Mes pensées après avoir lu le nouvel article du Maître « Réveillez-vous »

(Minghui.org) Après avoir lu le nouvel article du Maître « Réveillez-vous », j’ai senti qu’il nous restait peu de temps pour cultiver et pratiquer. Selon les différents problèmes évoqués par le Maître, je me suis rendu compte qu’il s’agit d’un sujet sur lequel chacun de nous, disciples de Dafa, doit réfléchir. Certains problèmes sont relativement importants à l’heure actuelle, notamment l’attachement des compagnons de cultivation à la sentimentalité ou le fait d’aller à l’extrême.

L’attachement à la sentimentalité

La sentimentalité imprègne tous les aspects de la société humaine. Nous devons examiner si nous avons nous-mêmes ce problème et dans quelle mesure. Si nous avons ce problème, il est important de déterminer dans quelle mesure il nous entrave, comment l’éliminer et comment bien faire dans les derniers moments où les disciples de Dafa remplissent leur mission.

Le Maître nous a enseigné :

« Chaque chose s’inscrit dans une relation de cause à effet, pourquoi un être humain peut-il être un être humain ? Précisément parce que les êtres humains ont des émotions. Les êtres humains ne vivent que pour ces émotions : les liens familiaux, l’amour entre un homme et une femme, l’amour filial, l’affection, l’amitié, les égards, tout est affaire de sentimentalité, dans aucun domaine les gens ne parviennent à se séparer de leurs émotions ; vouloir faire quelque chose, ne pas vouloir faire quelque chose, être content, ne pas être content, aimer, détester, tout sans exception dans toute la société humaine provient des émotions. Si vous ne vous détachez pas des émotions, vous ne pourrez pas cultiver et pratiquer. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

Dans le passé, je n’avais jamais pensé que le fait que quelqu’un aime ou non faire quelque chose était lié à la sentimentalité. Parfois, j’avais prévu de lire le Fa, mais au lieu de cela, j’ai pris mon téléphone portable, comme si je n’avais pas le contrôle. Il s’avère qu’on n’est pas soi-même « disposé » à faire une telle chose ! C’est la sentimentalité qui entraîne l’individu et non la rationalité.

Ma femme a reçu une récompense au travail. Elle voulait montrer sa reconnaissance et a donc acheté quelques cadeaux en ligne. Elle m’a demandé si c’était approprié de le faire. J’ai répondu sans réfléchir que cela ne posait pas de problème. Mais quelques jours plus tard, les cadeaux ne sont jamais arrivés. Nous avons vérifié en ligne et il était indiqué qu’ils n’avaient pas été livrés dans notre région pour une raison quelconque. Nous avons annulé la commande. J’ai réalisé plus tard que le problème de cet incident était que nous faisions les choses par sentimentalité.

En ce qui concerne le problème de la luxure, son préjudice est en effet très grave. Il ne s’agit pas seulement d’un problème qui affecte la cultivation, mais aussi l’ensemble de l’état de cultivation d’une personne. Il consomme l’énergie et l’essence humaine d’une personne, la rendant paresseuse, épuisée ou démotivée.

Pour donner un exemple inapproprié, c’est comme une voiture, qui a besoin de carburant pour rouler. L’attachement à la luxure équivaut à vider le carburant, alors la voiture n’aura naturellement pas la force d’avancer. Pour sortir de la luxure, il faut avoir un esprit fort et droit. Il est également important de reconnaître que la convoitise est une conception postnatale, quelque chose qui ne naît pas avec l’être réel d’une personne.

Le Maître a dit :

« Si vous êtes capable de vous libérer des émotions, plus personne ne pourra vous toucher, la mentalité des gens ordinaires ne parviendra plus à vous émouvoir, c’est la compassion qui prendra leur place, c’est quelque chose de beaucoup plus noble. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

N’allez pas dans les extrêmes

Pourquoi va-t-on jusqu’à l’extrême dans ses actions ? J’ai découvert que cela se produit souvent lorsque l’on regarde les autres et que l’on ne voit les choses que de son propre point de vue, sans tenir compte de l’ensemble du tableau. Cela reflète également l’état d’esprit selon lequel on ne pense pas aux autres et on ne les considère pas.

J’ai constaté que lorsqu’on voit ou entend quelque chose, souvent on ne peut pas voir l’essence de la question si l’on porte son propre point de vue. Lorsque quelqu’un parle, ses mots véhiculent sa personnalité et ses conceptions. L’auditeur peut également avoir son propre karma de pensées et ses propres conceptions. Lorsqu’il traite l’information, il peut, sans le savoir, la mélanger à ses conceptions, ce qui fait que sa compréhension des choses s’écarte à divers degrés de la réalité.

Par conséquent, en tant que pratiquant, il faut cesser de chercher à l’extérieur ou de montrer les autres du doigt, mais regarder à l’intérieur dès que quelque chose se produit. Chaque fois que l’on entend les autres commenter quelque chose ou quelqu’un, on devrait s’en servir comme d’un miroir et se demander si l’on a le même problème.

[Note de la rédaction : le point de vue exprimé dans cet article représente la compréhension actuelle de son auteur et sert à être partagé parmi les pratiquants afin que nous puissions : « Comparer l’étude, comparer la cultivation. » (« Cultiver réellement », Hong Yin)]

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Traduit de l’anglais