(Minghui.og) Selon des rapports sur Minghui.org, au moins vingt et un pratiquants de Falun Gong sont décédés en 2020 alors qu'ils étaient en détention pour leur croyance. Dix-neuf autres ont été persécutés presque à mort et beaucoup d'autres sont toujours incarcérés et torturés.
Comme les autorités se servent de la pandémie comme excuse pour refuser le droit de visite aux pratiquants et dissimulent les tortures qu'elles leur infligent, les familles des pratiquants sont inquiètes pour leurs proches incarcérés.
Nous présentons ci-dessous vingt cas de pratiquants de Falun Gong qui ont été détenus pour avoir maintenu leur croyance.
A. Onze quasi décès dans les prisons
Un homme du Shandong dans un état critique en raison d'une insuffisance cardiaque
M. Guan Zhongji, âgé de 65 ans, ville de Pingdu, province du Shandong, a été arrêté au domicile de son fils dans la ville de Qingdao de la même province en mai 2018 et condamné à sept ans de prison.
Depuis décembre 2019, les autorités de la prison de Jinan ont empêché sa famille de lui rendre visite. En raison des mauvais traitements qu'il a subis sur de longues périodes et des travaux forcés qu'il a dû faire, M. Guan a été admis à l'hôpital pour une défaillance cardiaque en octobre 2020 et se trouve dans un état critique.
La vie d'un homme de Dalian en danger à cause de la torture
Pendant la pandémie en 2020, M. Sun Jun de la ville de Dalian, province du Liaoning, a été placé en isolement dans la prison no 1 de la ville de Shenyang. Parfois, les gardes l'ont battu alors qu'il avait la tête recouverte. Sa famille craint que sa vie ne soit en grave danger.
M. Sun et sa femme Mme Zhang Xia ont été arrêtés en 2016 pour avoir porté plainte contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du régime communiste qui a lancé la persécution. M. Sun a été condamné à sept ans et deux mois en juin 2017 et Mme Zhang à sept ans et cinq mois. M. Sun a d'abord été détenu à la prison de Nanguanling avant d'être transféré à la prison no 1 de la ville de Shenyang.
Shenyang à la fin de 2017, il a été détenu dans le 19e quartier, le plus strictement géré et connu pour sa brutalité envers les pratiquants de Falun Gong. Pour contraindre M. Sun à renoncer à sa croyance, le détenu Wen Tie lui a recouvert deux fois la tête avec un sac en plastique pour l'étouffer. Il a failli mourir à la suite de ces sévices.
Wen Tie a aussi giflé M. Sun avec un soulier. Après que M. Sun s'est évanoui, les gardes ont relevé ses empreintes et ont préparé une déclaration disant qu'il renonçait à sa croyance dans le Falun Gong. Lorsque sa famille a demandé plus tard à la prison de tenir Wen pour responsable, les autorités de la prison ont répondu que leurs caméras de surveillance étaient cassées et qu'ils n'avaient aucune preuve que Wen ait torturé M. Sun
L'avocat de M. Sun a également déposé de nombreuses plaintes contre Wen et le directeur de la prison, mais le parquet local, les tribunaux et le bureau d'administration de la prison ont tous fermé les yeux sur cette affaire.
M. Sun a été transféré au 4e quartier en mars 2018. Le directeur du quartier, Zhang Lin, lui a aspergé les yeux avec de l'eau poivrée. La famille de M. Sun a par la suite discuté avec Zhang et il a admis avoir torturé M. Sun. Zhang a reçu un avertissement interne.
Une femme du Sichuan dans un état critique après une fracture du crâne
Une septuagénaire qui purge une peine de prison pour sa pratique du Falun Gong a eu récemment une grave hémorragie intra-crânienne à la suite des coups des gardiens de prison. Mme Chen Zhiliana a eu une fracture du crâne et de nombreuses blessures à la tête. Elle a été traitée à l'hôpital de police en décembre 2020. Les autorités ont interdit à sa famille de lui rendre visite. Les détails de ses mauvais traitements restent inconnus.
En 2018, le tribunal Emei a condamné Mme Chen de la ville de Leshan, province du Sichuan, à trois ans et demi de prison pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été transférée à la prison pour femmes de Chengdu au début 2020.
Mme Chen a commencé le Falun Gong en 1998 alors qu'elle luttait contre une mauvaise santé et un mariage malheureux. Elle attribue à la pratique le mérite de l'amélioration rapide de sa santé et de lui avoir donné de l'espoir.
Mme Chen s'est rendue à Pékin pour parler en faveur du Falun Gong un an après que le régime communiste a lancé la persécution, mais elle a été arrêtée et détenue plusieurs fois. Les fonctionnaires du gouvernement local l'ont battue et l'ont fait défiler dans les rues pour l'humilier.
En 2003, elle a été condamnée à six ans de prison par le tribunal de Renshou pour avoir parlé aux gens du Falun Gong. Elle a été à nouveau arrêtée en 2015 pour la plainte qu'elle avait déposée contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du régime communiste qui a ordonné la persécution.
Un homme de 83 ans qui purge une peine de sept ans de prison pour sa croyance est dans un état critique
M. Huang Qingdeng, 83 ans, de la ville de Leqing, province du Zhejiang, a été arrêté le 17 avril 2019. Le tribunal l'a condamné à sept ans de prison en mars 2020 et il purge sa peine dans la deuxième prison de Hangzhou. Sa famille a reçu un appel de la prison à mi-novembre 2020 leur disant qu'on l'avait emmené d'urgence à l'hôpital.
Le médecin a déclaré que M, Huang souffrait de six maladies et qu'il pouvait mourir à tout moment, mais il n'a pas obtenu de libération conditionnelle pour raisons médicales.
M. Huang a commencé le Falun Gong en 1998. Il attribue à la pratique le mérite de l'amélioration de sa santé et de lui avoir permis d'être plus positif dans la vie.
Au cours des vingt et une dernières années, il a été arrêté et harcelé plusieurs fois parce qu'il refusait de renoncer à sa croyance.
Un ingénieur emprisonné a eu une défaillance d'organe pendant une grève de la faim
M. Zhou Xiangyang, ancien ingénieur de Tianjin Third Railway Survey et de l'institut Design, avait été condamné à sept ans de prison en décembre 2016. Il a fait une longue grève de la faim dans la prison de Tianjin Binhai (anciennement prison de Gangbei) pour protester contre cette persécution. On l'a emmené à l'hôpital de la prison en octobre 2020 à cause d'une défaillance d'organe ; il est proche de la mort.
Vers février 2019, M. Zhou a subi un gavage brutal qui lui a causé de graves blessures. Chaque fois qu'on le nourrissait, il souffrait de douleurs insupportables.
Son corps a subi de lourdes conséquences à la suite de cette torture à long terme. Habituellement, il était grand et fort, mais il ne pèse plus que 36 kg à présent.
Avant la peine de prison actuelle, M. Zhou a été incarcéré dans des camps de travaux forcés et condamné plusieurs fois à la prison. Lorsqu'il était détenu au camp de travaux forcés de Shuangkou, il a subi plus de vingt fois des sessions de chocs électriques. Une fois, pendant que les gardes le choquaient, ils lui ont demandé : « Est-ce que le Falun Gong est bon ? » Il a répondu : « Le Falun Gong est bon ! » Ils ont continué à le choquer, en cherchant des endroits où sa peau s'était déchirée. La douleur était indescriptible. Les plaies ont duré six mois, elles ont laissé les cicatrices encore clairement visibles dix ans plus tard.
M. Zhou Xiangyang et son épouse Mme Li Shanshan
M. Zhou et son épouse Mme Li Shanshan ont été arrêtés le 2 mars 2015. M. Zhou a été condamné à sept ans de prison et Mme Li à six ans. Le 27 mars 2018, son père, M. Zhou Zhencai, septuagénaire, et sa mère Wang Shaoping ont été tous deux condamnés à un an et demi de prison pour leur croyance dans le Falun Gong et on leur a extorqué 5000 yuans. Son père a été emmené à la prison de Jidong et sa mère à la prison pour femmes de la province du Hebei pour y purger leur peine.
Une femme du Yunnan dans un état critique
Mme Zhang Zhongyi a été condamnée à un an et sept mois de prison pour sa croyance dans le Falun Gong le 3 avril 2020. Elle a eu de graves calculs biliaires et d'autres complications peu après son admission à la prison pour femmes n° 2 de la province du Yunnan. Les autorités de la prison ont émis un avis d'état critique à sa famille, mais ne leur ont pas permis de lui rendre visite.
Mme Zhang, âgée de 66 ans, de la ville de Kunming, province du Yunnan, a été arrêtée à son domicile le 1er septembre 2019 et emmenée dans l'après-midi au centre de détention de la ville de Kunming.
Elle a été jugée au tribunal de district de Xishan par vidéoconférence le 4 mars 2020. Sa famille n'a pas été autorisée à assister. Le 3 avril, le tribunal l'a condamnée à un an et sept mois de prison ainsi qu'à une amende de 2000 yuans.
Mme Zhang est maintenant traitée à l'hôpital de la prison. Les détails sur son état de santé restent flous. Il est prévu qu'elle soit libérée le 31 mars 2021.
Un homme dans un état critique se voit refuser la libération pour raisons médicales
M. Lai Zhiqiang, un chauffeur de taxi dans la cinquantaine, de la ville de Tangshan, province du Hebei, a été arrêté le 31 mars 2016 alors qu'il rendait visite à un autre pratiquant. Il a été condamné à sept ans et a été admis à la prison de Jidong le 17 octobre 2016.
Depuis qu'il a eu une attaque cérébrale en prison en 2019, il est cloué au lit et sans réactions. Lorsque sa femme l'a vu en janvier 2020, un garde a dû le ramener, car il n'avait aucune expression et ne la reconnaissait pas.
On l'a hospitalisé en août 2020 à la suite de ses difficultés respiratoires. Comme il était paralysé, le médecin lui a fait une trachéotomie et a laissé entendre qu'il avait peu de chance de récupérer. Alors qu'il ne pouvait pas bouger, les autorités de la prison ont continué à l'entraver même pendant qu'il était à l'hôpital. Ils l'ont nourri par une sonde. Il avait les lèvres craquelées parce que les gardes ne lui donnaient de l'eau que rarement.
M. Lai, toujours dans un état critique a été ramené en prison le 9 septembre 2020 pour terminer de purger sa peine.
Illustration de torture : menotté et entravé
Depuis un an, la famille de M. Lai a demandé à plusieurs reprises sa libération pour raisons médicales. Les autorités pénitentiaires ont affirmé qu'elles étaient disposées à le libérer, mais la décision avait été annulée par le bureau local de la justice. Lorsque sa famille s'est rendue au bureau de la justice, on leur a refusé l'entrée.
Un homme du Jilin purgeant une peine de onze ans en raison de sa croyance est dans un état critique
Douze jours après son arrestation au mois d'août 2019, M. Liu Qing de la ville de Fuyu, province du Jilin, a été condamné à une peine de onze ans pour sa pratique du Falun Gong. On l'a transféré à la deuxième prison de la province du Jilin le 23 septembre. Deux semaines plus tard, les autorités pénitentiaires ont appelé sa famille pour leur annoncer qu'il était dans un état critique après une attaque cérébrale.
Avant son transfert à la prison, les autorités du centre de détention de Fuyu l'ont battu et lui ont cassé le dos et une côte. Il souffrait énormément et ne pouvait pas se tenir droit. Il avait besoin d'aide pour marcher et ne pouvait pas s'occuper de lui-même.
M. Liu est le seul soutien de sa famille. Son plus jeune enfant était en première année de lycée lorsqu'il a été arrêté.
Un homme en grève de la faim en prison, pour protester contre la persécution, se trouve maintenant dans un état grave
M. Zhang Jing, 46 ans, de la ville de Fuzhou, province du Fujian, a été arrêté le 29 avril 2018, pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Le 13 décembre 2018, le tribunal de district de Cangshan l'a condamné à purger une peine de cinq ans et demi à la prison de Fuqing.
En signe de protestation, il a entamé une grève de la faim en prison. Le 25 septembre 2019, lorsque ses parents lui ont rendu visite, ils ont appris que son poids était passé de 70 à environ 40 kg (155 livres à environ 90 livres).
Les responsables de la prison ont informé ses parents de son hospitalisation le 7 novembre 2019. Lorsque ses parents l'ont vu plus tard dans la journée, il n'avait que la peau et les os et parlait d'une voix basse et faible. M. Zhang a poursuivi sa grève de la faim et on l'a nourri de force.
Après avoir été gavé pendant une année, son état s'est aggravé. En octobre 2020, les responsables de la prison ont dit à sa mère que la vie de son fils était en danger et ils voulaient qu'elle signe un accord de décharge de responsabilité. Lorsque les gardiens ont refusé de la laisser voir son fils, elle a refusé de signer ce papier.
Des gardiens de prison écrasent la tête d'un homme contre le sol pour le faire taire
M. Huang Huajie, ancien expert foncier du gouvernement dans le district de Jiedong, province du Guangdong, a été arrêté le 11 mars 2016. Le tribunal du district de Rongcheng l'a jugé le 1er novembre 2016 et condamné à cinq ans et demi de prison.
Après que M. Huang a été admis à la prison de Sihui, à la suite des ordres fréquents donnés par les gardiens aux criminels de le battre, il a eu le nez et sa bouche en sang.
Comme M. Huang criait souvent « Falun Dafa est bon » pour protester contre les coups, les gardiens lui tenaient la tête en bas et la fracassaient contre le sol pour le faire taire. M. Huang a subi de graves blessures à la tête et au cou et a été hospitalisé.
Une médecin purgeant une peine pour sa croyance tombe dans le coma
Mme Lin Jieping, 62 ans, médecin dans la ville de Jieyangy, province du Guangdong, a été arrêtée le 3 juillet 2017 pour avoir parlé du Falun Gong à des personnes. Elle a comparu au tribunal le 1er mars 2018 et a été condamnée à une peine de quatre ans et demi en mai 2018. On l'a transférée à la prison pour femmes de la province du Guangdong le 13 août 2018.
Lorsque Mme Lin s'est fracturé la jambe, les autorités de la prison ont affirmé qu'elle était tombée.
La prison a informé sa famille en avril 2020 qu'elle devait être opérée à la suite d'une autre fracture. Alors que les gardiens ont dit que cela était dû à sa « marche excessive », sa famille soupçonne les gardiens de dissimuler le fait qu'elle est torturée.
Mme Lin est tombée dans le coma le 19 juillet 2020, en raison d'un déséquilibre électrolytique. Sa famille a demandé qu'elle soit libérée pour raisons médicales et attend la décision de la prison.
B. Sept cas proches de la mort dans les centres de détention
La vie d'un ingénieur retraité en danger un an après sa détention, sa libération sous caution est refusée
M. Zeng Jiageng, ingénieur retraité de 78 ans de la ville de Guangzhou, province du Guangdong, souffre d'hypertension, de problèmes cardiaques, de troubles de la vue et de l'ouïe après un an de détention pour sa croyance dans le Falun Gong.
Malgré ses problèmes de santé, le tribunal du district de Haizhu l'a contraint à un procès et a tenu deux audiences virtuelles, en août 2020 puis en septembre 2020.
M. Zeng Jiageng
M. Zeng a été arrêté le 10 juillet 2019. Il a commencé à ressentir de graves symptômes en août 2019 alors qu'il était détenu dans le premier centre de détention de la ville de Guangzhou. Lors d'un examen médical en septembre 2019, il a été confirmé qu'il souffrait d'une hypertension sévère et d'une hypertrophie du cœur. Il était presque aveugle, pouvait à peine entendre et ne pouvait pas communiquer efficacement avec son avocat. Il était souvent étourdi et sujet à des spasmes incontrôlables.
Après son transfert au centre de détention du district de Haizhu fin février 2020. sa santé a continué à décliner.
Une femme victime d'un accident vasculaire cérébral en détention, forcée de quitter l'hôpital deux semaines après une craniotomie
Mme Ma Huixin de la ville de Anguo, province du Hebei, a été arrêtée le 13 juin 2020. Durant sa détention au centre de détention de la ville de Baoding, elle a eu une hémorragie cérébrale et a été emmenée en urgence le 7 novembre dans le premier hôpital de Baoding. On lui a fait une craniotomie le 10 novembre. Cependant, le 30 novembre 2020, on l'a déplacée de l'hôpital à un centre pour personnes âgées sans le consentement de sa famille.
Le procureur de Gaoyang a inculpé Mme Ma le 5 novembre. Les membres de sa famille ont été avertis qu'elle a été emmenée à l'hôpital le 7 novembre, et qu'ils devaient apporter sa carte d'assurance maladie à l'hôpital. Pour éviter d'être tenues responsables de son état, les autorités du centre de détention leur ont dit qu'elle avait fait une rechute de son ancienne maladie. Son fils n'était pas d'accord, disant que Mme Ma était en bonne santé et qu'elle n'avait jamais eu cette maladie, comme il est prouvé par les résultats de son examen médical juste avant son admission au centre de détention.
Le tribunal de Gaoyang a rendu son jugement le lendemain et a condamné Mme Ma à six mois d'assignation à résidence. Elle a subi une craniotomie le 10 novembre. Le 10 novembre également, son mari, M. Li Feng, s'est rendu au tribunal de Gaoyang et a laissé une lettre au juge Chen Hongqiang demandant son acquittement. Il a envoyé la même lettre au juge Chen et au procureur Wang Dongfang quelques jours plus tard.
Mme Ma a passé quinze jours aux soins intensifs puis a été transférée au service régulier le 22 novembre. Avant que M. Li n'entende le juge et le procureur, une dizaine d'agents du centre de détention et du Bureau de la sécurité intérieure se sont rendus à l'hôpital le 30 novembre pour obtenir sa libération. M. Li lui a rendu visite lorsque les agents sont arrivés. Néanmoins, ils ne sont pas parvenus à un accord.
Lorsque M. Li a appelé l'hôpital quelques jours plus tard, on lui a dit que Mme Ma avait été libérée. Sa famille s'est inquiétée pour elle, mais n'a pu la localiser que le lendemain, lorsqu'ils ont appris qu'elle avait été emmenée dans un centre pour personnes âgées à Anguo.
Une femme du Guandong torturée au point d'être dans un état critique après une autre arrestation pour sa croyance
Mme Zhang Yuzhen de la ville de Zhuhai, province du Guangdong, est invalide et dans un état grave après avoir été détenue plus d'un an en raison de sa croyance.
Mme Zhang, 54 ans, a été attrapée par la police le 12 juillet 2019 lors d'une arrestation d'un groupe de 12 pratiquants. Elle a entamé plusieurs grèves de la faim pour protester contre la persécution au centre de détention no 1 de Zhuhai et a été maltraitée physiquement.
À la suite de tortures précédentes dans un camp de travaux forcés, Mme Zhang, a eu les bras invalides.
Un homme en détention a une insuffisance cardiaque et rénale
Trois mois après avoir été détenu au centre de détention de Dalian, M. Ren Haifei, 45 ans, de la ville de Dalian, province du Liaoning, se bat contre une insuffisance cardiaque et rénale à l'hôpital.
Les agents du poste de police de Ganjingzi ont arrêté M. Ren le 26 juin 2020 et l'ont placé dans le centre de détention. La police a mis à sac son domicile et a confisqué plus de 550 000 yuans en espèces. Il a entamé une grève de la faim pour protester contre la persécution et sa santé s'est détériorée.
Alors qu'il luttait pour sa vie à l'hôpital, la police a transmis son dossier au parquet de Ganjingzi le 18 septembre.
Lorsque sa famille a appelé pour prendre de ses nouvelles, les autorités ont refusé de leur donner des informations et les ont injuriés.
M. Ren Haifei
Après plus d'un an de détention, un homme du Shandong tombe dans le coma
M. Yao Xinren, de la ville de Yantai, province du Shandong, a eu une attaque cérébrale le 22 avril 2020, au centre de détention de Zhangjiagou. Le médecin lui a opéré le cerveau et a fait une trachéotomie. Il est encore dans le coma et se trouve toujours à l'unité de soins intensifs. Quatre agents ont été chargés de le surveiller 24 heures sur 24.
M. Yao a été arrêté au travail vers 8 h 30 du matin le 3 juillet 2019. La police s'est également rendue à son domicile qu'elle a mis à sac.
Une femme âgée développe un cancer dans un centre de détention
Mme Yu Shurong, 71 ans, de la ville de Fushun, province du Liaoning, a été arrêtée le 25 juin 2019. Elle a ensuite été condamnée à trois ans de prison et à une amende de 10 000 yuans. En raison de la pandémie, elle avait été détenue dans un centre de détention puis libérée pour raisons médicales le 13 décembre 2020.
Elle est allée à l'hôpital de cancérologie de Fushun deux jours après sa libération où on lui a diagnostiqué un cancer. Elle a été opérée le 22 décembre. Elle était émaciée et faible.
Mme Yu a été arrêtée et détenue plusieurs fois – deux peines de travaux forcés de trois ans et deux peines de prison, de quatre et trois ans respectivement. Avant sa dernière arrestation, il y a moins d'un an, elle avait été libérée le 6 juillet 2018 de sa peine complète de prison.
Un homme âgé en prison a perdu la vue et sa famille doit lui fournir de l'insuline
M. Zhong Guoquan, 71 ans, de la ville de Mishan, province du Heilongjiang, purge sa peine de trois ans et demi à la prison municipale de Jixi pour sa croyance dans le Falun Gong. À la suite des tortures subies pendant sa détention, il a eu plus de 20 maladies, dont le diabète. Aujourd'hui, il a perdu la vue et a besoin d'injections d'insuline. La prison a dit à sa famille d'acheter l'insuline et de la donner aux médecins de la prison.
M. Zhong a été signalé aux autorités le 4 mars 2020 pour avoir distribué des documents de clarification des faits au sujet du Falun Gong. La police a visionné les images de quatre caméras de surveillance de trois entreprises pour le retrouver, puis l'a arrêté.
À la suite des tortures, il est tombé gravement malade et a été transporté à l'hôpital le 6 juillet 2020. On lui a diagnostiqué 20 maladies, dont le diabète et des maladies cardiaques. Cependant, une semaine plus tard, le 10 août 2020, le tribunal de Mishanl l'a quand même jugé et condamné à trois ans et demi de prison. Il a été emmené à la prison municipale de Jixi le 17 novembre.
C. Un cas de mort imminente dans un centre de lavage de cerveau
Un homme torturé se trouve dans un état grave en une semaine
M. Ding Yuming du district de Huailai, province du Hebei, se trouvait dans un état grave une semaine après avoir été détenu dans un centre de lavage de cerveau.
M. Ding a été saisi et emmené dans un centre de lavage de cerveau le 14 juillet 2020. Le personnel du centre de lavage de cerveau l'a fouillé et lui a confisqué 100 yuans en espèces, ses clés et son téléphone portable. Ils ne lui ont pas donné de literie pendant cinq jours, l'ont affamé et lui ont également interdit de prendre des douches. Lorsqu'il a refusé de regarder les vidéos de propagande calomniant le Falun Gong, les membres du personnel l'ont battu et lui ont frappé la tête et le corps avec leurs chaussures.
M. Ding a été maintenu en isolement pour avoir crié « Falun Dafa est bon » lorsque le directeur du centre de lavage de cerveau est venu lui rendre visite. Les employés ont menacé de le tuer s'il « leur causait plus de problèmes ». Sa fille n'a pas été autorisée à lui rendre visite.
Après des sévices répétés, M. Ding s'est retrouvé dans un état grave et a été hospitalisé le 22 juillet. Depuis, on ne sait pas où il se trouve.
Avant sa dernière arrestation, M. Ding a été condamné à sept ans de prison en 2003 et libéré sous condition médicale en 2008 après avoir développé des problèmes cardiaques et d'hypertension. Il a été arrêté à nouveau en 2017 et condamné à quatre ans supplémentaires alors qu'il travaillait à Pékin. Les autorités lui ont permis de purger sa peine en dehors de la prison en raison de son état de santé.
Voir aussi :
En raison de la persécution de leur croyance, 83 pratiquants de Falun Gong sont morts en 2020
Brutalités commises contre le Falun Gong en 2020 au sein de la persécution du régime communiste
Traduit de l'anglais