Apprendre le Falun Dafa en prison et suivre un chemin droit

(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2001, alors que j’étais en prison. J’ai rencontré au centre de détention quatre pratiquantes de Falun Dafa qui avaient été condamnées pour leur croyance. Leur gentillesse et leur honnêteté m’ont fait me sentir en sécurité. Elles m’ont parlé de la rétribution karmique et de la relation entre le bien et le mal. J’ai compris que j’étais là pour rembourser mes dettes karmiques.

J’ai également réalisé que le Falun Dafa est bon, qu’il s’agit d’une méthode de cultivation et pratique basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que les pratiquants s’efforcent de devenir de meilleures personnes. Elles m’ont appris à réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » et j’ai également appris l’exercice de méditation assise.

Après mon incarcération, j’ai médité tous les jours et j’ai continué à réciter ces mots de bon augure. La directrice de la prison m’a demandé si je pratiquais le Falun Dafa. J’ai répondu : « Si je pratiquais le Falun Dafa, aurais-je tenu un salon de coiffure aux pratiques déshonorantes ? » La directrice a vérifié auprès d’une autre détenue, et cette dernière a dit que quelqu’un au centre de détention avait dit à tout le monde que s’asseoir avec les deux jambes croisées était bon pour la santé.

La directrice m’a vue à nouveau assise avec les jambes croisées et s’est approchée pour me demander à plusieurs reprises : « Pratiquez-vous le Falun Dafa ? » Je l’ai ignorée. Quelques jours plus tard, j’ai appris que la directrice avait été hospitalisée après être tombée dans les escaliers. Les détenues ont dit qu’elle devait être en train de rembourser le karma pour quelque chose de mal qu’elle avait fait.

Lorsque la directrice est revenue six mois plus tard, elle avait changé. Elle parlait d’un ton beaucoup plus doux et semblait beaucoup plus gentille. Elle a également amélioré son attitude à mon égard.

Après deux ans de prison, ma santé s’est détériorée et j’ai perdu toutes mes forces. La directrice m’a emmenée dans un grand hôpital pour un contrôle. Dans la voiture, elle m’a dit : « Vous avez de la chance ! Personne d’autre n’a eu ce genre de traitement. » J’ai été libérée dès que les résultats ont été connus. J’ai passé une échographie qui a révélé que j’avais un cancer du col de l’utérus à un stade moyen ou avancé. J’ai subi une intervention chirurgicale, suivie d’une chimiothérapie.

Après ma sortie de l’hôpital, j’ai immédiatement trouvé des pratiquants de Dafa et leur ai raconté mon histoire. Ils m’ont donné un exemplaire du Zhuan Falun et m’ont demandé de le lire d’un bout à l’autre. Ils m’ont également enseigné les exercices en position debout. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en août 2007.

Une fois, après avoir terminé les exercices, j’ai eu une diarrhée qui a duré deux semaines. Maître Li nettoyait mon corps et éliminait mon karma. Depuis lors, je me suis sentie de mieux en mieux. De plus, mes plus de dix maladies ont disparu, et je me suis sentie légère et heureuse. J’ai dit à une pratiquante : « Pourquoi ne m’a-t-on pas parlé plus tôt de cette formidable méthode ? ! » Elle a souri.

Dafa n’a pas seulement guéri mon corps, mais surtout mon âme. En étudiant le Fa et en écoutant les podcasts sur le site web Minghui, j’ai progressivement réalisé qu’en tant que disciple de Dafa en période de la rectification de Fa, il faut bien faire les trois choses. Ayant bénéficié de Dafa, je dois non seulement me cultiver, mais aussi sortir et sensibiliser les gens à la beauté de Dafa et à la persécution des pratiquants par le régime chinois.

Le Maître m’a souvent encouragée en me faisant expérimenter les merveilles de Dafa.

Un après-midi, après avoir parlé de Dafa à des gens, je suis rentrée à la maison pour déjeuner et faire une sieste. Dès que je me suis allongée, j’ai senti que je lévitais. J’ai eu peur et j’ai crié le nom du Maître. Je suis ensuite redescendue. En fait, il n’y avait pas lieu d’avoir peur, car c’était écrit clairement dans le livre :

« […] une personne peut s’élever dans les airs dès que le grand circuit céleste est dégagé » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)

Une autre fois, je me suis rendue dans un parc pour faire connaître Dafa. Dès que je suis entrée dans le parc, une vision est apparue devant moi, celle d’une gigantesque terrasse de fleurs, haute de sept étages. Le Maître utilisait cette belle scène dans une autre dimension pour m’encourager à être diligente dans la cultivation et à aider plus de gens à être sauvés.

J’ai distribué de nombreuses copies du logiciel qui permet de contourner le blocus Internet. Par exemple, j’en ai distribué 69 à l’entrée d’une école professionnelle et je n’ai pas eu peur de le faire.

Plus d’une demi-douzaine de policiers ont fouillé ma maison en 2018. Ils ont vidé mon sac à main, posé mes cartes de téléphone portable, ma tablette et mes haut-parleurs sur une table pour les prendre en photo. J’ai ensuite été emmenée au poste de police.

De nombreux agents se trouvaient dans le poste. Je leur ai parlé de Dafa et de la persécution, et je leur ai demandé de démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations pour la jeunesse. Certains ont écouté, d’autres non. Ce jour-là, quatre agents ont démissionné du Parti.

Le lendemain, trois agents se sont relayés pour m’interroger. Ils m’ont montré des photos d’autres pratiquants et m’ont demandé de les identifier. J’ai dit que je ne reconnaissais aucun d’entre eux. Ils ont agrandi les photos et j’ai continué à dire que je ne les connaissais pas. Je me suis dit qu’il était arrivé quelque chose au projet de passer des coups de téléphone pour clarifier la vérité, et que j’avais été impliquée.

J’ai continué à penser au Fa du Maître et je me suis dit qu’en aucun cas je ne devais coopérer avec la perversité et trahir mes compagnons de cultivation.

Un agent de grande taille a essayé de m’effrayer avec sa voix forte et criarde. Il a levé la main pour me frapper, et j’ai dit : « Personne ne m’a frappée quand je trompais mes coiffeurs et que je faisais de mauvaises choses. Maintenant, je pratique le Falun Dafa et je suis Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être une bonne personne, et vous êtes venu me frapper ? Quelle est cette loi ? ! »

Je lui ai dit, en gardant la tête froide, que j’avais mon Maître à mes côtés pour me protéger. L’agent a immédiatement retiré sa main.

Ils m’ont emmenée dans un centre de détention et m’y ont gardée pendant deux semaines. Ils m’ont menti en disant que d’autres pratiquants m’avaient vendue et avaient été libérés. Mais je n’ai pas bougé.

Pendant ce temps, ma famille et mes amis ont fait de leur mieux pour me faire sortir. Certains sont allés au poste de police pour exiger ma libération, d’autres ont passé des coups de téléphone. Gardant à l’esprit le Fa du Maître, j’étais déterminée à ne pas coopérer avec la police ni à signer quoi que ce soit. Avec la protection du Maître, je suis rentrée chez moi saine et sauve, avec la pensée droite.

Merci Maître pour votre salut compatissant. Dans le peu de temps qu’il me reste, je ne peux que devenir plus diligente pour accomplir mes vœux et vous suivre jusqu’à la maison.

Telle est ma compréhension personnelle. Veuillez me signaler ce qui n’est pas conforme au Fa.

Traduit de l’anglais