(Minghui.org) Depuis que j’ai adopté le Falun Dafa, j’ai beaucoup appris de cette pratique du corps et de l’esprit fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis que le Parti communiste chinois (PCC) a lancé une campagne nationale contre cette pratique en juillet 1999, j’ai sensibilisé les gens à la persécution, en leur parlant et en leur distribuant des documents de main à main.

À de nombreuses reprises, j’ai failli être arrêté lors de mes efforts de clarification de la vérité, mais j’ai réussi à éviter le danger grâce à ma grande croyance dans le Falun Dafa et son fondateur Maître Li. Au cours de ce processus, j’ai également été capable d’abandonner la peur et ainsi de faire mieux par la suite.

En 2008, un pratiquant de ma région est mort des suites de la persécution. Pour dénoncer les actes malveillants des responsables, nos pratiquants locaux ont produit de nombreuses affiches adhésives avec des informations connexes, y compris la photo du pratiquant décédé. Cependant, une fois que les affiches ont été prêtes, très peu de pratiquants ont osé sortir pour les afficher, ce qui a donné lieu à l’empilement de plus de 200 affiches de format A3 (environ 29 x 42 cm).

En voyant cette situation, j’ai pensé : « Ce pratiquant est mort à cause de la répression. Qu’y a-t-il à craindre ? » Alors, je suis sorti pour coller les affiches pendant la journée. D’un bout à l’autre de la rue, j’ai couvert de nombreux endroits, notamment ceux où les gens se rassemblent souvent. Je n’avais aucune crainte et ne m’inquiétais pas des caméras de surveillance.

Par le passé, je n’étais pas aussi courageux. Ma peur était forte et j’hésitais à parler du Falun Dafa avec des inconnus. Très souvent, je sortais et revenais sans avoir mentionné le Falun Dafa à quiconque. Quand cela arrivait, je me sentais très coupable. Cette fois-ci, d’une certaine manière, ma pensée droite était forte et la peur avait disparu.

Il m’a fallu environ deux jours pour terminer de poser ces 200 affiches et plus. En faisant la méditation assise le soir, à travers mon œil céleste, j’ai vu que le Maître avait éliminé une montagne. J’ai compris que la montagne était la manifestation de ma peur dans une autre dimension. À partir de ce moment-là, je n’ai plus eu peur.

Quelques rencontres dans la rue

Un jour de 2011, je suis sorti pour clarifier la vérité, avec des documents de Dafa à la main. Lorsque j’ai croisé un homme d’une quarantaine d’années, il n’a pas accepté le dépliant que je lui ai tendu. Au lieu de cela, il a attrapé mon bras et ne l’a pas lâché.

Je lui ai dit : « Qu’est-ce que vous faites ? J’ai des choses importantes à faire. Laissez-moi partir. »

Mais il ne s’est pas arrêté et m’a traîné jusqu’au bureau de l’administration communautaire – il s’est avéré qu’il était le directeur du bureau.

Il a appelé la police et plusieurs policiers sont arrivés pour m’emmener au Département de police. En arrivant là-bas, je n’avais aucune crainte. En plus de leur raconter les faits concernant le Falun Dafa et l’illégalité de la persécution, j’ai continué à émettre la pensée droite et à demander de l’aide au Maître. Ils m’ont laissé partir dans la soirée.

Le lendemain, je suis sorti à nouveau et je suis tombé sur le directeur du bureau administratif de la communauté. Il était stupéfait de me voir et m’a demandé : « Pourquoi êtes-vous ici ? »

J’ai répondu : « Eh bien, je dois aider les résidents locaux à savoir que la persécution est une mauvaise chose afin qu’ils puissent rompre avec les mensonges du PCC. C’est pourquoi je suis ici. »

Il n’a rien dit.

Plus tard, son attitude s’est améliorée. Lorsqu’il m’a vu distribuer des documents ou parler de Dafa avec d’autres personnes à nouveau, il ne m’a plus jamais dénoncé. De plus, de temps en temps, il me demandait des documents actualisés. J’étais vraiment heureux pour lui.

Une autre fois, je parlais à des gens de la brutalité du PCC contre le peuple chinois et de la répression actuelle du Falun Dafa en Chine, quand un homme d’une quarantaine ou d’une cinquantaine d’années s’est approché. Je lui ai donné un dépliant et l’ai exhorté à démissionner du PCC pour éviter de sombrer avec le régime. Il a accepté avec joie de le faire.

Ensuite, il a sorti sa carte d’identité et me l’a montrée. Il m’a dit : « Savez-vous qui je suis ? Je suis un policier. Prenez soin de vous. » Il est ensuite parti. J’étais heureux de voir qu’il avait choisi d’aider un pratiquant de Dafa de cette manière.

Une fois, en 2016, j’ai donné un exemplaire d’un document de Dafa à un jeune homme.

Il a dit : « Hé ! Savez-vous ce que je suis ? Je suis un policier ! »

J’ai répondu : « Les policiers doivent aussi savoir distinguer le bien du mal pour avoir un meilleur avenir. »

Mais il a insisté pour que je vienne avec lui ; j’ai fait demi-tour et j’ai commencé à courir. Il a couru après moi. Remarquant qu’il s’approchait de plus en plus, j’ai émis une forte pensée droite : « Je suis un pratiquant de Dafa venant ici pour sauver des gens. Ce n’est pas quelque chose dont vous pouvez vous mêler. » J’ai également demandé de l’aide au Maître.

Il s’est immédiatement arrêté et j’en ai été très reconnaissant.

Un parc municipal

Il y a quelques années, j’ai remarqué que beaucoup d’employés du gouvernement à la retraite aimaient se rassembler dans un parc en face de l’administration municipale. Cependant, quasiment aucun pratiquant ne s’y rendait. J’ai décidé de couvrir le parc pour que les retraités qui s’y trouvaient puissent aussi entendre la vérité.

Lors de ma première visite, les retraités ont secoué la tête et ont refusé d’accepter les dépliants que je leur donnais. En outre, ils ont dit de mauvaises choses sur Dafa. Je n’ai pas pu distribuer de documents et je suis rentré chez moi. J’ai pensé : « Je ne peux pas les abandonner comme ça, je dois y retourner. »

Dès mon arrivée le lendemain, plus de dix policiers m’ont entouré. Il s’est avéré qu’ils avaient entendu parler de cette affaire et qu’ils étaient déjà là à m’attendre. Après avoir été poussé dans le fourgon de police, j’ai commencé à partager ma propre expérience.

Je leur ai dit : « Si vous gardez à l’esprit “Falun Dafa est bon” et “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”, vous serez bénis. »

À mi-chemin du Département de police, ils ont arrêté le véhicule et m’ont demandé de sortir. Pensant qu’ils plaisantaient, je n’ai pas bougé.

Plusieurs d’entre eux ont dit : « Vous pouvez rentrer chez vous maintenant. »

Je suis sorti du véhicule et je suis rentré chez moi.

Le lendemain, je suis retourné au parc. J’ai pensé : « Je dois les sauver et je ne peux pas abandonner. » En arrivant là-bas, j’ai trouvé des gens qui me regardaient tous d’un air étrange – après tout, ils m’avaient tous vu être arrêté la veille. J’ai sorti des brochures et les ai distribuées. Certains des retraités ont commencé à accepter les documents. Bien que je n’aie distribué que quelques exemplaires ce jour-là, je savais que c’était un bon point de départ.

Le jour suivant, j’y suis retourné et davantage de personnes ont accepté les documents. Quelques jours plus tard, je me suis présenté comme d’habitude et encore plus de personnes ont pris des documents. En peu de temps, j’ai distribué un sac entier de documents. Après cela, j’y suis allé chaque semaine avec des documents tels que les Neuf Commentaires sur le Parti communiste, des périodiques de Minghui et des fichiers audio.

J’ai continué comme ça pendant quelques années.

Les gens m’ont dit : « Ces documents sont très bons. »

L’un d’eux m’a demandé : « Je vous attends depuis plusieurs jours ; pouvez-vous venir ici plus souvent [avec de la documentation actualisée] ? »

Voyant qu’ils étaient disposés à accepter des informations relatives au Falun Dafa, j’ai commencé à leur parler de démissionner du PCC. Ils ont presque tous accepté et la plupart d’entre eux étaient membres du PCC.

Il y avait un bon roulement de personnes qui se rendaient au parc. J’ai continué à m’y rendre et à les aider, et un groupe après l’autre de visiteurs du parc a appris les faits et a été sauvé.

C’est avec soulagement qu’une personne a dit : « J’ai rejoint le Parti il y a trente-cinq ans – je n’ai jamais pensé qu’un jour, je pourrais en démissionner. »

En raison de mes efforts de clarification de la vérité, j’ai été arrêté plusieurs fois. Mais chaque fois, je suis rentré chez moi sain et sauf grâce à la protection du Maître. Je lui en suis très reconnaissant.

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Traduit de l’anglais