(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong ont été la cible d'une persécution brutale en Chine, comme en témoignent les rapports de députés canadiens. Cependant, ils constituent l'un des groupes les plus persévérants face aux attaques du Parti communiste chinois (PCC), a expliqué le député canadien Kenny Chiu dans une récente interview.
M. Chiu est vice-président du Sous-comité des droits internationaux de la personne (SDIR). Lors d'un entretien diffusé par la chaîne NTD le 1er avril, il a déclaré que lors de ses visites à Hong Kong, il a été ému par les manifestations pacifiques des pratiquants de Falun Gong contre la persécution du PCC. Cela lui a rappelé que Hong Kong était autrefois un endroit sûr où les pratiquants pouvaient exprimer leur opinion et dénoncer les brutalités qu'ils avaient subies sous le régime du PCC.
Kenny Chiu est vice-président du Sous-comité des droits internationaux de la personne (SDIR) au Canada.
Hong Kong a perdu sa liberté
M. Chiu a déclaré que la liberté à Hong Kong n'existe plus. En effet, le PCC a resserré son emprise sur la région en utilisant diverses prétextes. Cela inclut la censure des informations, ce qui prive les gens de l'accès aux films, aux émissions de télévision et aux livres. Le flux d'informations est également restreint. En raison de la « Grande Muraille pare-feu de Chine », Google, Facebook et Twitter ne fonctionnent pas sur les téléphones portables chinois ou sur d'autres appareils électroniques dotés d'une connexion Internet.
Le PCC a attiré l'attention du monde entier. Cela s'explique par la façon dont le régime a traité les habitants de Hong Kong. M. Chiu a déclaré que Hong Kong avait perdu la liberté d'information, la liberté de la presse, la liberté d'expression et la liberté de culte.
Il a souligné que non seulement le système politique de Hong Kong est attaqué, mais que la liberté du Xinjiang, du Tibet, de Taïwan et d'autres nations voisines est également menacée.
Le PCC ne représente ni la Chine ni le peuple chinois
M. Chiu a déclaré qu'il était important de faire la différence entre le PCC et la Chine et que le peuple chinois, partout dans le monde, n'est pas identique au régime malveillant du PCC.
Pendant des milliers d'années, la Chine a été reconnue pour sa longue histoire et sa culture évoluée. Le PCC, quant à lui, a été importé en Chine depuis l'Allemagne et l'Union soviétique. Il s'agit d'une entité étrangère qui occupe la Chine depuis environ cent ans.
Les Canadiens instruits, qu'ils soient Canadiens d'origine chinoise ou autres, sauront que le PCC est différent du peuple chinois et n'assimileront pas le régime du PCC à la culture ou à l'histoire de la Chine. Le PCC n'est qu'un parti au pouvoir qui contrôle la Chine depuis 1949 et il ne représente pas la Chine.
Par conséquent, il faut bien comprendre que lorsque quelqu'un critique un gouvernement, cela ne signifie pas que la nation ou son peuple sont attaqués. C'est particulièrement vrai à l'heure actuelle, où les informations et les récits erronés sont légion. Certaines personnes font également des amalgames. Par exemple, le PCC peut affirmer que lorsque le régime est critiqué, la critique s'adresse également à la Chine et à son peuple.
Lavage de cerveau au niveau national et propagande à l'étranger
Selon M. Chiu, le PCC manque de confiance et ne tolère aucune critique. Par conséquent, à part ceux qui ont installé un VPN pour contourner le pare-feu ou ceux qui ont fui ailleurs, plus d'un milliard de Chinois continuent d'être bombardés de fausses informations provenant de la propagande du PCC.
De plus, on peut trouver du contenu pro-PCC sur YouTube au Canada et dans le monde libre. En fait, des opinions officielles du PCC ont été diffusées sur nos médias sociaux et ces affirmations falsifiées ont été propagées sur Twitter.
Il a dit croire que les gens au Canada et dans le monde entier pouvaient voir clair dans tout cela. Le PCC ne représente pas la Chine, les Chinois ou les personnes d'origine chinoise au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde.
Les gens doivent faire la différence et comprendre que le PCC ne représente pas la nation chinoise. En fait, le peuple chinois souffre aussi aux mains du régime du PCC et des dizaines de millions de personnes ont perdu la vie à cause de la brutalité du PCC.
Les sanctions punitives du PCC sont un affront à tous les citoyens
Le 27 mars, le PCC a annoncé des sanctions contre trois personnes aux États-Unis et au Canada, ainsi que contre le SDIR, dont M. Chiu est vice-président. Une telle tentative de menacer des représentants élus dans la société démocratique est étrange. Il s'agit de représailles contre une motion récente du Parlement canadien (motion 266-0) qui a qualifié de génocide la répression des Ouïghours au Xinjiang, en Chine, et de certains autres groupes minoritaires. Les sanctions du PCC sont des représailles contre les sanctions des États-Unis et du Canada qui ont sanctionné les auteurs de violations des droits de l'homme en Chine.
M. Chiu a déclaré que lui-même et d'autres responsables avaient exhorté l'administration de Justin Trudeau à mettre en œuvre la loi Magnitsky afin de sanctionner les responsables du PCC pour leur brutalité. Cela permettrait de réparer l'injustice subie par les victimes.
Les représailles du PCC visent les membres élus du parlement. En s'attaquant aux membres élus du parlement, le PCC s'attaque à tous les Canadiens, car leurs représentants ont adopté la motion à l'unanimité.
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Traduit de l'anglais
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