rues. De nombreuses personnes m’écoutaient attentivement.
Quand je suis entrée dans une épicerie d’un autre village, la propriétaire a demandé : « Que faites-vous ? »
J’ai répondu : « Je distribue des dépliants sur le Falun Dafa ». Elle était surprise : « Vous avez du cran ! N’avez-vous pas peur de la police ? »
« Non, je ne serais pas venue si j’avais eu peur. »
J’ai rencontré un fermier à un arrêt d’autobus. Après avoir appris le contenu du dépliant, il m’a demandé de lui en remettre trois autres pour les quatre familles de son village.
Il faisait noir quand j’ai terminé de couvrir toute la zone. J’ai parlé à un motocycliste avant de rentrer chez moi et je lui ai aussi remis de l’information sur Dafa. Plus tard, il m’a signalé à la police. Mon frère travaille au poste de police locale et était de service ce soir-là. Il m’a immédiatement téléphoné et je lui ai dit ce qui s’était passé. Il a dit : « Tu es très honnête et tu as tout admis. »
Quelques jours plus tard, mon frère m’a dit que le motocycliste qui m’avait signalé à la police avait eu un accident. Sa motocyclette était retenue au poste de police et il devait payer 2000 yuans de contravention. Cet incident a beaucoup fait parler dans notre village.
Dans le passé, ma belle-mère vivait avec nous. Un jour, elle nous a annoncé qu’elle allait déménager dans la famille de son deuxième fils (mon mari est l’aîné) parce que sa femme était une meilleure personne que moi.
Quelques jours plus tard, sa famille est venue nous demander de l’argent pour les dépenses mensuelles de ma belle-mère, ses factures d’hôpital si elle tombait malade, et ses frais de funérailles.
Le jour du déménagement, le frère de mon mari n’a pas seulement pris les effets de ma belle-mère, il a aussi pris beaucoup de nos biens. Il a même pris du petit bois de notre four en sortant.
Il m’a vraiment mise en colère. Je lui ai écrit une lettre mentionnant toutes nos conversations et les événements avant et après le déménagement. À la fin, j’ai dit qu’on allait le poursuivre en justice s’il demandait encore de l’argent pour ma belle-mère.
Pendant les quatre années qui ont suivi, il n’a jamais fait mention d’argent.
En tant que pratiquante de Falun Dafa, j’ai réalisé que je devais faire mieux que cela. Finalement, j’ai soulevé l’idée de contribuer au soutien de ma belle-mère avec mon mari. Il était très content et a dit : « Allons-y ce soir. »
Nous avons rendu visite à mon beau-frère et lui avons donné quatre ans d’allocation mensuelle pour ma belle-mère. Il était tout d’abord sous le choc, mais a vite compris pourquoi j’avais changé : je pratique le Falun Dafa. Quelques jours plus tard, il m’a dit qu’il avait commencé à lire le Zhuan Falun.
Traduit de l’anglais