(Minghui.org) Plusieurs séances de lavage de cerveau ont eu lieu récemment dans notre district et notre région, et de nombreux pratiquants ont été forcés d'y participer. Sous les menaces et les ruses des autorités, certains pratiquants, y compris certains ayant bien fait la clarification de la vérité, ont signé des déclarations de garantie contre leur gré, promettant de ne plus pratiquer le Falun Dafa. J'ai été attristé d'entendre cela, et je voudrais partager mon expérience de contrer le harcèlement du Parti communiste chinois (PCC) en septembre dernier.
J'ai lu un article de partage d'expériences intitulé « Sauvegarder notre dignité divine avec nos vies » juste avant que le harcèlement du PCC ne commence. L'article m'a profondément impressionné.
Le lendemain, vers midi, je cuisinais dans mon restaurant très fréquenté, lorsque le chef de notre village et le secrétaire local du PCC sont venus me dire que quelqu'un des autorités voulait me parler. Un groupe de huit personnes est arrivé environ dix minutes plus tard. J'ai reconnu l'une d'entre elles comme étant une agente de police de la Division de la sécurité intérieure.
J'ai arrêté de cuisiner et j'ai demandé pourquoi ils étaient venus. L'un d'eux a dit : « Trouvons un autre endroit pour parler. Il y a trop de monde ici. » J'ai répondu : « Je n'ai rien à cacher. Parlons ici. » Ils ont insisté pour aller ailleurs. Comme j'hésitais, je me suis souvenu du titre de l'article : « Sauvegarder notre dignité divine avec nos vies ». Je me suis immédiatement senti rassuré et n’ai pas objecté au fait d'aller ailleurs avec eux.
Nous sommes allés dans une autre pièce. Ils se sont assis et m'ont demandé de m'asseoir également. J'ai refusé et leur ai dit : « Je ne veux parler à personne sans connaître son identité. Pourriez-vous vous présenter chacun à votre tour ? »
Ils se sont regardés avec embarras. Le premier a dit qu'il était untel ou untel de la Commission des affaires politiques et juridiques du canton. Le second a dit qu'il était de la Division de la sécurité intérieure. J'ai dit que je le reconnaissais, car il était déjà venu manger dans mon restaurant. Les autres se sont regardés avec surprise avant de se présenter.
Après qu'ils ont terminé, j'ai demandé pourquoi ils étaient venus. Ils ont dit que leurs supérieurs voulaient que je suive un cours, et que tout ce que j'avais à faire était de signer quelque chose à la fin du cours. Si je coopérais, mon nom serait retiré d'une liste. J'ai demandé qui était leur superviseur, mais ils n'ont pas voulu me le dire.
J'ai dit : « Je sais ce que vous essayez de faire. Vous essayez de me piéger. » Le chef du village m'a interrompu et m'a dit : « Ne dites pas “piéger”. Les chefs font cela pour votre bien et celui de votre famille. » Je n'étais pas d'accord : « La police locale est venue avant le 18e Congrès national et m'a dit qu'elle me retirerait de la liste si je restais chez moi pendant la session du Congrès. C'était il y a de nombreuses années. M'avez-vous retiré de la liste ? Je n'ai jamais rien fait d'illégal. Pourquoi devrais-je être sur une liste ? Pourquoi promettre de me retirer de la liste ? »
Le chef du village a répondu : « Vous êtes sur la liste noire tant que vous pratiquez le Falun Dafa. Cela vous affectera, ainsi que vos enfants. Ils ne pourront pas travailler comme employés du gouvernement. »
J'ai répondu : « Je suis un citoyen respectueux des lois et je pratique le Falun Dafa ouvertement. Tous les villageois savent que je suis une bonne personne. Ils viennent tous manger dans mon restaurant, parce qu'ils me font confiance pour utiliser des ingrédients de qualité. Une liste noire ? Je ne me soucie pas de travailler pour un quelconque bureau gouvernemental, comme vous. » Ils sont restés sans voix. Le secrétaire de la branche du PCC a essayé d'arrondir les angles. Voyant mon refus de coopérer, ils ne savaient pas quoi faire.
Alors que notre conversation était dans l'impasse, ma femme est entrée et a dit : « Vous avez parlé trop longtemps ! Ne peux-tu pas en finir rapidement ? Il y a beaucoup de clients qui attendent ! Dépêche-toi de te mettre à cuisiner ! » Ils ont compris qu'il fallait conclure et sont partis précipitamment.
Mais ils n'ont pas complètement abandonné. Le chef du village et le secrétaire du Parti ont demandé à mon père et à mes oncles de me persuader d'aller au cours. J'ai raconté à mon père et à mes oncles les faits concernant les auto-immolations mises en scène sur la place Tiananmen ainsi que d'autres faits concernant le Falun Dafa. Mon quatrième oncle m'a averti que le gouvernement pourrait prendre des mesures contre moi. Je lui ai répondu que je n'avais rien fait de mal et que je n'avais donc pas peur.
Après que les autorités locales ont échoué à me faire participer au dernier cours de lavage de cerveau, personne d'autre n'est venu m'en parler. Les autorités de notre village et du district ont demandé à mon père de me parler, mais mon père était déjà au courant de la persécution du Falun Dafa par le PCC et avait démissionné de toutes les organisations communistes auxquelles il avait adhéré. Il m'a simplement dit de me protéger.
Parce que je m'en suis fermement tenu au Fa en leur parlant, j'ai ressenti la puissance du Fa et n’ai accordé aucune importance à la perversité. Si les disciples de Dafa pendant la période de la rectification de Fa traitent la persécution perverse avec des conceptions humaines, nous ferons honte à Dafa et à nous-mêmes et le regretterons plus tard. La perversité profite des failles de nos conceptions humaines pour infliger la persécution, mais cela ne nous donne-t-il pas une excellente occasion d'éliminer nos conceptions humaines ? Si nous pouvons briser la restriction des conceptions humaines avec une forte détermination et faire face à la persécution avec des pensées droites, ne serait-ce pas notre façon de préserver notre dignité divine avec nos vies ?
Ce qui précède est ma compréhension limitée. N'hésitez pas à me signaler ce qui n'est pas approprié.
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Traduit de l'anglais