(Minghui.org) Le 25 juin 2022, les pratiquants de Falun Gong ont organisé un défilé et un rassemblement à Queen Elizabeth Square pour commémorer la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, organisée par les Nations Unies. Ils ont expliqué comment le Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong, est persécuté depuis juillet 1999 par le Parti communiste chinois (PCC) et ont incité les gens à aider à mettre fin à cette brutalité.

D’anciens conseillers municipaux, des avocats spécialisés dans les droits de l’homme et des représentants du Conseil des libertés civiles d’Auckland ainsi que de nombreuses organisations non gouvernementales ont assisté à cette journée. Parmi ces organisations, il y avait Amnesty International Nouvelle-Zélande, l’Association tibétaine, la Fédération pour une Chine démocratique, des églises clandestines (non reconnues par le PCC) et des organisations chrétiennes. Ils ont lancé un appel pour mettre fin aux crimes du PCC contre le Falun Dafa et d’autres groupes minoritaires, et à sanctionner les responsables de violations des droits de l’homme.

Mené par le Tian Guo Marching Band, un défilé a eu lieu dans l’après-midi.

Le 25 juin 2022, des pratiquants ont organisé un défilé à Auckland, en Nouvelle-Zélande, pour sensibiliser les gens à la persécution en cours en Chine.

Les gens ont pris des photos et des vidéos du défilé.

Les passants signent une pétition demandant la fin de la persécution en Chine.

Amnesty International : les avocats spécialisés dans les droits de l’homme sont réprimés en Chine

Mme Margaret Taylor, directrice d’Amnesty International Nouvelle-Zélande, a écrit une lettre pour exprimer son soutien. Elle a déclaré que son organisation était heureuse de commémorer avec les pratiquants de Falun Dafa la Journée internationale des Nations unies pour le soutien aux victimes de la torture. « En raison de leur croyance, les pratiquants sont persécutés en Chine, y compris par la torture. En fait, certains pratiquants présents aux activités et des membres de leur famille ont vécu personnellement ces tragédies. Il ressort des informations recueillies par Amnesty International que la situation des droits de l’homme en Chine continue de se détériorer. »

Elle ajoute : « La répression exercée par le PCC touche de nombreux groupes, dont le Falun Gong, les Tibétains, les Ouïghours et les églises de maisons chinoises. La persécution est multidimensionnelle : endoctrinement politique, détention arbitraire, torture mentale, physique et émotionnelle. Pour aggraver les choses, la violation des droits de l’homme s’étend également aux membres de la famille.

« En outre, les avocats spécialisés dans les droits de l’homme en Chine sont également victimes de harcèlement, d’intimidation, de longues détentions arbitraires et de procès abusifs. Amnesty International estime qu’“il vaut mieux allumer une bougie que maudire l’obscurité”. » C’est pourquoi elle espère que davantage de personnes inciteront le gouvernement néo-zélandais à contribuer à mettre fin aux atrocités commises en Chine.

Adopter la loi Magnitsky

Kerry Gore, avocat spécialiste des droits de l’homme

Kerry Gore, avocat renommé spécialisé dans les droits de l’homme, a déclaré que les pratiquants de Falun Dafa en Chine subissent toutes sortes de mauvais traitements. Il s’agit notamment d’arrestations et de détentions illégales, d’isolement cellulaire, de refus de représentation juridique, de passages à tabac violents, de privation de sommeil, de « waterboarding » (simulacre de noyade), de torture physique et de torture psychologique. En outre, il existe également des abus psychiatriques qui provoquent des lésions nerveuses permanentes. Il y a aussi le travail forcé et les prélèvements forcés d’organes, qui sont des meurtres perpétrés par l’État. Tout cela a été documenté par des organisations de défense des droits de l’homme.

M. Gore a également déclaré que la Nouvelle-Zélande a ratifié la Convention contre la torture (CCT) en 1989. Le pays doit faire davantage pour aider les prisonniers d’opinion et demander des comptes aux responsables de ces actes par le biais de lois telles que la loi Magnitsky.

Mettre fin à la brutalité

Barry Wilson, président du Conseil d’Auckland pour les libertés civiles

Le président du Conseil des libertés civiles d’Auckland, Barry Wilson, a appelé à un soutien accru pour aider les personnes victimes de torture. Il a déclaré : « Les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Dafa sont l’un des pires exemples. Des enquêtes indépendantes menées au Royaume-Uni montrent que depuis 1999, le PCC réprime le Falun Gong et prélève des organes sur des pratiquants vivants. En outre, le PCC réprime également les églises de maison, les Tibétains, les bouddhistes et les habitants de Hong Kong. Il s’agit d’une grave crise des droits de l’homme de notre époque. »

M. Wilson a affirmé que, contrairement à la situation en Chine, les Néo-Zélandais pouvaient critiquer ouvertement les violations des droits de l’homme commises par le PCC. À l’instar de la loi Magnitsky adoptée par les États-Unis en 2016, il espère que la Nouvelle-Zélande pourrait adopter des mesures similaires pour interdire l’entrée aux responsables de violations des droits de l’homme et pour geler leurs avoirs à l’étranger.

M. Nyandak Rishul de l’Association tibétaine

M. Nyandak Rishul, de l’Association tibétaine, a déclaré : « Tout le monde devrait avoir la liberté de croyance. » Il a également souligné que lui et d’autres personnes présentes à l’activité étaient contre le PCC, et non contre le peuple chinois. « C’est parce que le PCC prive les gens de leur liberté de croyance, de parole et de réunion. » Il a réaffirmé qu’il est temps pour les gens de s’unir et de s’opposer au PCC de manière non violente. Citant les paroles de Martin Luther King, il a déclaré : « À la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis. »

Mme Qian Ailing (à droite), de la Fédération pour une Chine démocratique

Mme Qian Ailing, secrétaire adjointe de la Fédération pour une Chine démocratique, a déclaré : « Depuis 1999, le PCC traite le Falun Dafa comme un ennemi de l’État. Aujourd’hui encore, les pratiquants sont arrêtés et détenus à volonté, et ils sont devenus les cibles de prélèvements forcés d’organes. Ce n’est qu’en mettant fin à la brutalité du PCC que le peuple chinois pourra retrouver sa dignité. »

Le soutien des observateurs

Mme Wendy Pickering, femme policier (au milieu), fait l’éloge du Falun Dafa.

Mme Wendy Pickering, une femme policier, a déclaré que la musique jouée par le Tian Guo Marching Band est excellente et que les gens étaient émus par les interprétations. En outre, le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance sera également très bénéfique pour la société.

Le photographe Shay Lawrence

Shay Lawrence est un photographe et il a pris de nombreuses photos de la fanfare. « J’aime tout ce qui concerne la fanfare », a-t-il expliqué. Il a ajouté : « Les exercices de méditation apportent la paix et l’intégrité, ce qui inquiète un régime pervers comme le PCC. Malgré la persécution en Chine, notre monde a besoin du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »

En 2013, l’homme d’affaires Luciano Garcia se trouvait dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine, lorsqu’il a entendu parler pour la première fois des prélèvements forcés d’organes. « Beaucoup de gens ignorent encore les atrocités commises en Chine et c’est pourquoi des activités comme celle-ci sont très importantes. J’espère que la Nouvelle-Zélande adoptera des lois qui interdisent le tourisme d’organes », a-t-il déclaré.

Lingo Lewi, un militant des médias sociaux

Lingo Lewi, militant des médias sociaux, parle couramment chinois. Il s’intéresse de près à la culture traditionnelle chinoise et a visité 32 villes en Chine. Il sait que les pratiquants de Falun Dafa sont apolitiques et qu’il est essentiel de dénoncer la brutalité du PCC pour mettre fin aux prélèvements forcés d’organes.

Traduit de l’anglais