(Minghui.org) Cela fait vingt et un ans que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale présentée au public en Chine en 1992.
La persécution, cependant, demeure toujours aussi cruelle dans toute la Chine.
Ce rapport se penche sur la prison pour femmes et la prison pour hommes de la province du Jiangxi, où les autorités utilisent tous les moyens possibles pour tenter de « transformer les pratiquants de Falun Gong emprisonnés », c'est-à-dire les torturer pour qu'ils se soumettent et renoncent à leur croyance.
Les gardiens de prison incitent souvent les détenus criminels, principalement des meurtriers et des toxicomanes, à les aider à torturer les pratiquants en leur offrant des réductions de peine.
Vous trouverez ci-dessous des méthodes de torture utilisées dans la prison pour femmes du Jiangxi.
Accrochées par les poignets
Dans cette torture, une pratiquante est pendue par les poignets de diverses façons. Parfois, les mains de la pratiquante sont levées au-dessus de sa tête et attachées ensemble à une corde fixée à un endroit élevé, comme un cadre de fenêtre. Son corps reste droit lorsqu'il est suspendu ainsi. Ses orteils touchent à peine le sol et le poids de son corps exerce une tension extrême sur ses poignets, ce qui provoque une douleur atroce.
D'autres fois, les mains de la pratiquante sont menottées derrière son dos. Les gardes attachent alors une corde aux menottes et la corde est attachée à un endroit élevé. La pratiquante est tirée vers le haut par la corde avec son corps à l'horizontale par rapport au sol.
Les bras de Mme Zhang Yuzhen sont handicapés à vie à cause des tortures qu'elle a subies en 2005. Après avoir été suspendue pendant près de deux jours, les ligaments et les tendons de ses épaules et de ses bras ont été endommagés.
Mme Jiang Lanying a subi ces tortures à plusieurs reprises. Elle a été menottée à un cadre de fenêtre et suspendue pendant vingt-quatre heures. Les détenues lui ont mis des produits irritants dans les yeux et lui ont bourré ses chaussettes sales dans la bouche pour la tenir éveillée.
Mme Huang Yongdi a également été torturée avec cette méthode.
De longues heures à rester debout
La première chose que les autorités pénitentiaires font aux pratiquantes nouvellement admises est de les obliger à rester debout pendant une longue période et de les priver de sommeil. Les pratiquantes travaillent dans les ateliers de la prison de 6 heures du matin jusqu'au soir. Après leur retour dans leur cellule, elles doivent rester debout jusqu'à minuit pendant que les autres prisonnières se lavent et s'endorment. Certaines pratiquantes doivent même rester debout 24 heures sur 24 sans se laver ni prendre de douche.
Mme Wang Fengying, qui avait 75 ans lorsqu'elle a été emprisonnée, devait rester debout tous les jours jusqu'à minuit.
Mme Li Liefeng, qui avait la cinquantaine au moment de son incarcération, a dû rester debout 24 heures sur 24 pendant deux mois. Ses jambes étaient très enflées. Mme Li a également subi d'autres tortures. Elle a rapidement été hospitalisée et est morte en 2014, quatre ans après sa libération.
La camisole de force
Les pratiquantes sont attachées et suspendues. Cette torture provoque souvent des douleurs atroces à la victime.
Mme Yang Danhe et Mme Lu Sanxiu ont été soumises à cette torture.
Illustration de torture : la camisole de force
Exposées au froid glacial
Les jours de grand froid, les pratiquantes sont dépouillées de tous leurs vêtements, à l'exception de leurs sous-vêtements, et on les force à se tenir debout dans les couloirs et à être exposées à l'air froid. Parfois, elles sont placées dans leur cellule avec tous les ventilateurs en marche et les fenêtres ouvertes.
En hiver, les gardes ont jeté la couette de Mme Ge Ling et lui ont confisqué sa veste matelassée. Le froid intense lui a causé des convulsions et a endommagé sa moelle osseuse. On a failli lui amputer un membre. Mme Ge a demandé à plusieurs reprises par écrit aux gardes d'appeler sa famille pour qu'ils lui envoient une autre couette. Les gardes ont refusé de le faire.
Banc du tigre
Les gardes ordonnent aux pratiquantes de s'asseoir sur le « banc du tigre », les jambes attachées par des sangles et les chevilles soulevées sous un tas de briques. Les pratiquantes sont torturées pendant longtemps et perdent souvent connaissance ou sont en état de choc à cause de la douleur atroce.
Illustration de torture : le banc du tigre
Mme Liu Baozhen, Mme Xiao Jin, Mme Tang Daofang, Mme Zhu Zhiying, Mme Lo Jianrong, Mme Fu Shujiao, Mme Yang Zhihua et Mme Li Ruo ont toutes été torturées sur un banc du tigre.
Autres tortures
Les gardes obligent certaines pratiquantes à écrire des déclarations pour diffamer le Falun Gong ou à copier les règles de la prison jusque tard dans la nuit. Elles se voient également refuser l'accès aux toilettes.
Les mêmes tortures sont également utilisées dans la prison pour hommes du Jiangxi
Les pratiquants de la prison pour hommes du Jiangxi sont obligés de rester debout toute la nuit et de continuer à travailler dans les ateliers le lendemain. Parmi les autres tortures, on compte le fait d'être accroché par des menottes, de se faire mettre une camisole de force, le lit de mort, le banc du tigre, se voir refuser l'accès aux toilettes ou ne pas pouvoir se laver.
Le « lit de mort » est un lit spécial. Les quatre membres du pratiquant sont enchaînés aux quatre pieds du lit, de sorte qu'il est écarté et ne peut pas bouger. Il y a un trou dans le lit, sous lequel un pot de chambre est placé pour recueillir l'urine et les selles du pratiquant, car la torture dure souvent pendant des jours ou des semaines. Les gardes nourrissent de force les pratiquants par les narines, ce qui a entraîné la mort de nombreux pratiquants.
Cela fait plus d'un an que M. Zhu Guoxin a été libéré de prison. Il marche toujours avec une béquille et ne peut pas se mettre debout tout seul. Pendant ses trois années d'incarcération, M. Zhu a souvent été mis à l'isolement avec peu de nourriture. Les gardiens jetaient parfois délibérément sa nourriture dans les toilettes devant lui. Pendant plus d'un an, il a fait une grève de la faim pour protester contre ces abus. Il a été torturé sur un banc du tigre et, alors qu'il était immobilisé, les gardes laissaient la porte ouverte, de sorte qu'il était entouré de nuées de moustiques. À un moment donné, M. Zhu a été hospitalisé et a développé des escarres en raison du manque de soins.
M. Huang Xing et M. Wang Sirong ont également été torturés dans la prison pour hommes du Jiangxi.
Voir aussi :
Violation des droits humains dans la prison pour femmes de la province du Jiangxi
Les bras et les mains de Mme Zhang Yuzhen handicapés par la torture
La pension d'une retraitée de 78 ans est saisie après trois ans d'emprisonnement
Mme Liu Baozhen torturée à la prison pour femmes de Jiangxi
Une pharmacienne à nouveau emprisonnée pour sa croyance, interdite de visites familiales
Traduit de l’anglais