(Minghui.org) Après qu’une cour d’appel a confirmé la condamnation à quatre ans de prison de Mme Luo Mingchun en raison de sa pratique du Falun Gong, cette habitante de la ville de Xichang, dans la province du Sichuan, persiste dans ses efforts pour obtenir justice.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Arrestation, condamnation et appel
Mme Luo a été arrêtée le 12 août 2019 lors d’une descente de police. Le 9 décembre 2020, elle, cinq autres pratiquants et le mari d’une pratiquante ont été condamnés à des peines de prison allant de six mois à cinq ans par le tribunal de la ville de Xichang. Mme Luo a été condamnée à quatre ans de prison. Ils ont fait appel auprès de la cour intermédiaire de la préfecture autonome Yi de Liangshan, qui a décidé de confirmer leurs verdicts initiaux le 2 mars 2021.
Requête en réexamen du dossier
Mme Luo et les six autres habitants condamnés à tort ont ensuite déposé une demande de réexamen de leur dossier auprès de la cour intermédiaire de la préfecture autonome Yi de Liangshan. Leurs avocats ont également déposé des plaintes auprès du parquet intermédiaire de la préfecture de Liangshan contre la police, les procureurs et les juges pour avoir arrêté et condamné leurs clients sans aucun fondement juridique.
Pendant ce temps, la famille de Mme Luo a déposé une plainte auprès du parquet de la préfecture de Liangshan contre les gardiens du centre de détention de la ville de Xichang, pour l’avoir suspendue par les poignets pendant de longues périodes. Le procureur a transmis l’affaire à la division de la supervision, mais sa famille n’a jamais reçu d’autres informations à ce sujet.
En décembre 2021, après deux audiences, la cour intermédiaire de la préfecture autonome Yi de Liangshan a décidé de rejeter la requête des pratiquantes demandant le réexamen du dossier.
Des efforts continus pour obtenir justice
La famille de Mme Luo n’a pas abandonné ses efforts pour obtenir justice. À la mi-janvier 2022, elle a déposé une autre demande de réexamen de l’affaire auprès de la Haute Cour du Sichuan, et a également déposé deux protestations, auprès du parquet intermédiaire de la préfecture de Liangshan et du parquet provincial du Sichuan.
En Chine, généralement, seuls les procureurs peuvent déposer des protestations contre les verdicts prononcés à l’encontre des accusés, et on ne sait pas exactement pourquoi Mme Luo, accusée dans cette affaire, a été autorisée à déposer des protestations.
Le 17 février 2022, le parquet intermédiaire de la préfecture de Liangshan a informé la mère de Mme Luo qu’il avait transmis la protestation au parquet inférieur, qui l’a acceptée et qui devrait y répondre dans trois mois.
Torturée après sa dernière arrestation
Mme Luo a commencé à pratiquer le Falun Gong en 2008. Elle attribue à cette pratique la guérison de sa grave dépression et d’autres troubles. Avec une nouvelle vision de la vie, elle a assumé de nombreuses tâches ménagères et a beaucoup allégé le fardeau de sa famille. Pour avoir défendu sa croyance, elle a été arrêtée à plusieurs reprises avant d’être condamnée en 2020.
En particulier, Mme Luo a été torturée après sa dernière arrestation, le 12 août 2019. Parce qu’elle a refusé de porter les vêtements des détenues ou de répondre à l’appel à son arrivée au centre de détention de la ville de Xichang, le gardien Song Jianping l’a attachée à un poteau électrique pendant toute la matinée du 18 août.
Plus tard, lorsque Mme Luo a résisté à une inspection au centre de détention, les gardes Song et Yang Hongping ont ordonné à des agents armés de la traîner dehors. Ses vêtements ont été déchirés alors qu’elle était traînée sur le trottoir.
Les agents ont suspendu Mme Luo par les poignets à un cadre de porte, la pointe de ses pieds touchant à peine le sol. Très rapidement, ses mains se sont meurtries. Au fil du temps, tout son corps est devenu douloureux. Elle avait du mal à respirer et se sentait épuisée et assoiffée. Les gardes l’ont maintenue suspendue pendant toute la matinée. Quand on l’a descendue, ses bras étaient déjà blessés et elle était incapable de tenir les objets.
Le gardien Yang a ordonné aux agents de suspendre Mme Luo pour la troisième fois au début du mois de décembre 2019, lorsqu’elle a de nouveau résisté au port des vêtements des détenus. Pour la punir, ils ont jeté tous ses vêtements et n’ont permis à personne de lui donner les leurs.
Lorsque l’avocat de Mme Luo est venu lui rendre visite, un agent du nom de Wang Kai lui a menotté les mains derrière le dos. Alors qu’elle se rendait dans la salle de visite, il l’a poussée, a tiré sur les menottes pour les resserrer et l’a également agressée verbalement.
Informations sur les responsables de la persécution :
Li Zhiping (李治平), président du parquet de la préfecture de Liangshan : +86-834-6990001
Liu Bo (刘波), vice-président du parquet de la préfecture de Liangshan : +86-834-6990011, +86-18228738888
Yuan Liqiang (袁力强), vice-président du parquet de la préfecture de Liangshan : +86-834-6990006, +86-18908151177
(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)
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Traduit de l’anglais