(Minghui.org) Le 30 mars, le département d'État américain a publié l’Édition 2020 de ses Rapports sur les pratiques relatives aux droits de l'homme par pays. La section consacrée à la Chine met en lumière les violations des droits de l'homme commises par le Parti communiste chinois (PCC), notamment à l'encontre des pratiquants de Falun Gong et des avocats spécialisés dans les droits de l'homme.
Les droits de l'homme sont universels
Le département d'État des États-Unis
Le 30 mars, lors d'une conférence de presse, Antony Blinken, secrétaire d'État américain, a dit : « Les États-Unis sont déterminés à travailler avec leurs alliés et partenaires pour que les auteurs de ces actes odieux rendent des comptes. »
M. Blinken a dit que la simple publication du rapport ne suffit pas. Il a expliqué : « Ces rapports annuels sur les droits de l'homme sont importants, mais bien sûr, ils ne sont pas suffisants. Nous utiliserons un large éventail d'autres outils pour mettre fin aux abus et obliger les auteurs à rendre des comptes. L'une des façons d'y parvenir est de travailler avec le Congrès des États-Unis, qui a adopté des lois conférant de nouveaux pouvoirs pour sanctionner les auteurs de violations des droits de l'homme, comme la loi Magnitsky, l’acte de 2016 sur les droits de l’homme et la démocratie à Hong Kong, et d'autres textes législatifs importants, et qui continue de faire preuve d'un engagement bipartite en faveur de la promotion des droits de l'homme. »
M. Blinken a ajouté : « L'un des principes fondamentaux des droits de l'homme est qu'ils sont universels. Tous les individus sont habilités à bénéficier de ces droits, quels que soient leur lieu de naissance, leurs croyances, les personnes qu'ils aiment ou toute autre caractéristique. Les droits de l'homme sont également co-égaux ; il n'existe aucune hiérarchie qui rendrait certains droits plus importants que d'autres. »
Les atrocités commises contre les pratiquants de Falun Gong et les avocats
La section de 79 pages sur la Chine mentionne les prélèvements forcés d'organes : « ...des militants et certaines organisations ont continué à accuser le gouvernement de prélever de force des organes sur des prisonniers d'opinion, notamment des personnes qui adhérent à une religion et à une spiritualité comme les pratiquants de Falun Gong et les détenus musulmans du Xinjiang. »
En ce qui concerne les arrestations et les détentions illégales, le rapport indique que les autorités chinoises ont eu recours à la détention administrative pour intimider ceux qui défendent la politique et la religion et pour empêcher les manifestations publiques : « Les formes de détention administrative comprenaient le traitement obligatoire de désintoxication (pour toxicomanes), la “détention et la formation” (pour délinquants mineurs) et les centres d'“éducation juridique” pour les militants politiques et ceux qui adhèrent à une religion, plus particulièrement les pratiquants de Falun Gong. »
Les avocats spécialisés dans la défense des droits de l'homme ont également été pris pour cible. Certains de ces avocats ont vu leurs licences professionnelles suspendues ou révoquées par le gouvernement chinois, car ils avaient pris en charge des affaires sensibles, notamment la défense de dissidents prodémocratie, des militants des églises de maison, de pratiquants de Falun Gong ou des détracteurs du gouvernement. Plus précisément, les autorités ont utilisé le processus d'examen annuel des licences administré par la All China Lawyers Association pour retenir ou retarder le renouvellement des licences professionnelles des avocats.
En mai 2018, après environ vingt ans de pratique du droit, la radiation de Qin Yongpei par le barreau est un bon exemple. Selon le rapport : « En mai [2020], les autorités de Nanning ont jugé Qin Yongpei à huis clos, sans permettre à son avocat d'y assister ; en décembre, il n'y avait aucune mise à jour sur l'issue du procès [...]. Qin Yongpei a travaillé sur plusieurs affaires de droits de l'homme, y compris celles des avocats “709” (en référence à la répression gouvernementale à l'échelle nationale contre les avocats des droits de l'homme et d'autres défenseurs des droits qui a débuté le 9 juillet 2015) et les pratiquants de Falun Gong, aidé de nombreuses personnes indigentes et vulnérables, et rendu publiques les fautes commises par les hauts responsables du gouvernement et du PCC. »
« Gao Zhisheng, un avocat spécialiste des droits de l'homme, a disparu à de multiples reprises et est porté disparu depuis 2017. »
M. Bian Lichao, un pratiquant de Falun Gong a été cité dans le rapport. M. Bian était un enseignant exceptionnel du lycée Kailuan no 10 de la ville de Tangshan, province du Hebei. Il a été condamné à douze ans de prison en 2012 et envoyé à la prison de Shijiazhuang.
Selon les rapports de Minghui, Mme Bian Xiaohui, la fille de M. Bian, a demandé justice pour son père, elle a été condamnée à trois ans et demi de prison en avril 2015, et un mois plus tard, Mme Zhou Xiuzhen, la femme de M. Bian, était condamnée à quatre ans de prison. Les détentions, la torture, le harcèlement et le stress ont eu de lourdes conséquences pour Mme Zhou, qui est décédée le 19 avril 2020.
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Traduit de l'anglais
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