(Minghui.org)
Nom chinois :姜云英 Jiang Yunying
Sexe : Féminin
Âge : 78 ans
Ville : Dalian
Province : Liaoning
Profession : N/A
Date du décès : 22 décembre 2021
Date de la dernière arrestation : 28 juin 2016
Lieu de détention le plus récent : Centre de détention de Yaojia
Une femme de 78 ans est décédée le 22 décembre 2021, après avoir vécu une vie d’errance pendant plus de cinq ans pour éviter d’être arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Jiang Yunying, de la ville de Dalian, province du Liaoning, a commencé à pratiquer le Falun Gong en décembre 1998. À l’époque, son mari souffrait, depuis une trentaine d’années, d’une maladie cardiaque, d’une maladie pulmonaire et d’une névralgie du trijumeau. Dans un premier temps, son employeur a pu couvrir ses frais médicaux. Mais l’entreprise a fait faillite par la suite et il a perdu son assurance médicale.
Sur la recommandation d’un voisin, Mme Jiang a commencé à lire les livres du Falun Gong à son mari. Peu de temps après, il s’est progressivement assis et a pu lire le livre lui-même. En avril 1999, il a pu sortir pour faire les exercices de Falun Gong dehors avec d’autres pratiquants.
Plusieurs policiers sont entrés par effraction chez Mme Jiang le 8 avril 2002 et lui ont demandé si elle pratiquait toujours le Falun Gong. Elle a répondu par l’affirmative et a été emmenée au poste de police. Ses livres de Falun Gong ont également été confisqués. Le 6 juin, après deux mois de détention, elle a été emmenée au camp de travaux forcés de Masanjia pour y purger une peine d’un an.
Le mari de Mme Jiang était terrifié par son arrestation. Beaucoup de ses maux sont réapparus. Moins d’une semaine après qu’elle a été emmenée au camp de travail, il est décédé.
Au camp de travail, Mme Jiang était surveillée 24 heures sur 24 par les détenues. Elle devait demander la permission lorsqu’elle utilisait les toilettes. Elle se levait à 4 heures du matin et se couchait à 22 heures. En plus de regarder des vidéos de lavage de cerveau, elle a également été forcée de faire un travail non rémunéré. Certains produits avec lesquels elle travaillait dégageaient des substances toxiques, la rendant incapable de respirer. Parfois, elle était privée de sommeil parce qu’elle ne renonçait pas au Falun Gong.
La police et les membres du personnel du comité résidentiel ont continué à la harceler après sa libération, causant beaucoup de détresse mentale à sa famille.
En 2015, Mme Jiang a déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du régime communiste qui a ordonné la persécution. Elle a écrit : « Le Falun Gong a donné une seconde vie à mon mari. Alors que nous fêtions sa guérison, le gouvernement a tout à coup interdit la pratique. Je ne comprends pas ce qui est mauvais dans le fait que le Falun Gong enseigne aux gens à être bons et à ne pas riposter lorsqu’ils sont battus ou injuriés. Mon mari n’a pas eu besoin d’aller à l’hôpital pendant trois ans et cela nous a fait économiser beaucoup d’argent. Mais à cause de la persécution, il est décédé.
Mme Jiang a été de nouveau arrêtée le 28 juin 2016 avec 30 autres pratiquants. Son ordinateur, son imprimante, des documents du Falun Gong et une photo du fondateur du Falun Gong ont été confisqués.
La police a continué à la harceler une fois libérée sous caution après avoir passé un mois au centre de détention de Yaojia. Un jour, un agent lui a demandé quel était le mot de passe de son ordinateur. Elle a refusé de répondre et la police a menacé de l’arrêter.
Craignant d’être davantage persécutée, Mme Jiang a vécu loin de chez elle depuis lors et a échappé à une arrestation en octobre 2016. Un an plus tard, les autorités ont suspendu sa pension.
Pendant plus de cinq ans, Mme Jiang a dépendu des pratiquants de Falun Gong locaux pour s’en sortir. Malgré les difficultés auxquelles elle était confrontée, elle a tout de même fait de son mieux pour imprimer et distribuer des documents d’information afin d’éveiller les consciences à propos de la persécution. Cette vie d’errance et de pression psychologique ont nui à sa santé. Elle est décédée le 22 décembre 2021, à l’âge de 78 ans.
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Traduit de l’anglais
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