(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong d’une municipalité sous administration directe et de trois provinces ont été harcelés en raison de leur croyance entre septembre et décembre 2023.

Voici les détails.

Shanghai

Mme Li Baoying, une habitante du quartier résidentiel de Yangjing, nouveau district de Pudong, Shanghai, a emménagé au domicile de sa mère à Lujiazui, Shanghai le 12 septembre 2023, après le décès de cette dernière.

Deux membres du personnel du comité résidentiel de Laoshanwucun sont venus collecter des informations sur Mme Li le 15 septembre. Mme Li n’était pas à la maison, alors son mari, qui ne pratique pas le Falun Gong, leur a donné son numéro de téléphone. Ils ont également demandé s’ils séjournaient dans la maison pour une courte ou une longue durée.

Quelques heures plus tard, un policier est arrivé accompagné de trois membres du comité résidentiel. Mme Li a dit qu’elle prévoyait de partager son temps entre les deux endroits. La police lui a ordonné de mettre en location le logement de sa mère et de retourner dans sa propre maison.

Wu Ruishen du comité résidentiel de Laoshanwucun est revenu voir Mme Li le 18 septembre. Elle ne lui a pas permis d’entrer chez elle, mais elle lui a parlé à la porte. Wu l’a menacée de retourner chez elle, sinon ils la placeraient sous surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Alors que Mme Li accompagnait son mari pour un rendez-vous chez le dentiste le 1er octobre, il a reçu un appel du poste de police du district de Huangpu. Après avoir révélé son emplacement, deux agents sont arrivés en moins de cinq minutes. Ils ont vérifié leur papier d’identité, pris leur photo et fouillé le sac de son mari.

Le 29 novembre, Wu du comité résidentiel est venu à nouveau harceler Mme Li avec un policier du poste de police de Meiyuan et un membre du personnel du comité de la rue Lujiazui. Mme Li a demandé à voir la carte d’identité du policier. Il a rapidement montré sa carte. Il n’a pas voulu dire son nom, mais il l’a laissée enregistrer son numéro de badge de police, 012329. Il lui a demandé : « Vous avez dit que vous vivriez aux deux endroits, êtes-vous retournée récemment à votre domicile à Yangjing ? » Mme Li a répondu : « C’est ma liberté de décider où demeurer. Vous n’avez pas le droit d’interférer avec cela. » Les policiers ont menacé de la surveiller tous les mois.

Ville de Qian’an, province du Hebei

Un policier du poste de police de la rue Xing’an dans la ville de Qian’an, province du Hebei, a frappé au domicile de Mme Liu Xiumin à 15 h le 27 novembre 2023. Elle n’était pas à la maison, alors son mari a ouvert la porte. Le policier a ordonné que Mme Liu se présente au poste de police avant une semaine.

En novembre 2023, un policier est également venu harceler Mme Hao Qingzhi chez elle. Elle ne lui a pas ouvert la porte. Mme Wen Cuijuan a reçu un appel de harcèlement d’un agent du poste de police de Yangdianzi. Un policier du même poste de police a également appelé le mari de Mme Liu Yanrong, exigeant de leur rendre visite à son domicile. Son mari a refusé de les rencontrer.

Ville de Pengzhou, province du Sichuan

Dès que Mme Tan Chunmin a quitté son domicile vers midi le 30 novembre 2023, elle a été arrêtée par deux policiers du poste de police du faubourg de Lichun et deux fonctionnaires du comité de village de Dongfeng. Ils l’ont emmenée dans la voiture de police, affirmant qu’ils l’avaient filmée et que son cas était très grave. Dès que la voiture est arrivée au Bureau de la justice de la ville de Mengyang, les deux policiers sont partis.

Un membre du personnel du Bureau de la justice a emmené Mme Tan dans une pièce et lui a dit qu’un supérieur hiérarchique viendrait lui parler. Elle a remarqué deux hommes et une femme dans la pièce. Un homme portant un masque a déclaré qu’il était le « professeur Mao ». Une autre personne a déclaré qu’il faisait partie de la Commission des affaires politiques et juridiques de la ville de Pengzhou. Il a déclaré qu’il commandait la police et a menacé de l’arrêter et de la condamner à la prison. La personne a également calomnié le Falun Gong et accusé Mme Tan d’être une récidiviste parce qu’elle avait déjà été arrêtée pour sa pratique du Falun Gong. Ils ont également menacé de la surveiller quotidiennement et de perquisitionner son domicile.

De 1 h à 5 h du matin, les policiers ont continué à faire pression sur Mme Tan pour qu’elle renonce au Falun Gong. Elle n’a pas cédé. La policière a ensuite écrit : « Respecter les lois et les règlements et être une bonne citoyenne » sur un morceau de papier et a ordonné à Mme Tan de le signer. Elle savait qu’ils jouaient avec les mots. Elle a pris une autre feuille de papier vierge et a écrit : « Respecter les lois et les règlements qui ne violent pas la nature humaine et être une meilleure personne. »

Ville de Yingkou, province du Liaoning

Mme Hua Guilan, une habitante de 79 ans de la ville de Yingkou, province du Liaoning, a reçu la visite de quatre personnes un après-midi au début décembre 2023. Parmi ces quatre personnes figuraient l’un de ses proches, un secrétaire du village et deux fonctionnaires du gouvernement. Une fonctionnaire s’est présentée comme étant chargée de la promotion de la religion.

La fonctionnaire a tenté de persuader Mme Hua de se convertir au bouddhisme. Au lieu de cela, elle a essayé de leur clarifier les faits sur le Falun Gong. Les fonctionnaires lui ont ensuite demandé avec qui elle interagissait et quelles activités elle faisait habituellement chaque jour. On ne sait pas si Mme Hua a répondu à leurs questions. Avant de partir, l’autre fonctionnaire du gouvernement a dit au secrétaire du village qu’ils n’en avaient pas fini avec Mme Hua.

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais