(Minghui.org) Bonjour bienveillant Maître ! Bonjour, compagnons de cultivation !
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a vingt-quatre ans. Je suis submergé par l’émotion quand je pense à la chance que j’ai.
Trouver le vrai Fa
Même lorsque j’étais jeune, je m’interrogeais sur la vie et je cherchais une véritable cultivation et pratique. À l’âge de 16 ans, j’ai eu de graves insomnies dues au stress du travail scolaire. J’avais peur que mon avenir s’envole comme ça. Quelqu’un m’a donné un livre sur le bouddhisme. Ce livre m’a un peu aidé, et à 18 ans, j’ai commencé à pratiquer le bouddhisme. Cependant, j’ai remarqué que de nombreux bouddhistes, y compris des moines, recherchaient des choses au lieu de vraiment cultiver. J’ai également fait des recherches sur des choses comme le yoga, le qigong, d’autres pratiques bouddhistes, les pratiques taoïstes, le tantrisme, etc.
En 1998, j’ai trouvé le livre Teachings at Conferences in the United States (Enseignements lors des conférences aux États-Unis) à la librairie du Peuple. C’était le premier livre des conférences du Maître que je lisais et ce que le Maître disait répondait à beaucoup de mes questions. J’ai compris pourquoi les choses arrivent et j’ai réalisé que le Falun Dafa est une véritable cultivation et pratique, j’ai regardé le ciel pour voir la lune brillante suspendue très haut et un sentiment inexplicable de chaleur a gonflé dans mon cœur. Je me suis dit : « J’ai enfin trouvé mon Maître ! »
Après avoir commencé à pratiquer, de grands changements me sont arrivés physiquement et mentalement. J’avais l’impression de renaître. Mes problèmes de santé, comme l’insomnie, l’asthme, des problèmes de peau et ma fatigue, se sont rapidement améliorés. Je me sentais très léger et détendu lorsque je marchais. J’avais un mauvais caractère, et chaque fois que je me mettais en colère, il m’était très difficile de me calmer. Après avoir commencé à faire les exercices, si je me mettais en colère, ma colère s’évanouissait rapidement, comme une allumette allumée quand on la souffle. Mes plaintes et mes ressentiments se sont tellement estompés que chaque fois que j’étais face à un conflit, je n’avais plus de rancune et le mettais rapidement de côté. Dans le passé, j’étais obsédé par les jeux d’ordinateur. Après avoir commencé à cultiver, j’ai abandonné ce passe-temps. J’avais lu des livres bouddhistes pendant des années, mais mes conceptions n’avaient pas beaucoup changé. Mais après avoir commencé la pratique du Falun Dafa, les changements ont été évidents. Je me suis senti très chanceux. J’ai décidé que je devais cultiver sans relâche.
Éveillé par les tribulations
J’ai cultivé pendant tant d’années, mais je n’ai pas fait les trois choses avec diligence. Une tribulation de maladie soudaine en 2018 m’a réveillé comme un coup de marteau sur la tête.
Mes parents sont décédés relativement tôt, j’étais donc très proche de mes frères et sœurs. En 2018, ma sœur a décidé de divorcer. J’ai pensé aux trois enfants qu’elle devait élever et au fait que sa santé n’était pas bonne, donc j’étais inquiet pour elle. Je voulais également qu’elle pratique le Falun Dafa. Au fur et à mesure que ces pensées ont envahi mon esprit, mon stress mental a augmenté. J’ai également commencé à me sentir très fatigué au travail. Un jour, j’ai soudain senti que je n’avais aucune force et que je ne pouvais pas marcher, même sur une courte distance. Non seulement je marchais très lentement, mais j’avais l’impression que j’allais m’effondrer à tout moment. Je n’avais jamais vécu une telle expérience auparavant et j’ai donc décidé de prendre un congé maladie de deux semaines.
Ma femme, une compagne de cultivation, m’a encouragé à faire les exercices et à émettre la pensée droite. Au début, j’avais du mal à me tenir debout et je devais m’appuyer contre le canapé pour faire les quatre premiers exercices. J’ai augmenté le temps pendant lequel j’émettais la pensée droite. J’ai commencé à l’émettre pendant au moins une demi-heure à chacun des quatre moments prévus et j’ai parfois prolongé jusqu’à quarante-cinq minutes. J’ai senti que l’effet était bon. Après quelques semaines, je me suis senti bien.
Cette fausse maladie m’a réveillé, et je suis devenu sérieux quant à ma cultivation. J’ai commencé à faire les exercices tous les jours et j’ai lu le Fa sérieusement. Après cet incident, je me suis débarrassé de beaucoup de choses auxquelles j’étais autrefois attaché. Je ne suis plus aussi attaché à l’ordinateur et aux nouvelles sur Internet. Je suis également moins attaché aux relations familiales.
Puis, en octobre 2019, j’ai eu un accident de voiture. Ce jour-là, je me dépêchais de me rendre à la conférence de Fa en Malaisie, car j’avais déjà été retardé d’une journée à cause de mon travail. Ma femme m’attendait à Kuala Lumpur. Il était midi. Je roulais trop vite et j’ai percuté une autre voiture. Je n’ai pas été blessé, mais ma tête saignait. L’hémorragie s’est arrêtée dans l’ambulance, alors que nous allions à l’hôpital. Ils m’ont fait passer de nombreux tests à l’hôpital. J’ai pensé au fond de moi que j’étais un pratiquant, que je n’aurais aucun problème et qu’il n’était pas nécessaire d’être admis à l’hôpital. J’ai insisté pour sortir de l’hôpital. Après avoir été libéré à minuit, j’ai fait les exercices. Malheureusement, j’ai manqué la conférence de Fa.
Après avoir traversé toutes ces tribulations, j’ai réalisé que la cultivation est très sérieuse, et je chéris encore plus le temps qui m’est donné pour cultiver.
Pratiquer pendant la pandémie de COVID
Au début de l’année 2020, un pratiquant nous a invités, ma femme et moi, à lire le Fa en ligne. Je n’ai pas réalisé que c’était l’arrangement du Maître pour que nous participions à l’étude collective du Fa et aux exercices pendant le confinement dû à la COVID, qui s’est produit peu après.
Nous avons commencé à lire le Fa à 21 h 30 tous les soirs et nous le faisons depuis. De deux ou trois pratiquants au départ, le groupe s’est agrandi et compte aujourd’hui plus de dix pratiquants. Tous les membres du groupe sont également passés par un processus de cultivation.
Lorsqu’il est temps de lire le Fa, nous laissons naturellement tomber tout ce que nous faisons et rejoignons l’étude du Fa. Si nous devons manquer l’étude du Fa, nous avons l’impression que quelque chose nous manque.
Il y a eu de nombreux tests de xinxing parmi les pratiquants de notre groupe. Certains lisent vite alors que d’autres lisent lentement ; certains prononcent mal les mots alors que d’autres ont tendance à montrer à quel point ils lisent bien. Certains pratiquants sont irrités si certains pratiquants les corrigent sans cesse.
Lorsque les autres m’ont corrigé pour la première fois, je n’ai pas été content. Mais après avoir changé mon état d’esprit, j’ai été reconnaissant. Je sentais que je stagnais peut-être à ce niveau.
Lorsqu’un pratiquant ne vient pas à l’étude du Fa pendant un certain temps, je pense à lui et je me demande s’il est vraiment occupé ou s’il y a quelque chose qui ne va pas. Au cours de ce processus qui nous a permis de mieux nous connaître, nous avons progressivement compris que nous devons faire preuve de beaucoup de compassion lorsque nous corrigeons quelqu’un. Si notre ton n’est pas bon ou si nous ne sommes pas assez compatissants, des conflits peuvent survenir. La situation s’améliore maintenant. Tout le monde mûrit progressivement et nous lisons plus clairement et plus lentement. De nouveaux pratiquants de Chine et du Vietnam se sont également joints à notre groupe.
Nous avons également commencé un groupe d’exercices en ligne en mai 2020. La session commence à 4 h 20 tous les matins, et nous faisons le deuxième exercice pendant une heure. Nous émettons la pensée droite entre le quatrième et le cinquième exercice. La séance se termine à 7 h 15 après avoir effectué les cinq exercices. Cela fait deux ans que nous avons cette séance d’exercices collectifs.
Je suis chargé de passer la musique des exercices. Bien que cela semble être une tâche facile, le stress était grand au début. Je ne connaissais pas les programmes informatiques, j’ai eu des problèmes avec le WiFi ou les fichiers de musique, et il m’est arrivé de dormir trop longtemps le matin parce que mon réveil n’avait pas sonné. Parfois, je me sens encore fatigué, j’ai envie de me rendormir et mon esprit vagabonde. Je pense aux relations interpersonnelles et aux conflits que j’ai au travail. Parfois, lorsque cela se produit, j’ai des problèmes avec mon ordinateur. J’ai réalisé que cela était dû à mon xinxing. Lorsque mon xinxing s’élève, la situation change.
Les autres pratiquants demandent parfois pourquoi le son de la musique n’est pas si bien ce jour-là. Au début, je me plaignais et je demandais pourquoi personne d’autre ne prenait la relève de la musique à ce moment-là. Mais maintenant, je ne suis plus ému par de telles remarques. C’est une chance pour moi d’accumuler de grandes vertus, je devrais donc chérir cette occasion et même les remercier.
Parfois, ma femme et moi devons partir à l’étranger et nous devons trouver quelqu’un pour prendre la relève de la musique pendant un certain temps. Ce travail peut sembler facile, mais quand on le fait vraiment, on sait à quel point il est stressant. Lorsque la musique s’arrête soudain et que nous ne savons pas pourquoi, nous cherchons à comprendre et continuons à ajuster et à essayer. Cette responsabilité m’oblige également à être régulier dans la pratique des exercices. Ce processus m’a beaucoup apporté. Je sens que l’énergie dans mon corps est de plus en plus forte. Les deux premières années, je me sentais toujours fatigué au travail et j’avais envie de faire la sieste. Maintenant, à l’aube de la troisième année, mon corps est plus fort et j’ai plus d’énergie.
Après la fin du confinement, nous avons repris nos exercices collectifs au parc tous les dimanches matin. Cela permet à davantage de personnes de venir apprendre le Falun Dafa.
Apporter le Falun Dafa dans les foyers
Mon travail consiste à vérifier la qualité de la construction. J’ai donc de nombreuses occasions d’entrer dans des maisons et de communiquer avec des personnes de différents milieux. J’apporte des petits souvenirs en forme de fleur de lotus sur lesquels sont écrits les mots « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance Tolérance est bon ».
Depuis que j’ai choisi d’étudier le Fa et de pratiquer les exercices tous les jours, mon travail semble devenir plus facile. Dans le passé, je rencontrais souvent des propriétaires qui n’étaient pas satisfaits, ce qui rendait mon travail difficile. Maintenant, la qualité de la construction s’améliore, et je sens que mon travail devient moins stressant. Chaque fois que le travail est remis, je suis le dernier à partir. Lorsque le propriétaire est satisfait du travail, je profite de l’occasion pour lui offrir la petite fleur de lotus en guise de cadeau et lui parler du Falun Dafa. Beaucoup d’entre eux sont très heureux. Ils disent que la fleur de lotus est jolie et en demandent généralement une autre. Chaque petite fleur de lotus est sacrée, pure et précieuse, et porte en elle une énergie qui peut sauver les gens. J’ai distribué de nombreux souvenirs et petites fleurs de lotus.
Bien sûr, il y a aussi des personnes qui ne les ont pas acceptées. Certains veulent en savoir plus sur le Falun Dafa et je reste et discute avec eux. Il y a aussi des gens qui demandent des documents d’information, et certains veulent assister à la classe de neuf jours. Lorsque j’entre dans un foyer, je prends note de leurs décorations et je vois ce qu’ils lisent et ce en quoi ils croient avant de commencer à parler du Falun Dafa.
Il existe également de nombreuses occasions d’éliminer mes attachements. Une fois, j’ai mis mon permis de travail dans la poche de mon pantalon et j’ai oublié de le porter sur ma chemise. Le propriétaire de la maison n’était pas content et m’a grondé devant tout le monde : « Qui êtes-vous ? Pourquoi êtes-vous entré chez moi ? » J’ai rapidement expliqué que j’étais là pour vérifier la qualité de la construction et je lui ai montré mon permis. Comme les personnes présentes étaient toutes mes subordonnés, j’ai été un peu gêné. En regardant en moi, j’ai senti que je n’avais pas été très poli en lui parlant. J’aurais dû me présenter. Ce fut aussi l’occasion pour moi de me débarrasser de mon attachement à sauver la face. Plus tard, le propriétaire a été très satisfait de notre travail et s’est même excusé auprès de moi, me disant qu’il était désolé pour le malentendu de ce jour-là.
Chaque jour, un collègue partait tôt et les autres devaient faire son travail. Au début, mon cœur a été un peu ému. Mais qu’il soit là ou non, je devais bien faire mon travail.
Lorsque j’ai parlé avec lui par la suite, j’ai appris que sa femme avait eu un cancer pendant dix ans, puis était décédée. Quant à lui, trois de ses artères étaient bouchées et le médecin lui avait dit qu’il ne lui restait que trois ans à vivre. Au cours des deux dernières années, mes collègues de travail ont eu toutes sortes de problèmes de santé. L’un d’eux a reçu un diagnostic de cancer du rein et a démissionné ; un autre a démissionné en raison de problèmes d’intestins. Deux collègues ont également reçu un diagnostic de cancer.
Lorsque la pandémie s’est propagée rapidement, la plupart de mes collègues ont contracté la COVID. Je suis l’un des seuls à ne pas avoir contracté le virus. Je semble être celui qui est en meilleure santé alors que j’ai déjà 63 ans. Je suis plein d’émotion quand je vois que les gens sont plongés dans les difficultés et toutes sortes de maladies ‒qui commencent généralement à apparaître quand on a plus de 60 ans. Cela me fait ressentir encore plus la chance de pouvoir pratiquer le Falun Dafa.
Éliminer mon attachement au gain personnel
Comme je suis né dans une famille pauvre, je me suis habitué à être frugal. Je ne supportais pas de dépenser de l’argent et j’estimais qu’il devait être dépensé pour des choses significatives.
À la fin du mois d’avril de cette année, la Malaisie a ouvert ses frontières. Ma femme et moi avions initialement prévu de retourner dans notre ancienne maison en Malaisie pour rendre visite à des parents pendant le Nouvel An malais. Mais le beau-frère de ma femme est décédé de façon inattendue, et nous avons dû changer notre itinéraire et nous rendre à Kuala Lumpur pour les funérailles. Peu après notre arrivée à Kuala Lumpur, j’ai reçu une nouvelle bouleversante : un ancien camarade de classe était mort dans un accident de moto à Singapour. Ce camarade de classe avait mon âge, et nous avions quitté la Malaisie ensemble quarante ans plus tôt pour aller nous installer à Singapour. Sa maison se trouvait à Johor, en Malaisie, qui est proche de Singapour. Lorsque sa femme m’a appelé pour me demander de l’aider à organiser ses obsèques, j’ai pensé qu’elle ne connaissait pas bien Singapour, alors j’ai immédiatement appelé un pratiquant de Singapour pour lui demander son aide. J’ai également essayé de me dépêcher de retourner à Singapour.
Ce pratiquant m’a aidé à organiser les obsèques, y compris de nombreux petits détails. Il a dépensé quelques milliers de dollars et m’a dit qu’il n’était pas nécessaire de le rembourser, puisque nous étions tous amis. Je suis ému par l’altruisme des pratiquants de Dafa qui ne sont pas attachés à l’argent. Une si grande différence entre les pratiquants et les non-pratiquants ! J’ai vraiment beaucoup appris de cela. Mon camarade de classe et sa femme ont eu deux filles. L’une ne vit plus à la maison et l’autre est autiste. En pensant à leur triste situation, j’ai décidé de couvrir les frais.
Après avoir réglé les funérailles de mon camarade de classe, je suis retourné à Kuala Lumpur pour retrouver ma femme et me préparer à réserver les billets pour retourner dans ma ville natale. Comme c’était un long congé, les billets de train étaient chers et je ne les ai pas réservés. Le lendemain matin, je me suis réveillé tôt pour essayer de réserver à nouveau les billets, mais ils étaient tous vendus. Finalement, nous avons dû prendre un bus pour rentrer. Et en plus, les billets de bus étaient encore plus chers ! Et pour couronner le tout, il y a eu un embouteillage sur le chemin, et un voyage qui aurait dû durer huit heures a duré quatorze heures. En chemin, nous n’avons pas non plus osé manger ou boire de peur de devoir aller aux toilettes. Si nous avions pris le train, il n’y aurait pas eu d’embouteillages et nous serions arrivés à temps. Cet incident m’a appris que nous avons parfois besoin de dépenser de l’argent. J’ai été mesquin, espérant obtenir des billets moins chers, mais au final, les choses ont été pires. Non seulement j’ai dû acheter des billets chers, mais nous avons aussi perdu beaucoup de temps. J’étais attaché à l’argent, mais j’ai fini par en perdre encore plus en espérant des gains insignifiants.
Après les funérailles, ma femme et moi avons invité la femme de mon camarade de classe à manger, espérant lui clarifier la vérité et en même temps l’aider de toutes les manières possibles. Nous avons apporté avec nous des informations sur le Falun Dafa et des livres de Dafa. Au début, elle pensait que nous étions là pour demander le remboursement des frais d’obsèques. Elle a expliqué qu’elle venait juste de finir de payer les factures médicales et nous a demandé si nous pouvions lui laisser un peu de temps pour nous rembourser. Nous lui avons répondu que nous n’étions pas là pour demander de l’argent, mais simplement pour voir comment elle allait. Elle a été très touchée et ses yeux se sont remplis de larmes.
Ce sont là quelques-unes de mes expériences de cultivation. Je vous prie de me corriger s’il y a des améliorations à apporter. Merci, Maître, de m’avoir donné cette possibilité de cultiver ! Je n’ai pas assez fait les trois choses que le Maître nous a demandé de faire. J’espère que je pourrai les faire correctement à partir de maintenant et sauver encore plus de gens. Je veux bien me cultiver pendant le peu de temps qu’il me reste afin de ne pas laisser de regrets derrière moi et retourner à la maison avec le Maître.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !
(Présenté lors du Fahui de Singapour 2022)
Traduit de l’anglais
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