(Minghui.org) Une femme de 65 ans de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été harcelée par les autorités et a reçu l’ordre de signer une déclaration de renoncement à sa croyance dans le Falun Gong. Lorsqu’elle a refusé d’obtempérer, les policiers lui ont saisi la main de force et lui ont meurtri un doigt.

Le Falun Gong également connu sous le nom de Falun Dafa est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999

Dans la soirée du 20 septembre 2022, Mme Wang Xiaoling a reçu un appel d’un travailleur communautaire qui lui a dit de se rendre à son bureau le lendemain pour signer les documents relatifs à l’aide aux personnes à faible revenu.

Le lendemain après-midi, lorsque Mme Wang s’y est rendue, six agents de la Commission des affaires politiques et juridiques lui ont ordonné de signer une déclaration de renoncement au Falun Gong. Quatre d’entre eux ont refusé de révéler leur nom, tandis que deux agentes ont déclaré que leur nom de famille était Zhang et Li.

Les agents ont prétendu que cet effort visait à assurer la stabilité avant le 20e Congrès du Parti (qui s’est ouvert le 16 octobre) et qu’ils étaient tenus de poursuivre tous les pratiquants de Falun Gong figurant sur la liste noire du gouvernement. Lorsque Mme Wang a refusé d’obtempérer, les agents ont appelé Xu, du centre de lavage de cerveau de Xinjin, et la police. Ils ont menacé de l’emmener au centre de lavage de cerveau ou au poste de police. Ils ont également pris le sac à main de Mme Wang et y ont cherché des documents sur le Falun Gong.

À 19 heures, après un après-midi entier d’impasse, plusieurs agents ont tenté de forcer Mme Wang à signer la déclaration. Ils l’ont saisie par la main et, dans la lutte, lui ont fait un bleu à un doigt. Elle a maintenu son refus de signer la déclaration, mais elle a été relâchée vers 20 heures.

En raison de la violence policière, Mme Wang a une ecchymose à un doigt.

Persécution antérieure

Mme Wang, une ancienne employée de la station de surveillance de l’environnement géologique du Sichuan, a été persécutée à répétition au cours des deux dernières décennies pour avoir défendu sa croyance.

Sa première arrestation a eu lieu le 28 septembre 2006. Elle a été à nouveau arrêtée mi-avril 2011. Son employeur lui a fait croire qu’il allait organiser une fête de départ pour sa retraite, mais ce sont la police et les agents du Bureau 610 qui se sont présentés. Elle a été détenue au centre de lavage de cerveau de Xinjin pendant plus de deux mois et a été libérée le 7 juillet. Lorsqu’un ami s’est rendu sur son lieu de travail pour la chercher, son directeur lui a dit qu’elle assistait à une session de formation liée au travail.

Le 1er juin 2014, des policiers et des membres du personnel du comité résidentiel ont fait irruption chez Mme Wang et ont fouillé son balcon. Ils l’ont accusée de posséder une imprimante qui lui servait à imprimer des documents sur le Falun Gong et après cela, ils ont commencé à la surveiller.

Le 22 décembre 2015, alors que Mme Wang et treize autres pratiquants étaient réunis chez M. Liu Chenxue, elle a été de nouveau arrêtée. Bien qu’elle ait été libérée peu après, la police l’a harcelée le 28 décembre et l’a filmée. Le lendemain, elle a été emmenée au centre de détention du district de Pi. En septembre 2016, elle a été condamnée à purger quatre ans dans la prison pour femmes de la province du Sichuan par un tribunal local.

En décembre 2019, après sa libération, Mme Wang a été dévastée en découvrant que son compte de retraite était vide — les autorités avaient retiré tous les fonds existants et cessé de déposer toute autre prestation de retraite. Sans aucun autre versement de retraite, elle ne recevait plus que quelques centaines de yuans par mois à titre de subvention pour les personnes à faible revenu. Malgré tout, elle avait reçu l'ordre de se rendre chaque mois au comité résidentiel pour signer les papiers afin de pouvoir recevoir le paiement.

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Traduit de l’anglais