(Minghui.org) Deux habitantes du canton de Qingyuan, dans la province du Liaoning, ont été condamnées le 6 septembre 2020 pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Ma Fengju, 49 ans, et Mme Liu Yunying, 59 ans, ont été arrêtées le 25 septembre 2019 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. La police a giflé Mme Ma au visage et a tenté de relever ses empreintes digitales lors de leur interrogatoire. Elle a souffert d'une dangereuse hypertension et d'un trouble cardiaque après avoir été envoyée au centre de détention de Fushun. Elle était également étourdie et avait du mal à garder son équilibre lorsqu'elle marchait.
La police a soumis les affaires des pratiquantes au parquet du district de Wanghua le 30 octobre 2019. Bien que le procureur ait renvoyé les dossiers au 30 décembre 2019 en raison de preuves insuffisantes, la police a refusé de libérer les pratiquantes et a présenté une deuxième fois leurs affaires. Le procureur a ensuite inculpé les pratiquantes et a transféré leurs dossiers au tribunal du district du Wanghua.
Après pratiquement un an de détention, les deux femmes ont été jugées le 26 août 2020. Leurs deux avocats ont plaidé non coupables en leur faveur et les pratiquantes ont également témoigné pour leur propre défense. Le président du tribunal, Kong Hang, n'a pas autorisé leurs familles à assister à l'audience, invoquant l'épidémie de coronavirus.
Le juge a annoncé les verdicts contre les pratiquantes quelques jours plus tard : Mme Ma a été condamnée à deux ans et demi et à une amende de 8000 yuans et Mme Liu a écopé de deux ans avec une amende de 5000 yuans. Les deux femmes ont fait appel de ces peines de prison.
Mme Ma et Mme Liu souffraient toutes deux de graves maladies, y compris des affections cardiaques et pulmonaires. Leur santé s'est rapidement améliorée après avoir commencé le Falun Gong. Mme Liu a pu de nouveau travailler et a gagné suffisamment de revenus pour payer les dettes de sa famille.
Mme Ma a pu se défaire de ses rancunes envers sa belle-mère et s'est bien occupée d'elle lorsqu'elle est tombée malade.
Voir aussi :
Deux femmes toujours détenues après que le procureur a retourné leur dossier
(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)
Traduit de l'anglais