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Le chef du PCC du village a finalement fait le bon choix après avoir compris la vérité

8 avril 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Depuis que Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du PCC (Parti communiste chinois), a commencé la persécution du Falun Dafa en juillet 1999, San, le chef de la branche locale du PCC dans mon village, a aidé le PCC dans cette persécution.

Les pratiquants n'ont cessé de lui clarifier les faits, mais il n'a pas changé.

San a dénoncé les pratiquants à plusieurs reprises

En 2000, je suis rentrée chez moi du centre de détention où j'avais été détenue illégalement.

Ma famille possédait une clinique. Une fois, lorsque deux patients sont venus nous rendre visite, San, le chef de la branche du PCC de notre village, est allé à la mairie et nous a signalés au directeur.

Il a rapporté que certains pratiquants de Falun Dafa étaient chez moi pour « s'engager dans une intrigue de groupe ». Un pratiquant de mon village, qui se trouvait à la mairie pour affaires, a entendu cela.

Je me suis rendue à la maison de San. Quand il m'a vue, son visage est devenu rouge. J'ai dit : « Les personnes qui sont venues chez moi étaient des patients. Savez-vous qui a signalé leur visite au directeur du canton ? »

Il n'a fait que répéter ma question : « Qui les aurait signalés ? » Sachant qu'il n'avait pas le courage de l'admettre, je ne voulais pas l'embarrasser ou le blâmer.

Au lieu de cela, je lui ai dit : « Si vous le découvrez, dites-lui les faits et encouragez-le à ne plus faire quelque chose d'aussi mauvais et d'aussi stupide. Tout le monde dans notre village sait comment se comportent les pratiquants de Falun Dafa. Vous devez protéger ces bonnes personnes. » Il m'a regardée et n'a pas dit un mot.

Une autre fois, San est allé chez un pratiquant et l'a vu passer un DVD qui montrait la vérité à propos de Dafa à quelqu'un d'autre. San est allé au poste de police et l'a signalé.

Un policier est venu et a dit : «  Que regardes-tu ? Ne le montre pas à quelqu'un d'autre ! » Le pratiquant a compris que ce devait être San qui avait parlé à la police, alors il est allé lui clarifier la vérité.

Même si San n'a rien dit à haute voix, il a continué à faire des choses horribles en coulisses. Quand il voyait des banderoles que les pratiquants avaient installées, il les arrachait.

Lorsqu'il trouvait des autocollants de Dafa sur des poteaux électriques, il les grattait ou les arrachait et les signalait à la police. Lorsqu'il voyait des pratiquants âgés qui distribuaient des documents pour clarifier la vérité, il prenait les brochures et fouillait leurs sacs.

Il a même amené la police à arrêter des pratiquants à leur domicile. Il a été impliqué dans de nombreux incidents de ce type.

Certains pratiquants m'ont dit : « N'ayez pas d'espoir pour lui. On ne peut pas l'aider, et il ne mérite pas de l'être. »

Le Maître m'a éveillée pour que je ne renonce pas à lui

Je comprenais ce qu'ils ressentaient. En fait, San était aussi impliqué dans la persécution de ma famille.

Il a aidé la police et le personnel du Bureau 610 qui ont fait une descente chez moi. Ils ont volé les médicaments de ma clinique et ont emporté des dizaines de milliers de yuans en espèces, qui étaient le capital que nous utilisions pour faire fonctionner la clinique et soutenir notre famille.

Ils ont arrêté mon mari et l'ont à nouveau envoyé dans un camp de travail. San a été impliqué à chaque étape du processus.

Pendant un moment, j'ai été vraiment déçue par lui et j'ai pensé qu'il était peut-être le genre de personne que l'on ne pouvait pas aider. Mais en tant que pratiquante, je savais que je devais faire ce que Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, demandait et ne pas le détester. Au contraire, je devais l'aider.

Un jour, San est venu chez moi et a dit : « Dans les prochains jours, les dirigeants du canton iront chez tout le monde pour voir s'ils pratiquent toujours le Falun Dafa. Tu devrais leur dire d'enlever leurs photos de ton professeur ou elles seront toutes confisquées. »

« N'êtes-vous pas en train de coopérer avec le PCC pervers pour faire quelque chose de mal ? » a été ma première pensée. Après réflexion, je savais que je devais m'en tenir aux critères d'une pratiquante et ne pas le blâmer. Au contraire, je devais l'aider en lui clarifiant la vérité.

J'ai dit : « Nous ne pouvons pas enlever les photos de notre professeur. Les pratiquants de notre village ont tous bénéficié de Dafa. Prenez moi, par exemple. Dans le passé, j'avais un mauvais caractère et de nombreux maux. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, je me suis comportée selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et je suis en bonne santé. »

« Maître Li Hongzhi m'a sauvé la vie. On doit toujours respecter son Maître comme on respecte son père. Qui a le droit d'interférer quand je pratique selon ma croyance dans ma propre maison ? La Constitution protège la liberté de croyance. »

Il a répondu : « Si vous ne le faites pas, que se passera-t-il s'ils le voient ? »

J'ai répondu : « Ce n'est pas grave. J'ai toujours voulu les rencontrer. C'est difficile de le faire alors que le pays est si tendu ! Ce sera une bonne occasion de leur faire connaître la vérité. »

Il a tout à coup changé de ton : « Qui va venir ? Je les ai décommandés. »

Après son départ, j'ai repensé à notre conversation et j'ai réalisé que c'était en fait lui qui avait semé le trouble. Pas étonnant que les autres pratiquants ont dit qu'il ne méritait pas d'être aidé.

Juste au moment où j'allais l'abandonner, j'ai fait un rêve. Il y avait une grosse inondation, je suis sortie en courant de la maison et j'ai vu un océan d'eau devant moi. San était la seule personne que je voyais, et il nageait désespérément. Je lui ai dit de sortir rapidement tout en essayant de le tirer de là. Puis je me suis réveillée.

C'est un Maître compatissant qui m'a dit de ne pas l'abandonner.

Finalement San a fait le bon choix

En étudiant le Fa, ce qui suit a attiré mon attention :

« À l’exception d’une poignée de meneurs pervers qui sont le mal réincarné, nous ne considérons aucun homme comme un démon ; les hommes sont pris en otage par lui. » (« Enseignement de la Loi donné à la conférence de Loi marquant le dixième anniversaire de la création du site Internet Minghui »)

Je savais que le Maître m'éveillait. Je me suis tournée vers l'intérieur : j'avais encore une mentalité égoïste d'autoprotection et c'est pourquoi j'avais formé une conception à propos de San.

Le Maître a dit :

« La Loi juste est transmise,

Dix mille démons font entrave,

Sauver les êtres,

Changer de conceptions,

Ce qui est pourri est éliminé,

Lumière et éclat apparaissent.

(« Nouvelle naissance », Hong Yin)

Le Maître nous a dit que tous les êtres humains de ce monde, à l'exception de quelques grands méchants du PCC et de ceux qui ont commis de nombreux actes mauvais, mais refusent de se repentir, sont des vies qui attendent d'être sauvées.

Il est de notre responsabilité de ne renoncer à aucune vie et de ne pas mêler des sentiments et des conceptions personnelles au sauvetage des vies. Nous devons donner aux gens l'occasion de faire un choix. Ensuite, c'est à chaque individu de décider s'il veut être aidé. Dès lors, j'ai cherché toutes les occasions de clarifier la vérité à San.

Mes parents sont tous deux octogénaires. Parce qu'ils pratiquent le Falun Dafa, les responsables du village ont fait en sorte qu'ils ne reçoivent pas l'allocation de subsistance pour les faibles revenus.

Mon père en voulait à San pour cette raison, mais je l'ai persuadé : « Nous sommes des pratiquants et nous devrions faire preuve de compassion envers tout le monde. Tout ne dépend peut-être pas de lui. Je lui demanderai ce qui se passe et qui a pris la décision quand j'en aurai l'occasion. »

Une fois, alors que je lui clarifiais la vérité, il m'a dit : « La pension de vos parents ne dépend pas de moi. Tu dois aller au Bureau des affaires civiles du canton. » Peu de temps après, il est allé au Bureau des affaires civiles pour voir ce qu'il en était. Après son retour, il m'a raconté ce qui s'était passé.

Les fonctionnaires du Bureau des affaires civiles lui ont dit : « Parce que la famille pratique le Falun Dafa, nous ne pouvons pas l'approuver. »

Il a dit : « Si vous ne pouvez pas me donner un document officiel, comment puis-je leur expliquer ? Je vais devoir leur dire que c'est le Bureau des affaires civiles qui a rejeté leur demande. Si la fille amène sa mère ici dans votre bureau demain et la quitte, vous allez avoir un problème sur les bras. »

Cela les a fait reculer. « Ok, alors », ont-ils dit. « Vous pouvez les aider dans le processus de demande ! »

Mon père est décédé pendant cette période, mais San a aidé ma mère et mon mari à obtenir l'allocation de subsistance pour les faibles revenus.

En 2019, j'ai quitté le village et suis allée vivre en ville. Une fois, lorsque j'ai croisé San, je lui ai montré une vidéo de Falun Dafa et lui ai parlé davantage de la pratique.

Je lui ai dit : « Maître Li est miséricordieux envers toi, il m'éveille et me laisse t'aider. Bien que tu as commis de nombreux méfaits sous la pression, tu as été directement impliqué dans la persécution, ce qui signifie que tu as commis des crimes que tu dois réparer. »

Cette année-là, la police de la ville a arrêté de nombreux pratiquants. San venait en ville pour affaires et voulait s'arrêter chez moi. Je lui ai dit : « C'est un moment inhabituel ; laisse-moi venir chez vous. » Bien que j'aie accepté de le rencontrer, j'étais hésitante.

Je me suis dit : « Que fait-il ici maintenant ? Devrais-je le voir ? »

Finalement, j'ai décidé d'y aller. J'ai dit à une autre pratiquante ce que j'allais faire et lui ai demandé d'émettre la pensée droite pour moi. Elle m'a rappelé : « Tu dois cependant être très prudente, surtout qu'il veut te voir à ce moment précis. »

Lorsque nous nous sommes rencontrés, j'ai raconté à San d'autres faits concernant Dafa. Il m'a dit que la raison de son voyage en ville cette fois-ci était de mettre ses proches en sécurité dans un train de retour.

Il m'a également raconté que le chef de la division de la sécurité d'État du canton, afin de se soustraire à ses responsabilités, voulait que San informe la police locale qu'un pratiquant de Falun Dafa de son village travaillait sur leur territoire, car cela éviterait au service de la sécurité du canton de s'embêter.

San a dit qu'il n'était pas d'accord et a dit au chef de la sécurité : « Si vous faites cela, la police locale lui causera des problèmes et il ne pourra pas travailler là-bas, il devra aller ailleurs. S'il déménage, alors que ferez-vous ? »

San a donc mis fin à l'idée du chef de la sécurité. En entendant ce qu'il décrivait, je l'ai encouragé et assuré : « Tu as fait ce qu'il fallait ! »

Au milieu du mois de mai 2020, San a appelé et a dit qu'il était en ville pour affaires et qu'il aimerait rendre visite à ma mère. Il a dit : « Dafa est si bon ! Vous savez, cultiver les rizières pour quelqu'un de mon âge est très difficile, car je ne peux pas rivaliser avec les jeunes. Mais je me suis souvenu de ce que vous m'avez enseigné : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” J'ai récité ces mots dans mon esprit tous les jours. Et vous devinez quoi ? J'ai travaillé dans les champs tous ces jours-là et j'ai fait le travail, tout comme ces jeunes gens. »

Il a dit qu'il avait également dit aux personnes avec lesquelles il travaillait : « Il y a des pratiquants de Falun Dafa dans notre village, et c'est moi qui en sais le plus sur le Falun Dafa. Ceux qui le pratiquent sont des gens bien. »

Je lui ai ensuite expliqué pourquoi il devait démissionner du PCC. Il m'a alors laissé envoyer une déclaration de démission en utilisant son vrai nom.

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Traduit de l'anglais