(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J’ai rejoint le Tian Guo Marching Band en 2008, alors que je vivais au Japon. J’aimerais partager certaines de mes expériences de cultivation au cours de ces quatorze années.

Rejoindre le Tian Guo Marching Band

En 2008, quand j’ai participé à un défilé à Tokyo, j’ai vu le Tian Guo Marching Band pour la première fois. J’étais très enthousiaste et inspirée. En rentrant chez moi, j’ai appelé le coordinateur local de Falun Dafa et je lui ai exprimé mon souhait de rejoindre la fanfare. Je n’ai pas réfléchi à la distance de 500 km entre mon domicile et Tokyo pour assister aux répétitions de la fanfare. Le coordinateur de la fanfare m’a dit : « Tu peux apprendre à jouer du cor français, car il n’y a pas beaucoup de monde dans cette section. » J’ai immédiatement accepté. Je n’avais aucune formation musicale et j’ai pensé que c’était peut-être ma voie de cultivation.

J’ai décidé de me joindre aux répétitions collectives de la fanfare deux semaines après avoir acheté mon cor français. Après avoir parlé avec le chef de la section des cors, je me suis rendue aux répétitions collectives à Tokyo. Je travaillais en semaine et, le vendredi soir, je prenais le bus de nuit pour Tokyo et je reprenais le bus de nuit le dimanche.

Le chef de la section des cors de l’orchestre m’a suggéré de mémoriser une partition par semaine. Pendant les deux jours que je passais à Tokyo, je répétais un jour avec toute la fanfare et le lendemain, avec d’autres membres de la section des cors. J’ai réussi à mémoriser et à jouer cinq partitions en un mois et, pendant ce temps, de nombreux membres de la fanfare m’ont aidée. Personne ne se battait pour savoir qui était le meilleur.

En tant que nouveau membre du groupe, j’ai dû éliminer l’attachement à sauver la face chaque fois que je rencontrais le chef de la section des cors. Parfois, lorsque nous ne réussissions pas bien un morceau de musique, il nous demandait de le refaire. Tout le monde s’encourageait et pratiquait ensemble avec un cœur pur.

J’ai pu jouer une note de plus chaque semaine et cela m’a beaucoup encouragée. Je n’ai pas de formation musicale et c’était un miracle pour moi d’être capable de jouer une nouvelle musique chaque semaine.

Notre cultivation nécessite d’être dans le meilleur état pour que nous puissions atteindre le critère et offrir une belle prestation lors des dans les défilés. Nous lisions au moins une conférence de Maître Li (le fondateur de Dafa), pratiquions les cinq séries d’exercices pendant deux heures, émettions la pensée droite et pratiquions nos instruments de musique. Comme le cor français a beaucoup d’harmoniques, je devais généralement utiliser un accordeur chaque fois que je m’exerçais. Au bout d’un mois, avec l’aide d’autres pratiquants, j’ai pu participer à des défilés.

Quand je me rappelle le processus, c’était vraiment miraculeux. Une section du Fa du Maître apparaissait dans mon esprit chaque fois que je rencontrais des tribulations. Cela me rendait très heureuse de savoir que j’étais diligente dans ma cultivation. La diligence dans ma cultivation a aussi profité à mon travail dans les médias.

Participer à un défilé à Taïwan et apprendre à cultiver la compassion

J’ai assisté à une conférence de Fa et à une formation de caractères chinois à Taïwan en novembre 2009. J’ai vu plus de 400 membres du Tian Guo Marching Band et d’autres pays asiatiques s’entraîner ensemble. Beaucoup d’entre eux étaient âgés. Ils étaient bien organisés et jouaient très bien de leur instrument.

Le défilé a duré environ trois heures et, pendant la dernière partie du défilé, la fanfare a interprété à plusieurs reprises « Falun Holy King ». Ce morceau de musique en particulier comportait de nombreuses notes aiguës et représentait un défi pour moi. Un pratiquant taïwanais à côté de moi a détendu l’atmosphère en faisant une blague amicale.

La compassion et l’attitude positive de ce pratiquant m’ont touchée. J’ai réalisé que la source de mes pensées négatives était mon manque de compassion. Je me suis rappelé qu’afin d’éveiller les gens, je devais être plus compatissante.

Le Maître a dit :

En réalité la compassion est une énergie immense, l’énergie des divinités droites. Plus il y a de compassion, plus l’énergie est grande, n’importe quelle mauvaise chose peut être désintégrée. » (« Enseignement du Fa à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)

Rejoindre le Tian Guo Marching Band de l’ouest des États-Unis et éliminer les attachements

Surmonter une mentalité négative

J’ai rejoint le Tian Guo Marching Band de l’ouest des États-Unis après avoir déménagé à San Francisco. J’ai commencé à me relâcher dans la pratique puisque je connaissais déjà les morceaux de musique. Je ne me suis pas rendu compte que le fait d’améliorer constamment mes compétences en cor était un moyen d’éveiller les gens.

Le Maître a dit dans « Cultiver réellement » de Hong Yin que :

« …arriver à faire ainsi, c’est la cultivation. »

Bien que je comprenne le sens du Fa du Maître, je n’étais toujours pas capable de planifier mon temps en conséquence et de pratiquer mon cor français.

La fanfare a commencé à répéter virtuellement pendant la pandémie. J’étais heureuse que nous ayons la possibilité de répéter virtuellement, puisque nous devions répéter en tête-à-tête avec nos instructeurs. Mon instructeur était capable de souligner clairement mes erreurs, ce qui m’a aidée à me concentrer sur la pratique de mes compétences de base. Non seulement mes compétences se sont améliorées, mais j’ai aussi été capable de mieux lire les notes de musique.

Je devais surmonter ma mentalité négative. Certaines personnes ont demandé : « Y aura-t-il encore des défilés pendant la pandémie ? Est-ce que ça vaut la peine de continuer à s’entraîner ? » Par moments, j’ai vacillé et suivi ces pensées négatives. J’ai éliminé ces pensées négatives avec une pensée droite ferme. Comme le dit un vieux dicton chinois : « Une armée est nourrie pendant mille jours pour la bataille d’un jour. » Par conséquent, nous avions besoin d’être préparés pour le prochain défilé.

Éliminer mon attachement au confort

Un jour, je partageais mes expériences de cultivation avec mon mari, qui est aussi un pratiquant de Falun Dafa, et je lui ai demandé : « Pourquoi est-ce que je me sens si épuisée après avoir défilé pendant seulement une heure à San Francisco ? Je ne me sentais pas du tout fatiguée lorsque nous avons défilé pendant trois heures à Taïwan. » Mon mari a suggéré que notre entraînement n’était peut-être pas aussi intense que lorsque j’étais au Japon.

C’était vrai. Lorsque je vivais au Japon, nous nous entraînions sur des plages de sable en marchant pendant des heures sous le soleil et le vent. Peut-être s’agissait-il aussi d’un entraînement physique. Après avoir déménagé plus loin du lieu de répétition, j’ai commencé à ne plus assister aux répétitions collectives. J’ai dû surmonter mon attachement au confort.

Cet attachement était profondément caché. J’estimais qu’avec mes mauvaises capacités de conduite et mon emploi du temps chargé, il était juste que je ne puisse pas assister aux répétitions. Ce n’est qu’un dimanche matin que toutes sortes d’excuses ont fait surface dans mon esprit pour me dire de ne pas aller aux répétitions.

Le Maître a dit dans « Faire souffrir le cœur et la volonté », Hong Yin :

« Prendre la souffrance comme de la joie. »

J’étais capable de réciter ce poème de Hong Yin assez bien. Comment puis-je participer à la fanfare si je me trouve sans cesse des excuses pour ne pas assister aux répétitions ? Selon mon expérience personnelle, je sais que le meilleur moyen de s’élever est d’assister aux répétitions. J’ai donc décidé de participer à la répétition et je me suis sentie heureuse d’avoir surmonté mon attachement au confort.

Quand je suis arrivée sur le lieu de la répétition, j’ai vu un pratiquant en train de pratiquer les cinq séries d’exercices. Ce pratiquant vivait aussi assez loin. Peut-être que le Maître m’éclairait en me faisant savoir que tout le monde a des choses à faire. Tout dépend de la façon dont on planifie son temps afin de rester assidu. Rien de ce qui se passe dans la cultivation n’est insignifiant. Parfois, une seule pensée peut entraîner de nombreux attachements. Cultiver avec diligence comme si nous venions de commencer est la persistance à long terme.

Coopérer en tant que groupe

La participation à la fanfare exige que nous coopérions comme un tout. La performance de la fanfare est un effort commun et ne se concentre pas sur un individu en particulier. Chaque membre du groupe est une particule qui répand les merveilles et la beauté du Falun Dafa.

Le Maître a dit :

« Ce jour-là, pendant le défilé dans Chinatown, d’innombrables divinités dans différents espaces célestes – les divinités emplissant le ciel – étaient en train de battre du tambour militaire. Les nombreux soldats et généraux célestes étaient en train de charger. L’énergie émise par les disciples de Dafa jouant des cuivres était vraiment puissante. Vous avez vu dans les films comment l’onde de choc produite par l’explosion d’une bombe atomique est immense, n’est-ce pas ? Et bien l’énergie émise était encore plus puissante que ça. (Applaudissements) C’est parce que les composants de l’énergie émise par les disciples de Dafa sont plus grands que ceux des atomes, en plus les particules de chaque niveau sont toutes très puissantes. C’est-à-dire qu’à ce moment-là, dès que le son sort, tout est illuminé. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles)

« Donc lorsque la fanfare défile dans les rues, peu importe le nombre de personnes qui regardent, à ce moment-là j’ai vu la pensée des gens ordinaires, ils sont comme engourdis en général. (Applaudissements) Surtout les Chinois, ils ont le regard fixe et n’ont plus de pensées. « Que se passe-t-il ? » Toutes leurs mauvaises pensées sont éliminées, ensuite ils reprennent leurs esprits, (applaudissements) et ils disent : « Oh, le Falun Gong est vraiment formidable ! » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à la ville de Los Angeles)

Tous nos efforts n’en valent-ils pas la peine quand le Maître nous dit que les mauvaises pensées des gens sont nettoyées ? San Francisco possède l’une des trois plus grandes populations chinoises des États-Unis et il est de notre responsabilité de les éveiller.

L’exigence fixée par la fanfare est de mêler nos instruments de musique à ceux des autres. En fait, c’est plus facile à dire qu’à faire. Parfois, je m’égare en jouant de mon propre instrument et j’oublie que nous devons bien travailler ensemble. C’est ce que je dois travailler.

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

(Présenté à la Conférence de partage d’expériences de cultivation du Tian Guo Marching Band de l’ouest des États-Unis)

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Traduit de l’anglais