(Minghui.org) Le coronavirus, également connu sous le nom de virus du PCC (du nom du Parti communiste chinois), continue de faire des ravages en Chine. Les hôpitaux sont bondés de patients atteints de la COVID et les funérariums sont submergés de corps.

Un grand nombre de décès, y compris des fonctionnaires de haut rang

Un chauffeur de taxi de la ville de Shenyang, dans la province du Liaoning, a déclaré le 1er janvier 2023 que de nombreuses personnes étaient mortes de la COVID en décembre. « Le huitième hôpital du district de Tiexi à Shenyang n’avait plus de place pour stocker les corps, alors il a installé une grande tente à l’extérieur et y a empilé des corps. C’est tellement effrayant ! » a-t-il écrit. Un enseignant de Shenyang a déclaré fin décembre qu’après le décès d’un parent d’élève des suites de la COVID, sa famille attendait toujours que le funérarium local vienne chercher le corps au moment de la rédaction de cet article, car il y avait plus de 700 familles avant elle dans la file d’attente.

Le 26 décembre, sur la « liste du service d’enlèvement des dépouilles » d’un funérarium de Pékin, le nombre de décès pour la journée avait déjà atteint 917. Le funérarium n’avait pas assez de véhicules et de personnel pour récupérer les corps comme prévu. Les causes de décès répertoriées étaient principalement les suivantes : infection pulmonaire, insuffisance respiratoire, mort subite et pneumonie. Le mot d’ordre était d’éviter la « COVID » comme cause de décès. Il y a plus de dix funérariums à Pékin au total.

Un grand nombre de hauts fonctionnaires sont morts en décembre 2022, notamment :

* Le général Li Jing, l’ancien chef adjoint de l’état-major général du PCC, est décédé à l’hôpital 301 de Pékin le 30 décembre.

* Wang Xinlan, épouse de feu le général Xiao Hua du PCC et ancienne commissaire politique adjointe du Département de la logistique de la région militaire de Lanzhou, est décédée le 30 décembre.

* Jian Xianfo, ancien vice-ministre du ministère de l’Énergie, est décédé à Pékin dans la nuit du 30 décembre des suites d’une infection pulmonaire.

* Chen Guizun, ancien vice-gouverneur de la province du Jiangxi, est mort de maladie le 29 décembre.

* Diao Jinxiang, ancien vice-gouverneur de la province du Sichuan, est décédé le 11 décembre.

* Li Junlong, un directeur adjoint du Comité des sciences et de la technologie du deuxième département de la Société chinoise des sciences et de l’industrie aérospatiales, a été infecté par la nouvelle COVID, il est décédé alors qu’il était dans la cinquantaine.

* Dong Yuming, professeur à l’École de pharmacie de l’université de Lanzhou, dans le Gansu, est mort à 51 ans le 19 décembre.

* Selon le Bureau de liaison du gouvernement central populaire à Hong Kong, le 30 décembre, Zheng Kunsheng, ancien directeur adjoint de la branche de Hong Kong de l’agence de presse Xinhua du PCC et directeur adjoint du Bureau de liaison du gouvernement central populaire à Hong Kong, est décédé.

* Parmi les responsables militaires du PCC décédés, citons Zhou Cun (ancien doyen de l’Académie de commandement de l’armée du PCC), Li Tongmao (ancien commissaire politique du deuxième corps d’artillerie) et Sun Yong (ancien secrétaire du Bureau de la sécurité de l’état-major général du PCC), entre autres.

Augmentation des consultations aux urgences avec des patients gravement malades

Tencent.com a rapporté le 2 janvier que le nombre de consultations aux urgences et le nombre de patients gravement malades ont tous deux augmenté dernièrement. Prenez l’exemple du premier hôpital de l’université médicale du Shanxi. Il a utilisé toutes les ressources et traité plus de 6000 patients depuis le 7 décembre 2022. Parmi eux, 49,72 % (soit 3012) étaient dans un état grave ou critique.

Le Quotidien de Taiyuan a également rapporté que le nombre de visites quotidiennes aux urgences du premier hôpital de l’Université médicale du Shanxi a continué d’augmenter à partir de la mi-décembre, atteignant le chiffre de 407 le 24 décembre, les patients dans un état critique représentant environ 70 % des consultations. De nombreux membres du personnel médical du centre des urgences n’ont pas pu rentrer chez eux et sont restés à l’hôpital 24 heures sur 24. L’infirmière en chef Zhang n’est pas rentrée chez elle pendant deux semaines consécutives. Ses parents et son enfant avaient de la fièvre, mais elle ne pouvait pas s’occuper d’eux.

Un document interne de haut niveau du PCC : Contaminer le plus de personnes possible dès que possible

Selon les informations obtenues par The Epoch Times, un document interne de la haute direction du PCC demandait à toutes les provinces de « faire en sorte qu’un maximum de personnes soit infecté le plus tôt possible » avant l’Assemblée nationale populaire (ANP) et le Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), début mars 2023. Cela permettrait à l’épidémie de COVID de culminer rapidement et d’atteindre une immunité collective en deux mois. La société reprendrait alors ses activités normales de fabrication et autres, ce qui contribuerait alors à maintenir la “stabilité”.

En raison de ce document interne, les agences gouvernementales et les entreprises de toute la Chine exigent que les personnes dont le test est positif se présentent quand même au travail. Ceux qui demandent un congé maladie verront leur salaire déduit.

Un responsable gouvernemental de Shanghai a déclaré à The Epoch Times le 27 décembre que le nombre d’infections était extrêmement élevé dans la ville. « Mais l’équipe centrale d’inspection [du PCC] a encore critiqué Shanghai pour son ouverture trop lente », a-t-il déclaré. « Certains ont rapporté que beaucoup de personnes sont mortes, mais les hauts responsables veulent que “ceux qui sont destinés à être infectés le soient rapidement et que ceux qui sont destinés à mourir meurent rapidement”. »

La COVID n’est pas autorisée à être la cause du décès

Un parent de l’ami du fonctionnaire susmentionné était dans le coma avec de la fièvre deux jours auparavant. L’imagerie a montré de grandes zones blanches dans les poumons et le patient est décédé plus tard. « Le certificat de décès mentionnait d’autres maladies comme causes du décès, car le médecin a dit que la mort par COVID comme cause devait être approuvée par la Commission de la santé », a-t-il ajouté. « On a également dit à mon ami que les décès non-COVID, tels que documentés sur les certificats de décès, rendraient la crémation plus rapide. »

Un lecteur a écrit à Minghui.org qu’après le décès d’un homme âgé de 70 ans dans la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, les fonctionnaires locaux ont dit à la famille que la cause du décès ne pouvait pas être la fièvre, sinon on ne s’occuperait pas des papiers. La famille n’a eu d’autre choix que d’indiquer le diabète comme cause du décès.

La ville de Wuhan a également adopté récemment de nouvelles politiques en matière de crémation. Par exemple, les corps ne peuvent pas être envoyés dans un autre district de la ville pour être incinérés et les membres de la famille ne sont pas autorisés à rester dans les crématoriums. Plus précisément, ils doivent venir chercher les urnes après 28 heures. Selon les médias, l’hôpital Union de Wuhan a déjà traité 16 000 patients atteints de la COVID. Un tiers d’entre eux étaient gravement malades ou dans un état critique.

Dans toute la Chine, de nombreux patients ont eu les poumons blancs, ce qui a rapidement entraîné leur mort. Une grande partie d’entre eux étaient des personnes dans la force de l’âge. Un médecin a déclaré à NTD Television qu’il avait vu plus de 40 patients gravement malades. « Environ la moitié d’entre eux ont les poumons blancs. Il ne s’agit pas seulement de personnes âgées ‒certains d’entre eux ont entre 20 et 40 ans », a-t-il déclaré. « Je suis en quelque sorte en panique. Qu’est-il en train de se passer ? »

Un jeune homme de la province de l’Anhui est mort récemment. Interrogé par The Epoch Times le 2 janvier, son père, Li Bing, a déclaré qu’il s’était écoulé moins d’une semaine entre l’infection de son fils et sa mort. Le crématorium local était rempli de cadavres à même le sol, mais les autorités ont déconseillé d’inscrire la COVID comme cause du décès. En recevant un reçu du crématorium, Li a vu une liste des morts sur un ordinateur avec des âges allant de 16 à 70 ans. Beaucoup de personnes avaient entre 35 et 50 ans. La cause du décès de presque toutes ces personnes était une « infection pulmonaire » et aucune d’entre elles n’était la COVID. Bien que la cause de la mort du fils de Li a effectivement été répertoriée comme COVID, il a déclaré qu’il avait été averti de ne pas discuter des détails de la mort avec les médias.

Salles d’urgence et crématoriums bondés

Hu Peng, un habitant de Tianjin, a perdu son père juste avant le Nouvel An. À presque 90 ans, le vieil homme a été infecté par la COVID et ses difficultés respiratoires ont provoqué une insuffisance cardiaque et pulmonaire.

Interrogé par RFA, Hu a dit qu’il avait appelé le 120 (urgence médicale) et qu’on lui avait répondu qu’il y avait 90 appelants avant lui. Lorsqu’on lui a demandé dans quel hôpital il voulait envoyer son père, Hu a demandé le Second Hôpital affilié de l’Université médicale de Tianjin.

« N’y pensez même pas », lui a répondu l’opérateur. « Il y a une longue file d’attente, même pour vous, pour entrer dans l’hôpital. »

L’opérateur a suggéré l’hôpital de Tianjin, et Hu doutait que ce soit le bon endroit puisque l’hôpital est spécialisé en orthopédie.

« Mais au moins, vous pouvez entrer dans la salle d’urgence là-bas », a expliqué le coordinateur.

Hu n’a pas eu d’autre choix que d’accepter.

Une fois sur place, Hu a trouvé la salle d’urgence pleine à craquer. « De nombreux patients se trouvaient également dans le couloir, tous couchés là [à cause de la maladie] », a-t-il déclaré. « L’unité de soins intensifs est très étroite et il n’y a aucun moyen d’y être admis. » Quatre personnes sont mortes dans la salle d’urgence ce jour-là, toutes âgées de plus de 80 ans. « Les médecins présents m’ont dit qu’ils étaient orthopédistes, mais ils ont été appelés pour aider les urgences », a déclaré Hu. « C’est vraiment difficile ! »

Transporter le corps de son père de l’hôpital au crématorium local a été une autre tâche ardue. S’il n’avait pas eu de contact, il n’aurait pas pu organiser la crémation en si peu de temps. « Il y avait des gens partout dans le crématorium aussi. On nous a dit que l’établissement brûlait normalement environ 40 corps par jour, mais qu’il en brûle maintenant 240. On nous a dit que les crématoriums plus grands pouvaient brûler 500 à 600 corps par jour », a déclaré Hu.

Alors qu’il pleurait son père, Hu avait également des questions pour les autorités : « Après trois ans de zéro-COVID, nous n’avons plus rien – pas de kits d’antigènes, pas de médicaments contre la fièvre. Certains d’entre nous sont allés à Pékin et il n’y a rien là-bas non plus. Au cours des trois dernières années, les responsables ont embauché de nombreux agents Blanc Total (travailleurs de la prévention en tenue de protection blanche), construit de nombreux hôpitaux Fangcang (improvisés) et appliqué les restrictions COVID pour tous – mais toutes ces ressources ont été gaspillées. Maintenant, nous, citoyens ordinaires, sommes livrés à nous-mêmes. Il aurait été bien préférable [de mettre fin à la politique zéro-COVID et] d’ouvrir l’été dernier ou l’été prochain [car la transmission des maladies infectieuses est moins répandue qu’en hiver]. Les personnes âgées tombent facilement malades en hiver. Ne sont-ils pas en réel danger ?! »

Des pays imposent des restrictions aux voyageurs chinois

Le gouvernement canadien a annoncé le 31 décembre que les passagers voyageant de la Chine vers le Canada doivent fournir la preuve d’un résultat de test COVID négatif obtenu dans les 48 heures suivant l’atterrissage. L’aéroport international de Vancouver a déclaré qu’il travaillait avec l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le B.C. Centre de contrôle des maladies (BCCDC) sur les analyses des eaux usées pour suivre la COVID et les analyses des eaux usées à l’aéroport de Toronto seraient également élargies.

L’Australie a annoncé le 1er janvier qu’à partir du 5 janvier, les voyageurs en provenance de Chine devront fournir la preuve d’un résultat négatif au test COVID obtenu dans les 48 heures. La Belgique a également prévu des tests sur les eaux usées pour les vols en provenance de Chine. En outre, les responsables de l’Union européenne discutent de la prochaine étape le 4 janvier.

Dans le cadre de la politique du zéro-COVID, le PCC avait exigé des tests répétés et une quarantaine de longue durée pour les voyageurs entrants. Il a même refusé de délivrer des visas aux Chinois de l’étranger dont les proches sont morts en Chine. Néanmoins, Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, s’est plaint des restrictions imposées par les autres pays aux voyageurs chinois.

Entre-temps, l’organisation de défense des droits de l’homme Civil Rights & Livelihood Watch a signalé le 1er janvier qu’au 30 décembre 2022, l’aéroport de Guangzhou Baiyun, dans la province du Guangdong, imposait toujours la politique de quarantaine 5 + 3 (5 jours de quarantaine dans un lieu centralisé et 3 jours à domicile) aux voyageurs entrants. Certains voyageurs, dont des étudiants, se sont disputés avec la police. Certains étudiants qui ont tenté de quitter l’aéroport à pied ont été battus. Même les étudiants munis de certificats de décès de membres de leur famille en Chine n’ont pas été autorisés à quitter l’aéroport. Le même jour, de nombreux voyageurs ont été emmenés par de grands bus pour être mis en quarantaine.

Traduit de l’anglais