(Minghui.org) Le 8 juin 2021, des fonctionnaires de la Commission des affaires politiques et juridiques et du Bureau 610 de la ville de Pingliang, du district de Jingchuan, dans la province du Gansu, ont organisé une séance de lavage de cerveau de trois jours dans un hôtel du district de Jingchuan, pour tenter de forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance.

Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une méthode méditative et spirituelle qui enseigne l'Authenticité, la Bienveillance et la Tolérance. Le Parti communiste chinois (PCC) persécute cette cultivation et pratique depuis juillet 1999.

Quatre pratiquants ont été arrêtés sur leur lieu de travail et emmenés à la séance de lavage de cerveau. Il s'agit de : Mme Lu Huiling, une ingénieure du Bureau de l'agriculture et de l'élevage, de 53 ans, M. Kang Shangwen, 48 ans, anesthésiste à l'hôpital de médecine chinoise du district de Jingchuan, Mme Wen Xiaoning, 57 ans, enseignante dans un collège, et M. Gao Wenke, 54 ans, enseignant dans une école primaire.

Les pratiquants ont tous été détenus dans une chambre d'hôtel, que leurs employeurs respectifs ont dû payer. Chacun des employeurs a également reçu l'ordre d'envoyer quelques personnes, dont l'une devait être un cadre supérieur, pour rester avec leur pratiquant de 6 h du matin à minuit tous les jours. Les pratiquants n'étaient pas autorisés à quitter la pièce ; la nourriture était livrée dans la chambre.

Pendant la séance de lavage de cerveau, les agents du Bureau 610 se relayaient pour calomnier le Falun Gong et menacer les pratiquants. Le contenu du lavage de cerveau comprenait également de l'athéisme ainsi que de la propagande pour promouvoir le communisme et la culture du Parti.

En plus du lavage de cerveau, les agents ont également utilisé les augmentations de salaire ou les promotions professionnelles pour inciter les pratiquants à renoncer à leur croyance. Lorsque les pratiquants n'ont pas répondu, les agents ont commencé à les menacer de licenciement, de suspension de leur salaire ou d'autres sources de revenus, ou d'empêcher leurs enfants d'aller à l'université ou de trouver un emploi. Ils ont aussi menacé d'envoyer des policiers pour surveiller les pratiquants, au lieu des personnes provenant de leur lieu de travail.

Une fois, Mme Lu a été condamnée à trois ans de prison pour avoir défendu sa croyance. M. Kang a été condamné à un an et demi, et M. Gao a été condamné deux fois, pour un total de quatre ans. Ils ont tous subi des tortures et de mauvais traitements à des degrés divers lors de leur détention – Mme Lu a perdu toutes ses dents et M. Gao a été blessé par des coups reçus dans le camp de travaux forcés.

Connaissant leurs persécutions passées, les agents du Bureau 610 ont menacé de leur faire subir les mêmes épreuves, y compris des mises à sac de leurs domiciles et des peines de prison, quand ils sont restés immuables sous cette dernière série de lavage de cerveau et de coercition.

Lorsque les pratiquants ont souligné l'illégalité de la persécution et du lavage de cerveau, Zhu Yonggang, directeur adjoint du Bureau 610 de la ville de Pingliang, les a interrompus en disant que des « experts » allaient leur parler de la loi. Cependant, lorsque les pratiquants ont parlé au prétendu expert, celui-ci a admis qu'il n'était pas un expert, mais simplement un employé de la Commission des affaires politiques et juridiques, une agence extrajudiciaire chargée de superviser la persécution.

Au cours de la séance de lavage de cerveau, M. Kang a indiqué les lacunes de la fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen, demandant pourquoi les cheveux des personnes « auto-immolées » n'ont pas pris feu, ou comment la fille, qui a soi-disant subit une trachéotomie, pouvait chanter quelques jours plus tard. M. Kang a ajouté que les enseignements du Falun Gong interdisaient de tuer ou de se suicider.

Un autre « expert » a accusé les pratiquants de commettre une « trahison » en persuadant les habitants locaux de démissionner du Parti communiste chinois, et il les a menacés d'impliquer tous les membres de leur famille s'ils n'arrêtaient pas leurs efforts de sensibilisation à la persécution.

À la fin de la séance, les pratiquants ont été sommés de signer une déclaration de garantie. La plupart des superviseurs des pratiquants au travail étaient réticents à l'idée de participer à la persécution, mais ils ont été forcés de le faire.

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Traduit de l'anglais