(Minghui.org) M. Li Yilong, de la ville de Jiujiang, dans la province du Jiangxi, jugé pour sa pratique du Falun Gong, s’est évanoui peu après son audience du 8 septembre 2023. M. Li, qui avait été libéré sous caution, est rentré chez lui après son rétablissement et attend maintenant le verdict.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le 16 juin 2022, vers 5 heures du matin, Xiong Xiaoxiong, du Bureau de la sécurité intérieure de la ville de Ruichang, et des agents du poste de police du village de Yongquan, dans la ville de Jiujiang, ont arrêté M. Li dans le dortoir que lui fournissait son employeur. La police a fouillé sa résidence sans lui présenter de documents légaux. Deux autres pratiquants locaux de Falun Gong, Mme Tong Jinping et sa sœur Mme Tong Yinping, ont été arrêtées à leurs domiciles respectifs à peu près à la même heure.

Les trois pratiquants ont été emmenés au poste de police de Pencheng, dans la ville de Ruichang, à une trentaine de kilomètres de Jiujiang. Ils ont été menottés à des chaises métalliques et interrogés pendant plus de vingt heures.

Reconstitution de la torture :Immobilisation sur une chaise en métal

Deux jours plus tard, M. Li et Mme Tong Yinping ont été libérés sous caution, les centres de détention locaux leur ayant refusé l’admission en raison de leur mauvais état de santé. Mme Tong Jinping a été admise au centre de détention de la ville de Jiujiang. Elle a été inculpée en septembre 2022. Le tribunal du district rural de Yongxiu a tenu une audience virtuelle le 13 janvier 2023 et l’a condamnée à un an d’emprisonnement et à une amende de 5000 yuans.

Le 6 juillet 2023, l’agent Xiong a de nouveau arrêté M. Li. La pression mentale a provoqué chez M. Li une hypertension artérielle sévère et la police a dû le relâcher.

Le 7 septembre, Xiong a appelé M. Li et lui a ordonné de se présenter le lendemain au tribunal du district rural de Yongxiu pour une audience. Il a menacé M. Li et lui a dit : « Si vous ne venez pas, nous vous arrêterons. »

Le 8 septembre, M. Li s’est présenté au tribunal. Les juges et le procureur n’ont pas révélé leurs noms. Le tribunal a également désigné un avocat pour plaider coupable en sa faveur. Sa femme et un représentant du village ont été autorisés à assister à l’audience.

Avant le début de l’audience, le président du tribunal a exigé que M. Li signe une déclaration de renonciation au Falun Gong. Il a déclaré qu’il ne poursuivrait l’audience que si M. Li signait les déclarations. Il a ajouté qu’il allégerait la peine de M. Li s’il signait les documents, faute de quoi il serait placé en détention le jour même. M. Li a refusé d’obtempérer ou de plaider coupable. Alors qu’il commençait à défendre son innocence, le juge l’a interrompu et a ajourné l’audience.

M. Li a pris la fin de l’audience de ce jour-là pour une suspension de séance et a donc attendu. Au bout de deux heures, la séance n’avait toujours pas repris. Il s’est alors rendu compte que l’audience était terminée pour la journée. Il s’apprête à partir, mais un juge l’aperçoit et lui ordonne de retourner dans la salle d’audience pour attendre, sans lui dire ce qu’il avait d’autre à faire ce jour-là. M. Li a suivi l’ordre du juge, mais il a perdu connaissance et s’est écroulé sur le sol de la salle d’audience peu de temps après, sous l’effet du stress mental. Il n’a pas repris conscience avant un long moment. Le tribunal n’a pas demandé d’assistance médicale et n’a pas appelé d’ambulance.

Traduit de l’anglais