Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Après neuf mois de garde à vue, un enseignant d'école élémentaire est jugé pour sa croyance

5 juillet 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Le 15 juillet 2020, vers 7 heures du matin, M. Zhang Jingyuan était sur le point d'emmener sa fille au travail quand ils ont vu que le trou de la serrure de leur porte d'entrée était bouché avec du papier. Alors qu'ils l'enlevaient, plusieurs agents de police sont entrés par effraction, ont mis M. Zhang à terre et l'ont menotté.

Pendant qu'ils maintenaient M. Zhang, sa femme, Mme Ren Yongping et leur fille dans une pièce, les policiers ont fouillé leur domicile et ont confisqué leur ordinateur, une imprimante, une douzaine de livres de Falun Gong, six photos du fondateur du Falun Gong et un lecteur média.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

La famille de trois personnes, originaire du district de Nongan, dans la province du Jilin, a été ensuite emmenée au Département de police du district de Nongan. Le policier a menacé de battre la mère si la fille n'admettait pas que tous les objets confisqués lui appartenaient.

Alors que la jeune fille de 21 ans a été libérée le lendemain, ses parents ont été maintenus en détention. M. Zhang a d'abord été détenu au centre de détention de Dehui pendant un mois, avant d'être transféré au centre de détention du comté de Nongan. Sept mois plus tard, le dossier de Mme Ren a été transmis au parquet en raison de preuves insuffisantes et elle a été libérée le 4 mars 2021.

« Une audience publique » bloque tous les membres de la famille et les avocats

Le 9 avril 2021, le tribunal de la ville de Dehu a jugé M. Zhang et sept autres pratiquants locaux de Falun Gong aussi arrêtés le 15 juillet 2020. Le juge a interdit aux avocats des pratiquants de les défendre au tribunal. Un seul membre de famille de chaque pratiquant a été autorisé à assister à l'audience, à condition qu'il fournisse une lettre attestant qu'il ne pratique pas lui-même le Falun Gong.

Parmi les huit pratiquants, seul le père de M. Zhang a assisté à l'audience après avoir obtenu la lettre au poste de police de sa région. Tous les autres proches des pratiquants et les avocats sont restés bloqués hors de la salle du tribunal. Le président du tribunal, Wang Rongfu, a continué à prétendre qu'il s'agissait d'une audience publique.

Au cours de l'audience, les huit pratiquants ont refusé d'accepter les avocats commis d'office qui avaient pour instruction de plaider coupables pour eux. Après que le juge Wang a rejeté leur demande d'être représentés par leurs propres avocats, les pratiquants ont agi comme leur propre avocat et ont tous plaidé non coupable.

Un professeur d'anglais moral et talentueux

M. Zhang, quadragénaire, est professeur d'anglais à l'école élémentaire depuis 18 ans. Il est en fait diplômé du lycée technique géologique de la ville de Changchun. Comment est-il devenu un professeur d'anglais primé ?

Tout remonte à 2002 quand M. Zhang et sa femme ont été visés pour leur pratique du Falun Gong. Mme Ren a été licenciée par le Département de l'éducation de la ville de Nongan car elle refusait de renoncer à sa croyance. Elle est tombée enceinte la même année. En vertu de la politique de l'enfant unique en vigueur en Chine à l'époque, il n'était pas autorisé d'avoir un deuxième enfant. Ils pouvaient décider qu'elle se fasse avorter ou de payer l'amende. Ils ont payé une amende de 3000 yuans au Bureau local de la planification familiale. Leur situation financière s'est ainsi aggravée.

Lorsqu'un employé du Bureau de la planification familiale est venu encaisser l'amende, M. Zhang lui a parlé de sa situation familiale. L'employé s'est montré compréhensif et l'a informé que pour la première fois, le gouvernement du canton recrutait des professeurs d'anglais. M. Zhang a fait de gros efforts pour se préparer à l'examen de recrutement et il l'a réussi.

En tant qu'enseignant, M. Zhang a beaucoup travaillé et a aussi appliqué sa croyance dans son travail en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Contrairement à d'autres enseignants, il n'a jamais accepté de cadeaux des parents des élèves, ni essayé de graisser la patte de ses supérieurs. Par contre, il a offert d'aider les élèves des familles désavantagées financièrement. Il a mis beaucoup d'efforts dans son enseignement et a gagné beaucoup de prix. Il y a plus de dix écoles élémentaires dans le village et chaque année, le Département de l'éducation classe les différentes classes. Le niveau d'anglais des classes de M. Zhang était toujours le meilleur.

En plus de son excellent travail dans l'enseignement, il fait toujours tout ce qu'il peut avec dynamisme, comme nettoyer la salle de classe ou s'occuper du jardin de l'école. Il est toujours prêt à aider ses collègues.

Actuellement, ses élèves et les parents de ses élèves attendent avec impatience son retour à l'école.

Un bon mari et un bon fils

Après avoir perdu son travail à cause de la persécution, Mme Ren est restée à la maison pour s'occuper de ses enfants. M. Zhang est devenu le seul soutien de sa petite famille et il a aussi soutenu ses parents et son grand-père.

La mère de M. Zhang, septuagénaire, était souvent hospitalisée à cause de nombreuses maladies. M. Zhang et sa femme ont chaque fois pris soin d'elle.

Quand le père de M. Zhang a été opéré pour une déviation rectale, chacun de ses fils a contribué à hauteur de 5000 yuans. Sans rien dire, M. Zhang et sa femme ont emprunté l'argent pour payer leur part. Après avoir eu 60 ans, son père a aussi demandé à chacun de ses fils 1000 yuans par mois. Il a actuellement 76 ans. Peu importe les difficultés que M. Zhang et sa femme ont eues, ils ne se sont jamais plaints et ont simplement essayé d'économiser chaque centime pour soutenir la famille.

Il y a dix ans, lorsque le grand-père de M. Zhang a eu la maladie d'Alzheimer, il ne pouvait plus s'occuper de lui-même. Il a passé les dix derniers mois de sa vie chez M. Zhang. M. Zhang et sa femme ont pris grand soin de lui sans se plaindre.

La situation financière de M. Zhang s'est améliorée après que ses voisins ont demandé au couple de l'aide pour les devoirs de leurs enfants. Ils savaient que le couple était des enseignants et de bonnes personnes. Ainsi M. Zhang a donné avec beaucoup de peine des cours du soir aux élèves du collège voisin au prix le plus modique. Avec son aide, de nombreux enfants ont été acceptés dans les meilleures écoles secondaires.

L'arrestation de M. Zhang a porté un coup dur à ses parents âgés, en particulier à sa mère malade. Les premiers mois, elle pleurait presque toutes les nuits et ne pouvait pas dormir. Chaque jour, elle va derrière sa maison avec des béquilles et fixe l'entrée du village en espérant le retour rapide de son fils.

La famille de M. Zhang appelle la communauté internationale à lui prêter main-forte pour qu'il recouvre sa liberté aussi vite que possible et reprenne l'enseignement qu'il aime.

Voir aussi :

Descente de police dans la province du Jilin : La police utilise une tronçonneuse pour ouvrir une porte d'entrée

Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d'auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et d'un lien vers l’article original.

Traduit de l'anglais