(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Dafa d'Edmonton, au Canada, se sont réunis dans le parc Dr Wilbert McIntyre, le 17 juillet 2021, pour manifester pacifiquement et demander à ce qu'il soit mis fin aux vingt-deux ans de persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois (PCC). Deux députés ont pris la parole lors de l'activité demandant que le gouvernement canadien impose les sanctions de la loi Magnitski aux responsables du PCC qui ont commis de graves violations contre les droits de l'homme.

Les pratiquants se sont réunis au parc Dr Wilbert McIntyre à Edmonton, le 17 juillet pour demander de mettre fin à la persécution qui dure depuis 22 ans.

Les passants s'arrêtent pour lire les affiches.

De nombreux passants ont signé la pétition pour demander qu'il soit mis fin à la persécution. Le Global News a interviewé les organisateurs de l'activité et plusieurs pratiquants qui ont survécu à la persécution.

Un député : « Assez ! La persécution ne peut pas continuer ! »

Michaël Cooper, un député au fédéral, a exprimé son ferme soutien à tous les pratiquants de Falun Gong du monde entier, en particulier à ceux qui ont été persécutés par le régime communiste chinois au cours des vingt-deux dernières années.

« Je suis heureux de me lever, solidaire avec vous, dans ces efforts importants », a-t-il déclaré. « Le piétinement par le régime communiste chinois des droits de l'homme des pratiquants de Falun Gong est choquant. Au cours des vingt-deux dernières années, nous avons vu des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong tués par le régime du PCC et des millions emprisonnés, torturés et soumis à des prélèvements forcés d'organes à vif. »

Michaël Cooper, député, a pris la parole lors de l'activité.

Il a souligné qu'il était temps de tenir tête au régime communiste chinois et de dire : « Assez ! Ça ne peut pas continuer ! »

M. Cooper a déclaré que les États-Unis avaient récemment imposé les sanctions de la loi Magnitski à deux fonctionnaires du Bureau 610. La loi permettrait au gouvernement canadien de sanctionner les auteurs de violations des droits de l'homme en Chine, de geler leurs avoirs au Canada et de restreindre leurs déplacements.

Il a aussi exhorté le gouvernement canadien à adopter le projet de loi S 204, coparrainé par la sénatrice Salma Ataullahjan et le député Garnett Genuis. Le projet de loi considérerait comme une infraction pénale le fait qu'une personne se rende à l'étranger et reçoive un organe prélevé sans consentement.

Il a dit qu'il continuerait à se tenir fermement aux côtés des pratiquants de Falun Gong et tiendrait le PCC pour responsable. « Les valeurs universelles d'Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance finiront par l'emporter sur la perversité du PCC ! »

Un député : Imposer les sanctions de la loi Magnitski

Garnett Genuis, député canadien et ministre du cabinet fantôme du Multiculturalisme et des Relations Canada-Chine, a déclaré que la persécution durait depuis trop longtemps. À son avis, les Canadiens devraient et peuvent faire davantage pour y remédier.

Le député Garnett Genuis a pris la parole lors de l'activité.

M. Genuis a dit que de nombreux parlementaires, y compris lui-même, avaient déposé des pétitions à la Chambre des communes, appelant le gouvernement à utiliser les sanctions de la loi Magnitski (loi de Sergueï Mangitski, L.C. 2017, ch.21, sanctionnée 2017-10-18) pour cibler ceux qui sont impliqués dans la persécution des pratiquants de Falun Gong.

« Ce n'est pas juste une mesure symbolique ; quand ces contrevenants des droits de l'homme sauront qu'ils seront sanctionnés, ils n'oseront plus commettre des actes pervers. »

M. Genuis a demandé une réponse plus ferme de la part du gouvernement canadien. « C'est en fin de compte au gouvernement, au ministre des Affaires étrangères, d'appliquer réellement ces sanctions. C'est quelque chose que le gouvernement canadien peut prendre pour aborder et combattre l'horrible persécution des pratiquants de Falun Gong, qui inclut les prélèvements forcés d'organes et le trafic d'organes.

Je me suis joint aux pratiquants de Falun Gong, à d'autres parlementaires et à de nombreuses personnes sympathisantes afin de plaider pour qu'il soit mis fin à cette persécution », a-t-il conclu.

Une pratiquante de Falun Gong : Le corps de mon père était encore chaud quand il a été incinéré

Jiang Hong, une pratiquante de Falun Gong de Chongqing, a dit que le PCC avait illégalement emprisonné son père pendant trois ans, puis l'avait persécuté à mort.

Une pratiquante de Falun Gong, Jiang Hong : « Mon père a été incinéré, sans le consentement de la famille, alors que son corps était encore chaud. »

En octobre 2000, Jiang Hong a été kidnappée et torturée par le Bureau de la sécurité publique du district de Jiangjin de la ville de Chongqing, parce qu'elle pratiquait le Falun Gong.

En décembre 2001, elle a été illégalement condamnée à trois ans dans la prison pour femmes de Chongqing. Elle a été forcée de travailler de longues heures, parfois 12 à 13 heures, chaque jour.

Son père M. Jiang Xiqing était aussi un pratiquant. M. Jiang était un retraité du Département des impôts de Jiangjin. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, il a travaillé avec acharnement, aimait aider les autres et il a retrouvé la santé.

Plusieurs jours avant les Jeux olympiques de Pékin 2008, il a été arrêté et emmené à la septième division du camp de travaux forcés de Xishanping.

Le 14 mai 2008, plus de 20 personnes du poste de police local, du Bureau 610, de la Division de la sécurité de l'État et du Bureau local des impôts ont fouillé le domicile de M. Jiang Xiqing et l'ont arrêté. Il a été transféré au centre de détention du district de Jiangjin et détenu. Trois mois plus tard, M. Jiang Xiqing a été emmené au camp de travaux forcés de Xishanping pour une peine d'un an.

Le 27 janvier 2009, la famille de M. Jiang lui a rendu visite et l'a trouvé en bonne santé. Mais moins de 24 heures plus tard, le 28 janvier 2009, sa famille a reçu un appel du camp de travail l'informant qu'il était décédé. Moins de sept heures après que le camp de travaux forcés a déclaré qu'il était mort, ses enfants ont découvert que le philtrum (sillon naso-labial), la poitrine, l'abdomen, les jambes de leur père étaient encore chauds au toucher. Croyant qu'il était encore en vie, ils ont essayé de le réanimer, mais des dizaines de policiers les ont traînés hors du salon funéraire.

Ils ont ensuite supprimé les photos de l'appareil photo de la famille et ont fait incinérer M. Jiang Xiqing même si la famille a refusé de signer pour donner sa permission.

Historique : Qu'est-ce que le Falun Dafa ?

Le Falun Dafa (aussi connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine en 1992. La discipline méditative et spirituelle ancestrale est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions dans le monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements – lesquels sont basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et comprennent cinq exercices doux – et ont fait l'expérience d'une santé et d'un bien-être élevés.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de la discipline spirituelle comme une menace pour l'idéologie athée du PCC et le 20 juillet 1999, il a émis un ordre interdisant la pratique.

Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants à la suite de la persécution au cours de ces vingt-deux dernières années. Le nombre réel est considéré comme beaucoup plus élevé. D'autres ont été emprisonnés et torturés pour leur croyance.

Il existe des preuves concrètes que le PCC approuve les prélèvements d'organes sur des pratiquants détenus, qui sont assassinés pour approvisionner l'industrie de la transplantation d'organes.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a établi le Bureau 610, une organisation de sécurité extra-judiciaire avec le pouvoir de passer outre aux systèmes policier et juridique et dont la seule fonction est de persécuter le Falun Dafa.

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Traduit de l'anglais