(Minghui.org) Après avoir été arrêtée en décembre 2021 pour avoir parlé du Falun Gong aux gens, une septuagénaire de la ville de Yingtan, province du Jiangxi, a été condamnée à quatre ans et trois mois en juillet 2022.

Le Falun Gong est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis le 20 juillet 1999.

Depuis le début de la persécution, Mme Liu Chang’e, une employée de banque à la retraite, a été condamnée à deux peines de camp de travail pour un total d’au moins quatre ans, et à quatre ans d’emprisonnement pour avoir distribué des dépliants du Falun Gong. Son arrestation en décembre 2021 a eu lieu seulement trois ans après avoir été libérée de prison.

Alors qu’elle purgeait sa première peine de camp de travail entre 2002 et 2005, Mme Liu a souvent été suspendue par les poignets à un haut cadre de fenêtre, pendant huit heures d’affilée et trois jours de suite. La plus longue durée de la torture quotidienne par pendaison a duré deux semaines. Les gardes l’ont aussi constamment détenue en isolement cellulaire et l’ont électrocutée avec des matraques électriques.

En plus de la torture physique, Mme Liu devait également faire un travail non rémunéré. Sa peine a été prolongée parce qu’elle n’avait pas terminé le quota à temps.

Mme Liu a été de nouveau arrêtée le 8 juin 2009 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Après un mois au centre de détention de la ville de Guixi, elle a été emmenée au camp de travaux forcés pour femmes de la province du Jiangxi en juillet pour y purger une peine d’une durée inconnue. En août 2010, elle a eu des douleurs intenses dans le dos à cause de la torture et avait des difficultés à se lever, mais les gardes l’ont quand même forcée à travailler.

L’arrestation suivante de Mme Liu a eu lieu le 10 octobre 2014. Le 29 janvier 2015, elle a été condamnée à quatre ans d’emprisonnement à la prison pour femmes du Jiangxi.

Pendant les huit premiers mois à la prison, Mme Liu a été forcée de se tenir debout pendant de longues heures chaque jour parce qu’elle refusait de renoncer au Falun Gong.

En janvier 2016, les gardes et les détenues lui ont menotté les bras derrière le dos et l’ont suspendue par les bras. Ils ont mis des bandes de contraintes sur ses poignets et ses chevilles et les ont attachés. Les détenues ont constamment resserré les bandes, qui lui ont profondément entaillé la chair. Elle avait des douleurs atroces et la sensation que ses bras étaient cassés. Elle ne pouvait même pas bouger les doigts. Pour empêcher Mme Liu de crier pendant la torture, les détenues lui ont bourré la bouche avec ses chaussettes et ses sous-vêtements.

Quand les gardes l’ont dépendue, elle a subi des pressions pour écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong. Elle n’a pas pu bouger les mains pendant plus de deux semaines.

Reconstitution de torture : suspendu avec les bras menottés derrière le dos

Selon un initié, un gardien a ordonné à une détenue de mettre tous les jours à partir du 12 mars 2019 des substances inconnues dans le thermos de Mme Liu. Mme Liu n’a découvert ce qui se passait qu’un jour où elle a bu de l’eau dans le thermos et a soudain éprouvé de fortes douleurs nerveuses sur le côté droit de la tête. Dès lors, elle n’a plus jamais utilisé ce thermos (à l’insu de la détenue) et n’a bu que de l’eau du robinet.

Voir aussi :

Une ancienne employée de banque raconte les tortures en prison qui lui ont presque fait perdre les bras

Une femme de Jianxi illégalement jugée pour la pratique du Falun Gong

Traduit de l’anglais