(Minghui.org) Mme Zhou Yuzhu, qui a près de 80 ans, de la ville de Yitong, dans la province du Jilin, pratique le Falun Gong depuis plus de vingt ans. Bien qu’elle ait déménagé il y a plusieurs années, les autorités de la ville ont néanmoins tenté de la forcer à renoncer à sa croyance dans le cadre de la campagne nationale « Plan zéro » du Parti communiste chinois (PCC), visant tous les pratiquants figurant sur la liste noire du gouvernement. Son fils l’a défendue et a résisté au harcèlement.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle et méditative que le régime communiste chinois persécute depuis vingt-deux ans.
Mme Zhou a reçu le premier appel téléphonique du poste de police de la ville de Yitong à la fin juin 2021. Elle a raccroché après avoir pris conscience que c’était les autorités locales qui la harcelaient.
Lorsque le fils de Mme Zhou est retourné dans la ville de Yitong pour un voyage d’affaires en juillet 2021, il est resté dans l'appartement vide de sa mère. Une heure après son arrivée, vers 22 h, un groupe de personnes a frappé à la porte. Ils ont d’abord prétendu qu’ils étaient du comité résidentiel, puis ont dit qu’ils étaient du poste de police local. Le fils de Mme Zhou n’a pas ouvert la porte. Lorsque les agents sont partis vers minuit, deux d’entre eux sont restés dehors toute la nuit.
À 8 h le lendemain matin, lorsque le fils de Mme Zhou a ouvert la porte, deux policiers se sont précipités à l’intérieur, prenant des photos et fouillant chaque pièce. Ils pensaient que Mme Zhou était de retour et tentaient d’obtenir sa signature sur une déclaration de renoncement au Falun Gong.
Le fils a essayé pendant plus d’une heure de faire entendre aux policiers de ne pas harceler sa mère. Il a proposé de signer la déclaration à sa place, mais les agents ont insisté pour obtenir la signature de Mme Zhou.
Finalement, les agents ont accepté de laisser le fils parler à sa mère avant de les recontacter.
Le fils de Mme Zhou a dit que la police savait que ce qu’ils faisaient était illégal. Comme il avait un paquet de cigarettes dans son pantalon, les policiers ont pensé qu’il s’agissait d’un enregistreur et ont insisté pour s’assurer qu’il n’enregistrait pas la conversation.
La persécution du Falun Gong n’a aucune base juridique
Après que le fils de Mme Zhou lui a raconté ce qui s’était passé, elle a déclaré que la pratique du Falun Gong avait guéri ses nombreuses maladies et lui avait sauvé la vie. Elle ne signerait jamais la déclaration, et personne ne devrait la signer en son nom.
Le fils a consulté des avocats et a appris que la persécution du Falun Gong n’avait aucune base juridique et que la liberté de croyance était protégée par la loi.
Il a également appris que c’était la police qui avait violé la loi en s’introduisant dans sa résidence, en la fouillant et en prenant des photos sans mandat.
Le harcèlement continue
Les autorités locales ont continué à appeler Mme Zhou et lui ont ordonné de renoncer à sa croyance. Comme Mme Zhou restait déterminée, les fonctionnaires lui ont alors dit que si elle ne signait pas la déclaration, ils devaient la filmer allongée dans son lit. Soupçonnant que les fonctionnaires prévoyaient d’utiliser la vidéo pour calomnier le Falun Gong, Mme Zhou a de nouveau refusé. Les fonctionnaires lui ont alors demandé à la prendre en photo ou de demander à son fils de signer la déclaration à sa place. Elle a refusé d’obtempérer.
Entre-temps, les autorités ont menacé de suspendre la pension de Mme Zhou. Son fils leur a dit : « Si sa pension est suspendue, nous vous poursuivrons en justice ! » Les autorités ont abandonné leurs poursuites contre Mme Zhou.
Bien qu’ils n’aient pas réussi à forcer Mme Zhou à obtempérer, les fonctionnaires ont menti aux pratiquants détenus au centre local de lavage de cerveau en leur disant qu’elle avait signé les déclarations, afin d’inciter d’autres pratiquants à céder.
Traduit de l’anglais
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