Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Le chemin que j’ai parcouru (5e partie)

10 novembre 2021 |   Écrit par Li Li, une pratiquante de Falun Dafa en Chine (article posthume)

(Minghui.org) Mme Li Li était originaire de la province du Heilongjiang. Elle a eu une vie difficile, perdant sa mère d’une maladie inconnue en 1992, et son frère d’une tumeur au cerveau en 1994. Elle s’est mariée en 1981 et a été victime de violences domestiques pendant la majeure partie de son mariage. Son mari a eu des aventures extraconjugales, a fini par divorcer en 1996 et a rapidement épousé la veuve de son frère décédé.

Malgré les difficultés et les peines de cœur, Mme Li s’en tenait au principe du Falun Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et même son ex-mari l’a protégée lorsque le Parti communiste chinois (PCC) a commencé à persécuter le Falun Dafa en 1999. Un de ses amis, un journaliste de télévision, avait l’intention de l’interviewer et de lui faire accuser le Falun Dafa d’avoir brisé son mariage avec Mme Li. Il a fermement refusé la demande d’interview de son ami. Pendant que Mme Li était détenue pour sa croyance, il a gardé ses livres de Falun Dafa dans un endroit sûr. Après qu’elle a été libérée, mais contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter d’autres arrestations, il s’est bien occupé de leur fils.

Mme Li est ensuite décédée des suites de la persécution. Cette série en dix parties est le récit qu’elle a fait de son histoire.

***

Bien que j’ai connu la misère et le malheur, je suis restée joyeuse et j’ai été gentille avec ceux qui me maltraitaient.

(Suite de la 4e partie)

Faire face aux interférences : Les premières conférences du Maître

Cela a été difficile lorsque le Maître a commencé à répandre le Fa, d’autant plus qu’il y avait de grandes interférences des démons. Depuis que le Maître a commencé son enseignement, toutes sortes de pratiques de qigong désordonnées sont apparues. Les gens n’en avaient jamais entendu parler et ne connaissaient pas leurs noms. Les adeptes de ces pratiques étaient comme des personnes ivres, se déplaçant de manière instable d’un côté à l’autre. La situation dans les parcs était encore plus désordonnée. Parfois, je me rendais au parc Shengli à Changchun pour jeter un coup d’œil. Certains tournaient en rond, d’autres collectaient du qi. L’atmosphère était insupportable.

Il y avait deux personnes que je connaissais qui avaient assisté à la classe du Maître dans les premiers jours : Liu Fengcai et Zhao Jiemin. Au début, ils semblaient très sincères. Plus tard, ils ont parlé aux pratiquants de leurs capacités supranormales. Ils ont parlé et parlé, et ont montré une très forte recherche de capacités supranormales. Puis, ils ont prétendu être meilleurs que tous les autres.

Ils ont montré des interférences démoniaques et ont critiqué le Maître. Ils semblaient être à la recherche de capacités supranormales, qu’ils espéraient obtenir du Maître. Tout cela pour des gains financiers. Ils demandaient des capacités au Maître. Lorsqu’ils n’ont pas pu atteindre leurs objectifs, ils ont calomnié le Maître partout. Je savais que ces gens n’étaient pas droits, donc je n’ai pas beaucoup interagi avec eux. Cependant, d’autres pratiquants m’ont raconté les mauvaises choses qu’ils avaient faites.

L’initiation à la bouddhéité

Après le départ du Maître, j’ai eu un sentiment de perte et je ne savais pas ce que je devais faire. Je n’avais pas compris ce qu’était la vraie cultivation et j’avais oublié certaines des choses dont le Maître avait parlé dans ses conférences. À cette époque, il n’y avait pas d’enregistrement audio ou vidéo ni de livre sur le Falun Dafa.

Ma collègue de travail du Bureau de l’enseignement et de la recherche qui m’avait aidée à obtenir le Fa m’a emmenée chez une autre famille. Ils disaient que cette famille pratiquait une sorte de qigong, et que c’était une bonne pratique.

Je suis allée les voir pour savoir de quoi il s’agissait. Je ne comprenais pas ce qu’ils marmonnaient. Ils prétendaient que c’était un message, mais en réalité c’était le langage cosmique dont le Maître avait parlé. J’étais un peu curieuse à ce sujet, mais je ne me suis pas intéressée à la question.

Ensuite, nous avons acheté une statue de Bouddha en bronze dans un grand temple de Changchun. J’avais peu de connaissances sur le bouddhisme et je n’avais jamais été exposée à des informations religieuses. Lorsque je voyais une statue de Bouddha dans un temple, je l’admirais. Je voulais cultiver la Bouddhéité, mais comment la cultiver, et où trouver un Bouddha ? À cette époque, je traitais encore le Maître comme un maître de qigong ‒ le meilleur, le plus juste et celui que je respectais le plus. Mais je considérais cela comme différent de la cultivation de la bouddhéité.

Ma collègue de travail s’était convertie au bouddhisme et avait accepté de m’emmener dans un temple pour me convertir. Je lui ai demandé quand cela se produirait, et nous avons décidé d’une date. Ce jour-là, j’étais sur le point de partir lorsqu’un professeur du nom de Wang, directeur du Bureau de l’enseignement et de la recherche, s’est approché de moi.

« Li Li », m’a-t-il dit : « aujourd’hui, notre Bureau de l’enseignement et de recherche organise une sortie de printemps au cours de laquelle nous prenons une photo de groupe. Vous devez y assister, et nous devons partir maintenant. » Je lui ai répondu que j’avais déjà d’autres projets. Mais il a insisté pour que je vienne.

J’ai interprété cela comme une interférence dans mon désir de cultiver la Bouddhéité. Plus j’éprouvais de résistance, plus j’allais de l’avant sur le sujet, j’ai donc décidé de ne pas participer à la sortie printanière ou à la séance de photos, mais plutôt d’aller me convertir au temple. Cependant, le Maître m’avait déjà donné une indication pour m’arrêter, qui était en lien avec le principe « pas deux écoles de Loi ». Je ne devais pas aller me convertir. Mais je ne le savais pas à l’époque, et j’ai fini par faire quelque chose de terriblement mal. Cela a été une leçon très douloureuse. Chaque fois que je pensais à cela, je le regrettais et j’étais triste. À quel point étais-je stupide, parce que j’ai échoué à voir la vérité ?

Interférences des forces anciennes : Empêcher les pratiquants d’obtenir le Fa

Le Maître est revenu de Pékin. Nous en avons entendu parler et nous nous sommes empressés de le voir. Cette fois-là, nous avons pris plusieurs taxis. J’étais dans la même voiture que le Maître, et j’étais assise à côté de lui. Le Maître était très sérieux et ne disait pas un mot. Je sentais que je pouvais avoir des problèmes. Le Maître semblait un peu triste. Après un long moment, j’ai demandé : « Maître, qu’est-ce que la conscience principale et qu’est-ce que la conscience secondaire. » Le Maître n’a pas répondu à ma question. À ce moment-là, j’ai baissé la tête comme un enfant qui avait mal agit. Je savais que le Maître n’était pas satisfait de nous tous. En voyant le Maître comme cela, je me sentais mal dans mon cœur, mais je ne savais pas où j’avais mal agi. Nous ne savions pas à quelle situation difficile le Maître était confronté à ce moment-là.

En nous souvenant de cette époque, nous savons que les forces anciennes vicieuses avaient interféré dès le début de la diffusion du Fa par le Maître. Elles avaient pris des dispositions de haut en bas, à tous les niveaux, à propos de tout et tout le monde. Leur façon d’interférer et de nuire empêchait les pratiquants qui avaient obtenu le Fa de devenir de véritables pratiquants à l’époque. Elles avaient essayé tous les moyens et profité de l’état d’esprit peu clair des pratiquants ainsi que de leurs attachements. Une méthode plus vicieuse qu’elles ont exploitée a été d’empêcher les pratiquants ayant une relation prédestinée d’obtenir le Fa sur la question de « pas deux écoles de Loi ». En raison des graves problèmes que de nombreux pratiquants avaient à l’époque, le Maître tenait plus de classes à Changchun. J’ai également décidé de continuer à assister aux cours pour une meilleure compréhension des conférences du Maître.

Au début du mois d’avril 1993, peu de temps avant les cours du Maître, j’ai reçu une lettre m’informant que ma belle-mère avait contracté une maladie grave, probablement un cancer de la gorge. Elle devait venir dans la ville de Shenyang pour une opération chirurgicale et me demandait de préparer de l’argent. Comme Lu était à l’école, je devais m’en occuper. J’ai retiré tout l’argent que j’avais sur mon compte courant, soit environ 3000 yuans, pour ma belle-mère. En y repensant, cependant, j’avais prévu que ma belle-mère assisterait au cours du Maître. C’était une grande occasion et sa maladie pourrait être guérie grâce à cela.

J’assistais à un cours quand elle est arrivée, alors elle et sa fille aînée étaient assises dans l’escalier au sixième étage et m’attendaient. En rentrant après mon cours, j’ai vu ma belle-mère assise là, en train de pleurer et de dire : « Comment se fait-il que je sois venue ici ? » En l’entendant dire des bêtises, j’ai soupçonné qu’elle était possédée par un esprit, car je savais qu’elle vénérait toutes sortes de choses.

Le lendemain, je les ai emmenées au parc Shengli. Il y avait une pratiquante avec l’œil céleste ouvert qui pouvait enlever la possession par l’esprit, alors je lui ai demandé de jeter un coup d’œil. Après avoir vu ma belle-mère, cette pratiquante m’a dit en privé : « Ce sont deux belettes jaunes, l’une enroulée autour de son cou et l’autre rampant sur son dos. » Après qu’elle les a retirées, les deux belettes jaunes pleuraient. La manifestation de ce côté était que ma belle-mère était aussi en larmes.

Fin avril 1993, le Maître a tenu une autre session de conférences dans l’auditorium de l’université du Jilin. Ma belle-mère, mon fils Lu Lu et moi-même avons assisté à cette conférence. Le Maître a parlé de « pas deux écoles de Loi ». Il en a expliqué le sérieux dans les moindres détails et l’a souligné à plusieurs reprises. J’ai immédiatement compris : le Maître ne parlait-il pas de moi ? Je savais maintenant que mon problème venait en fait de là. J’ai écouté attentivement les conférences du Maître et j’ai été vraiment claire cette fois. C’est le Fa qui guide la cultivation d’une personne. Alors, le Maître n’est-il pas un Bouddha ? Dans quel autre endroit dois-je aller et chercher ?

Enthousiaste et désolée, j’ai jeté le certificat de conversion et j’ai dit au Maître dans mon cœur : « Maître, je comprends maintenant. Je ne répéterai plus jamais cette erreur. C’est une leçon sérieuse que je n’oublierai jamais. Il faut rester dévoué dans la cultivation et pratique. Je garderai définitivement à l’esprit “pas deux écoles de Loi”. » Après cette session de conférences, j’ai écrit un petit résumé de mon expérience de cultivation : « Maître, je suis dévouée à la bouddhéité et je cultiverai la bouddhéité. »

Après avoir assisté à la conférence du Maître, ma belle-mère était comme une personne différente. Elle avait eu des difficultés à parler auparavant, à cause de ses problèmes de gorge. Maintenant, tout était normal et elle ne ressentait aucune douleur. Avant, elle était en surpoids et avait des difficultés à respirer. Après l’atelier de dix jours, son estomac s’est aplati, elle est devenue plus mince et était pleine d’énergie.

Les frais de scolarité pour la session d’apprentissage du Maître étaient les plus bas. Ils étaient de quarante yuans pour les nouveaux pratiquants et de vingt yuans pour les pratiquants chevronnés. Cela a rendu certains maîtres de qigong jaloux et mécontents. Ils gagnaient moins d’argent à cause de cela. L’Association chinoise de recherche sur le qigong collectait des frais, tout comme l’Association de qigong de Changchun. Il ne restait presque plus d’argent après avoir déduit les frais pour l’établissement. Lorsque le Maître se rendait dans d’autres villes pour donner des cours, le budget pour les dépenses matérielles était très serré. Et il n’y avait pas d’argent pour publier les livres, ce dont j’ai été témoin. Lorsque l’édition des livres a été bloquée parce que le Maître n’avait pas d’argent, je me suis sentie très mal. En regardant le Maître avec des larmes, j’ai pensé : comme j’aimerais avoir de l’argent pour pouvoir aider le Maître. C’était trop difficile pour le Maître ! Je pouvais ressentir les défis auxquels le Maître faisait face à l’époque.

Décision : Cultiver solidement

Une personne s’appelant Xu de Changchun et sa famille ont également assisté à cette session d’apprentissage en 1993. Ils ont commencé à pratiquer et Xu est devenu plus tard un coordinateur du centre des assistants de Changchun. Plus tard, j’ai souvent rendu visite à la famille de Xu à cause de la pratique. En plus de cette session, j’ai également participé à une autre session donnée par le Maître plus tard. En sortant de l’auditorium, j’avais l’esprit clair et une pensée ferme : je vais cultiver solidement.

Comme le Maître continuait de donner des cours, de plus en plus de gens se sont joints à la pratique. Des sites de pratique collective des exercices ont été créés dans les parcs de Changchun. À l’ouest de l’université du Jilin, il y avait un endroit dégagé comme un jardin devant le bâtiment des sciences et de la technologie. Le trottoir était pavé de pierres. Avec, à proximité, un parterre de fleurs en rocaille, c’était très beau. Le Maître s’y est rendu en personne pour nettoyer le terrain et les environs. Puis nous avons établi notre centre de pratique à cet endroit.

(À suivre)

Traduit de l’anglais