(Minghui.org) Deux policiers ont frappé à ma porte peu après midi le 15 septembre 2022. L’un était du poste de police local, je n’avais jamais rencontré l’autre. Avant que je puisse dire un mot, dès que j’ai ouvert la porte, l’agent que je ne connaissais pas a pris une photo de moi. Je lui ai crié dessus en fermant la porte : « Qu’est-ce que vous faites ? Pas de photos ! » J’ai rouvert la porte et j’ai dit : « Pourquoi n’avez-vous pas demandé la permission avant de prendre la photo ? Vous enfreignez la loi et violez mes droits. » J’ai refermé la porte et je les ai ignorés. Je n’ai pas remarqué quand ils sont partis. Je sentais qu’à ce moment-là, je faisais la chose juste.
J’ai raconté cette rencontre à d’autres pratiquants le lendemain matin lors de l’étude collective du Fa. Une pratiquante plus âgée a dit qu’un policier lui avait rendu visite la veille. Sa petite-fille lui a ouvert la porte. L’agent a regardé la fille et a demandé à la pratiquante : « Vous avez une visite aujourd’hui ? » La pratiquante a dit qu’elle avait en effet sa petite-fille.
Le policier a semblé indifférent et a changé de sujet : « Ça sent la cuisine. » La pratiquante a dit : « Oui, nous avons du maïs fraîchement bouilli. Vous en voulez ? » Le policier a souri et a refusé son offre, puis a dit quelque chose au fils de la pratiquante et est parti.
J’ai vu mon manque de caractère quand j’ai entendu comment elle avait géré la visite de la police. J’ai regardé plus à l’intérieur une fois de retour à la maison. Pourquoi avais-je traité les deux policiers qui m’avaient rendu visite comme je l’ai fait ? Tout ce que j’ai prêté attention, c’est que je n’aimais pas qu’ils prennent une photo sans permission. Je ne me suis pas arrêté pour considérer qu’ils ne faisaient que leur soi-disant « travail », sans parler du fait que c’était une opportunité pour moi de leur clarifier la vérité et de sauver ces pauvres vies qui étaient utilisées par la perversité.
Je regrettais encore mon attitude après avoir émis la pensée droite à midi. La façon dont nous avons chacun traité le problème était le reflet de nos différents niveaux de xinxing. J’ai admis mon erreur devant le Maître avec les larmes aux yeux. Je cultive depuis plus de vingt ans, mais mon xinxing est toujours aussi bas. J’ai profondément ressenti qu’il n’est pas facile pour le Maître de me sauver, et ce n’est qu’en faisant bien les trois choses avec diligence que mon cœur peut être en paix et que je peux être digne de la bonté du Maître.
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Traduit de l’anglais