(Minghui.org) Le rapport annuel 2022 de la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde (USCIRF) a été publié le 25 avril. Dans ce rapport, on constate qu’en 2021, « les considérations relatives à la liberté religieuse en Chine se sont détériorées ». Citant des informations de Minghui.org, le rapport indique que l’année dernière, au moins 101 pratiquants ont perdu la vie en raison de la persécution.

Le 25 avril 2022, lors d’une conférence de presse, la Commission américaine pour la liberté religieuse dans le monde (USCIRF) a publié son rapport annuel 2022.

Des milliers de pratiquants harcelés et arrêtés

Selon la définition de la loi internationale sur la liberté religieuse (IRFA), le rapport désigne à nouveau la Chine comme un « pays particulièrement préoccupant (CPC) » en raison de son « engagement dans des violations systématiques, continues et flagrantes de la liberté religieuse ».

Selon le rapport, le Parti communiste chinois (PCC) interdit non seulement à ses membres de croire ou de pratiquer une quelconque croyance, mais il réprime aussi depuis longtemps la liberté religieuse. Ces dernières années, il est devenu de plus en plus hostile aux religions, mettant en œuvre des campagnes visant à les « siniser ».

Le rapport mentionne : « Ces politiques exigent que les groupes religieux soutiennent le pouvoir du PCC et ses objectifs politiques, notamment en modifiant leurs enseignements religieux pour se conformer à l’idéologie et à la politique du PCC. Les groupes religieux enregistrés ou non et les individus qui s’opposent au PCC font face au harcèlement, à la détention, à l’arrestation, à l’emprisonnement et à d’autres mauvais traitements. »

Les groupes pacifiques comme le Falun Gong sont encore plus vulnérables aux persécutions. Il est écrit dans le rapport : « Minghui, la source du Falun Gong, a rapporté qu’en 2021, les autorités ont harcelé et arrêté des milliers de pratiquants de Falun Gong et 892 pratiquants ont été condamnés à des peines de prison. Au moins 101 pratiquants sont morts à la suite de la persécution ordonnée par le gouvernement. »

Il y a 208 pratiquants de Falun Gong qui figurent sur la liste des victimes de la liberté de religion ou de croyance (FoRB), ce qui en fait l’un des groupes les plus persécutés en Chine.

Sanctions contre les responsables

Le rapport souligne qu’en mai 2021, le Département d’État américain a annoncé des sanctions en matière de visa à l’encontre du fonctionnaire chinois Yu Hui pour son implication dans la persécution des pratiquants de Falun Gong.

« Les minorités religieuses sont victimes de harcèlement, de détention et même de mort en raison de leur foi ou de leur croyance, et des années de progrès vers un accès plus équitable à l’éducation et à la représentation des femmes et des filles ont disparu », a fait remarquer Nadine Maenza, présidente de l’USCIRF, lors de la conférence de presse. Elle a déclaré qu’elle et son agence ont prêté attention à la répression du Falun Gong – notamment les prélèvements forcés d’organes ces dernières années - et qu’elles poursuivront leurs efforts pour aider à mettre fin à la persécution.

Le sénateur américain Marco Rubio a déclaré dans un discours vidéo que de nombreuses personnes avaient été harcelées, détenues, torturées et même tuées pour leur croyance l’année dernière. Lui et d’autres responsables se concentreront sur les auteurs de ces actes, en particulier les responsables du PCC.

Le rapport émet une recommandation visant à « étendre les sanctions financières et celles concernant les visas afin de viser les fonctionnaires et les entités chinoises responsables de graves violations de la liberté de religion, en particulier au sein du DTFU (Département du travail du Front uni) du PCC, de l’AEAR (Administation d’État pour les Affaires religieuses), de l’appareil de la sécurité publique et de la sécurité de l’État, et des localités où se produisent des violations particulièrement flagrantes ».

Selon le rapport, il est également important de « travailler avec des pays partageant les mêmes idées dans les forums internationaux, y compris le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (ONU), afin de tenir collectivement le gouvernement chinois responsable des graves violations de la liberté de religion ». Cela inclut la création d’une commission d’enquête de l’ONU chargée d’enquêter et d’identifier les auteurs de génocides et d’autres crimes atroces et de documenter les graves violations des droits de l’homme dans toute la Chine.

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Traduit de l’anglais