(Minghui.org) Au cours des trois dernières années, le Parti communiste chinois (PCC) a épuisé les ressources médicales en tests COVID et autres mesures draconiennes dans sa tentative de maintenir sa politique zéro-COVID. Lorsque cette politique n’a pas réussi à contenir le virus et a suscité la colère du public, le PCC y a mis fin brusquement le 7 décembre, sans autre plan. Les infections et les décès se sont rapidement élevés dans toute la Chine, provoquant une pénurie de médicaments contre la fièvre et submergeant les hôpitaux et les crématoriums.
Les experts en maladies infectieuses ont estimé que le taux d’infection à Pékin pourrait avoir dépassé 80 %. Une étude récente dans la province du Sichuan a montré que 63,25 % de ses habitants avaient été infectés. La ville de Quzhou, dans la province du Zhejiang, une plaque tournante du trafic qui relie les provinces du Fujian, du Jiangxi et de l’Anhui, a prédit que le pic d’infection serait atteint à la fin du mois de décembre 2022. Jusqu’à présent, plus de la moitié du personnel médical de Quzhou a été infecté.
Le 12 décembre, trois agences de Pékin, dont la Commission de la santé, le Bureau des affaires civiles et le Département de la police, ont publié conjointement un document intitulé « Directives sur la manipulation des corps de patients atteints du Coronavirus ». Ce document stipule que les corps des patients atteints de la COVID doivent être incinérés au plus tard trois heures après que la famille a contacté le crématorium. Il précise également que les corps doivent être incinérés à proximité, et non enterrés ou déplacés hors de la ville. Les corps des patients se trouvant hors de la ville ne sont pas autorisés à être incinérés à Pékin. Les funérailles et les services commémoratifs sont également interdits. Les corps des groupes ethniques minoritaires doivent également être incinérés si la cause du décès est la COVID, même si leurs traditions dictent le contraire. Les corps des étrangers décédant de la COVID à Pékin doivent également être incinérés, et leurs familles peuvent ramener leurs cendres dans leur pays d’origine
Conséquences d’un régime totalitaire
« Au cours des trois dernières années, le gouvernement [du PCC] a épuisé les ressources médicales en tests d’acide nucléique, bloqué les activités de fabrication et de logistique avec les confinements, et détruit la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique en réglementant les ventes de médicaments contre la fièvre », a écrit un internaute.
Le message continue : « Les autorités chinoises ont refusé d’importer des vaccins étrangers, ont omis de prévoir une réserve de médicaments contre la fièvre, ont négligé d’éduquer le public sur la manière de réduire l’infection et de se soigner en cas d’infection, n’ont pas prévu de fonds pour les dépenses médicales et n’ont pas mis en place de plan d’urgence pour les médicaments. Le gouvernement a tout bloqué pendant l’été, alors que les virus avaient le moins de possibilités de se répandre. Et il a maintenant tout ouvert en hiver, alors que la grippe et d’autres virus frappent. C’est un échec total du début à la fin. »
Certains professionnels de la santé réfléchissent également à ces problèmes. Mou Xiaohui, ancien vice-président de l’hôpital Changzheng de Shanghai, a récemment présenté ses excuses sur les médias sociaux pour avoir trompé le public. Lui et d’autres responsables de la santé ont fait confiance à la politique zéro-COVID et n’ont pas prévu l’augmentation des cas ou la pénurie de médicaments d’urgence. Mou lui-même a été infecté, ainsi qu’un grand nombre de médecins et d’infirmières de l’hôpital. Comme d’autres hôpitaux militaires, l’hôpital de Changzheng a été signalé comme étant fortement impliqué dans les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong encore en vie.
Dans les grandes villes de Chine, de Pékin à Chongqing, en passant par Shenyang et Changzhou, les établissements funéraires étaient bondés de cadavres, et la liste d’attente pour la crémation est très longue. Selon les informations publiques, de nombreux membres du PCC sont récemment décédés de la COVID, notamment des fonctionnaires, des universitaires et d’autres professionnels. Les nécrologies de l’université de Zhongshan, dans la province du Guangdong, par exemple, indiquent que de nombreux employés sont morts au cours du seul mois de décembre, certains étant encore relativement jeunes.
Ouyang Lisi, du Département d’anatomie humaine du collège médical Sun Yat-sen, est décédée à 43 ans le 19 décembre. Wang Zhiqang, professeur associé du Collège médical, est décédé à 40 ans le 10 décembre. Peng Baogang, médecin en chef et professeur du Centre de chirurgie hépatobiliaire et pancréatique du Premier hôpital affilié à l’université Sun Yat-sen, est décédé à 59 ans le 30 novembre. Tout comme l’hôpital Changzheng, le Premier hôpital affilié de l’université Sun Yat-sen a également participé à des prélèvements forcés d’organes.
Une menace mondiale
La Corée du Nord, alliée du PCC, a également été alarmée par la récente recrudescence des cas en Chine. Elle a temporairement interdit l’entrée aux citoyens chinois. En outre, tous les arrivants récents en provenance de Chine, y compris les citoyens nord-coréens, doivent subir trente jours de quarantaine et d’observation, a rapporté VOA le 29 décembre.
D’autres pays, dont les États-Unis, l’Inde, le Japon, l’Italie, la Corée du Sud et Taïwan, ont également imposé des restrictions d’entrée ou des exigences particulières aux voyageurs chinois en raison de la COVID. Les Philippines et la Malaisie envisagent également d’imposer des restrictions aux voyageurs en provenance de Chine.
Le 26 décembre, lorsque l’aéroport italien Malpensa de Milan a imposé le test COVID aux voyageurs en provenance de Chine, il a constaté que près de la moitié des passagers de deux vols, en provenance de Pékin et de Shanghai, avaient été infectés. Le 29 décembre, le Premier ministre italien Giorgia Meloni a annoncé que la moitié des échantillons avaient été séquencés, et a révélé la souche Omicron du coronavirus.
Mme Meloni et Orazio Schillaci, le ministre italien de la Santé, ont exhorté l’Union européenne à mettre en place le test COVID pour tous les voyageurs en provenance de Chine. Le 29 décembre, l’UE n’avait toujours pas donné son accord. « Toutefois, nous restons vigilants et nous serons prêts à utiliser le frein d’urgence si nécessaire », a déclaré la Commission européenne dans un communiqué le 29 décembre.
La société de données sur la santé Airfinity, basée au Royaume-Uni, a estimé que 9000 personnes en Chine mouraient probablement chaque jour de la COVID, doublant presque une estimation précédente d’une semaine. « Le nombre de décès cumulés en Chine depuis le 1er décembre a probablement atteint 100 000, avec un total de 18,6 millions d’infections, a déclaré Airfinity dans un communiqué jeudi. Elle a utilisé une modélisation basée sur les données des provinces chinoises », a rapporté The Guardian le 30 décembre. En outre, Airfinity prévoit que les infections à la COVID en Chine atteindront leur premier pic le 13 janvier avec 3,7 millions de cas par jour.
Une étude conjointe de chercheurs de l’Université de Macao et de la Harvard Medical School a estimé que « la Chine pourrait réduire le nombre de décès à moins de 200 000 si elle mettait en œuvre des mesures de santé publique pour aider à ralentir la propagation de la COVID-19, augmenter les taux de vaccination et assurer un approvisionnement adéquat en médicaments , a rapporté Business Standard le 27 décembre. Dans la situation actuelle, la même étude prévoit qu’un million et demi de personnes pourrait mourir de la COVID-19 au cours des six prochains mois.
Traduit de l’anglais
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