(Minghui.org) Un homme qui a vandalisé à maintes reprises les biens de pratiquants de Falun Dafa en décembre 2020 a récemment été condamné par un juge du tribunal de première instance de West Kowloon. Le 31 octobre 2022, le juge a déclaré Hu Aimin, qui milite pour le Parti communiste chinois (PCC), coupable de cinq chefs d’accusation de dommages criminels. Le procès de détermination de la peine se tiendra le 1er décembre.

Hu Aimin, l’inculpé

Agir comme homme de main du PCC

Le juge Li Chi-Ho a déclaré que les faits dans cette affaire étaient indiscutables, l’inculpé ayant lui-même admis avoir détruit en public des objets appartenant à des pratiquants de Falun Dafa.

Hu Aimin a revendiqué que l’affichage public d’affiches et de banderoles par les pratiquants violait la Constitution et la loi sur la sécurité nationale de la Chine. Afin de préserver la sécurité nationale de la Chine, Hu Aimin a dit qu’il était de son devoir de faire respecter la loi. Le juge a qualifié cette déclaration de déformée et d’irrationnelle : « Cela signifie-t-il que toute personne qui tue, vole et vandalise pourrait prétendre qu’elle fait respecter la loi sous couvert de la loi sur la sécurité nationale ? »

Le juge a souligné que les forces de l’ordre existent pour faire ce travail. Ceux qui appliquent la loi à titre privé avec des excuses retentissantes sèment le chaos dans la nation et vont à l’encontre du bien-être social. Il a dit que l’accusé avait intentionnellement saboté des biens privés et qu’il avait donc été déclaré coupable.

Hu Aimin a été accusé d’avoir endommagé les biens de trois pratiquants de Falun Dafa au cours de cinq incidents survenus les 13, 19 et 20 décembre 2020. Il a déchiré leurs banderoles et leurs affiches et brisé leurs équipements informatiques. Il a été arrêté par les autorités le 24 décembre 2020 et a été accusé de cinq chefs d’accusation pour dommages criminels.

Hu Aimin a également été impliqué dans une autre affaire, dans laquelle lui et plusieurs militants pro-PCC se sont livrés à du vandalisme sur des biens appartenant à des pratiquants de Falun Dafa le 3 avril 2021. L’affaire sera entendue les 8, 9 et 12 décembre.

La propagande du PCC incite les gens à commettre des crimes

Mme Chen, l’une des victimes, a dit que Hu Aimin a cru la propagande du PCC contre le Falun Dafa, qui prétend que cette pratique est illégale et nuisible. Cela l’a conduit à violer la loi. Elle a dit : « Les pratiquants de Falun Dafa suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et ne violeraient aucune loi. Le PCC persécute cette pratique alors même qu’aucune loi en Chine ne stipule que la pratique est illégale. »

L’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin, a créé le Bureau 610 et lancé la persécution du Falun Dafa en 1999. Le PCC a mis en scène l’incident des auto-immolations sur la place Tiananmen en janvier 2001 afin de susciter la haine nationale envers cette pratique. Selon Minghui.org, plus de 200 000 pratiquants ont intenté des poursuites contre Jiang à la Cour suprême et au Parquet suprême de Chine entre 2015 et 2016. Des pratiquants de plus de 30 pays ont intenté une poursuite judiciaire contre Jiang Zemin pour avoir commis un génocide, des crimes contre l’humanité et la torture.

Le Congrès du peuple, l’organe législatif suprême de la Chine, et le Conseil d’État, l’organe exécutif suprême de la Chine, n’ont pas publié d’avis interdisant le Falun Dafa. Le ministère chinois de la Sécurité publique, le Bureau général du Comité central du PCC et le Bureau général du Conseil des affaires d’État ont publié en 2005 une liste de quatorze sectes religieuses. Le Falun Dafa ne figure pas sur cette liste.

Mme Chen a dénoncé au public la persécution brutale du Falun Dafa par le PCC parce qu’elle en a été victime. Elle a dit : « En Chine, nous n’avons pas d’endroit pour nous plaindre. À Hong Kong, nous avons la liberté de dire aux gens qu’on nous fait du tort. » Elle a condamné Hu Aimin et sa bande pour avoir agressé des personnes innocentes et désarmées. « Une fois, une pratiquante âgée a essayé de les empêcher d’endommager des biens. Ils l’ont poussée si fort qu’elle est tombée. Je ne sais pas comment ils ont eu le cœur de faire ça. »

Les pratiquants de Falun Dafa à Hong Kong manifestent pacifiquement dans les rues depuis le début de la persécution. Pendant cette même période, les militants pro-PCC ont tenté de les intimider en les harcelant et en les menaçant de violence. En septembre 2019, ils ont agressé une pratiquante qui organisait un défilé de Falun Dafa, lui occasionnant une blessure à la tête qui a saigné abondamment. L’agresseur, âgé de 22 ans, a été condamné à deux ans et neuf mois de prison en 2022 pour coups et blessures volontaires.

Historique

Hu Aimin a été accusé d’avoir endommagé quatre banderoles dans la rue Soy et deux autres sur la place Wai Fung à Mong Kok le 13 décembre 2020. Six jours plus tard, le 19 décembre, il a détruit dix-neuf affiches, quatre banderoles et trois drapeaux sur un parking près de la place Wong Tai Sin. Le lendemain, il a cassé un support d’ordinateur et déchiré un drapeau à la jetée du Star Ferry, et six banderoles et un drapeau dans la rue Soy. Les biens endommagés appartenaient à trois pratiquants de Falun Dafa.

Voir aussi :

Hong Kong : Les gens condamnent le sabotage et le vandalisme des stands du Falun Dafa par le PCC

Hong Kong : Un complice condamné pour son implication dans l’attaque d’une pratiquante de Falun Gong

Traduit de l’anglais