(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2011. Cependant, les premières années, je ne savais pas que je devais lire le Fa tous les jours. Je faisais les exercices, mais je ne me suis jamais demandé si mes mouvements étaient corrects.

Un deuxième point de pratique collective des exercices a été établi dans notre région en juin 2022, dans un parc près de chez moi. J’ai commencé à aller au parc pour faire les exercices après avoir été inspirée par une pratiquante de Malaisie qui a surmonté de nombreuses difficultés pour y assister. Un jour, elle a dit : « Les pratiquants doivent porter attention à leurs mouvements lorsqu’ils font les exercices et les corriger s’ils sont imprécis. » Un autre pratiquant a dit : « Je serais heureux de nous filmer pour que nous puissions comparer nos mouvements avec ceux du Maître et nous corriger. »

J’ai été choquée de voir que mes mouvements étaient incorrects lorsque je faisais les exercices. J’ai regardé tous les jours les vidéos d’instruction des exercices du Maître et je me suis corrigée. Un pratiquant m’a dit que les gestes de mes mains au début de la méditation semblaient un peu étranges. J’avais la même impression, mais je ne savais pas ce qui n’allait pas. J’ai regardé attentivement cette section de la vidéo, encore et encore, et j’ai fini par corriger mes mouvements. Je me suis sentie soulagée.

Comprendre ce qu’est la cultivation

La cultivation a apporté d’énormes changements dans ma vie. Je me suis rendu compte que ma vie ne devait pas être axée sur l’argent ou des objectifs matériels, mais que je devais suivre un processus visant à éliminer mon attachement au gain personnel. Le but de la cultivation est de revenir à notre vraie origine et d’atteindre la plénitude parfaite. Il n’a pas été facile de mettre cela en pratique complètement. Avant de commencer à pratiquer, j’ai traversé beaucoup d’épreuves pour obtenir une vie stable. J’avais l’impression d’avoir enfin obtenu ce pour quoi j’avais travaillé avec acharnement, mais je devais abandonner mon attachement aux choses matérielles. Il est beaucoup plus difficile de renoncer aux attachements en vivant dans ce monde que si je vivais dans un temple.

En lisant le Fa, j’ai appris que j’avais créé beaucoup de karma au cours de mes différentes vies parce que je recherchais le gain personnel. Comment pouvais-je m’accrocher à cet attachement ? Mes conceptions humaines m’empêchaient d’abandonner mes attachements et de dissoudre le karma. Elles s’accrochaient à mon corps et voulaient me tirer vers le bas. Comme c’est terrible !

Mon attachement au gain personnel a progressivement diminué après que j’ai eu une compréhension plus claire du Fa. Je me rappelle que je suis une pratiquante et que je dois suivre strictement ce que le Maître a enseigné.

J’ai été impliquée dans divers projets clarifiant la vérité, mais j’ai le sentiment que les véritables tests pour savoir si nous sommes de véritables pratiquants résident dans notre vie de tous les jours. Ai-je abandonné mes attachements lorsque mes amis non pratiquants parlent de nourriture délicieuse, de jolis vêtements et de voyages amusants ? Même si je marche sur le chemin de la cultivation, mon esprit glisse vers les modes de pensée des gens ordinaires, et mes attachements profondément enracinés font surface.

Le Maître a dit :

« Ce que nous perdons est en réalité ce qui est mauvais ; qu’est-ce que c’est ? C’est le karma, il va de pair avec les différents attachements humains. Par exemple, les gens ordinaires ont toutes sortes de mauvaises pensées. Quand nous commettons toutes sortes de mauvaises actions pour satisfaire nos intérêts personnels, nous acquérons cette matière noire, le karma. C’est directement lié à nos attachements, pour enlever ce qui est mauvais, il faut d’abord changer votre cœur. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai eu un sentiment différent en lisant ce paragraphe il y a quelques jours. Dans le passé, je pensais que l’intérêt personnel, le karma et les attachements étaient des choses distinctes. Cette conception humaine m’empêchait d’avoir une compréhension plus profonde des enseignements du Maître. Ce n’est que lorsque j’ai fait le lien entre ces trois choses que le principe du Fa m’est apparu. J’ai compris que la poursuite des intérêts personnels était la cause première du karma, car mon karma provenait de mon avidité. Ce n’est qu’après avoir fermé la porte à l’avarice que j’ai cessé d’accumuler du karma et que j’ai éliminé mon attachement au gain personnel. Je comprends maintenant profondément pourquoi le Maître a insisté à plusieurs reprises sur la cultivation de la nature de notre cœur. Si je corrige mon cœur sur cette question, même des montagnes d’or ne pourront pas me tenter.

Je trouvais cela étrange de rester accrochée à ces pages pendant plusieurs jours d’étude du Fa. J’ai lu, récité et réfléchi à ces pages à plusieurs reprises, et j’ai réalisé que le Maître m’avait patiemment appris à me débarrasser de mes attachements. C’est pourquoi le Maître nous dit toujours d’étudier davantage le Fa.

Je lis le Fa tous les jours, mais c’est généralement une formalité. J’ai besoin de réfléchir à la raison pour laquelle le Maître nous dit certaines choses et aux principes qu’il essaie de nous faire comprendre. Si je ne parviens pas à comprendre clairement les principes, mais que j’essaie de me forcer à changer, je ne ferai que trébucher encore et encore.

C’est une telle joie d’apprendre le Fa ! J’ai connu le bonheur d’être vraiment concentrée pendant l’étude du Fa. Bien que mon œil céleste ne soit pas ouvert, j’ai vu des rayons lumineux colorés lorsque j’étais sur le point de m’endormir. De belles lumières roses, bleues et violettes ont clignoté devant mes yeux pendant plusieurs minutes. Le Maître a dû m’encourager avec cette scène étonnante ! Merci, Maître !

Mon mari est né et a grandi aux États-Unis. Nous venons d’horizons culturels différents et avons des personnalités différentes. Je suis plutôt introvertie alors qu’il est extraverti. Il salue chaleureusement les Chinois avec son chinois débutant, mais il n’arrive pas à poursuivre une conversation en chinois lorsqu’ils commencent à lui parler. Il doit me mêler à la conversation pour l’aider. Chaque fois qu’il rencontre un Chinois, il ramène souvent son « nouvel ami » à la maison et me le présente. Je ne savais pas comment réagir.

Après avoir commencé à pratiquer, j’ai réalisé que rien n’est le fruit du hasard. Il doit y avoir quelque chose que je dois cultiver. Je ne voulais pas que mon mari amène des étrangers à la maison parce que j’avais peur de perdre des biens personnels. Cela montrait mon attachement au gain personnel. Je ne voulais pas qu’il laisse ses vêtements sales partout, parce que je ne voulais pas les ramasser. Cela montre également mon attachement à mon intérêt personnel. J’ai même jeté sa chaussette sale sur son oreiller en guise de représailles. Mon aversion pour son comportement reflétait mes attachements. Je pensais avoir raison, mais j’avais oublié mes attachements cachés. Si je ne m’étais pas cultivée, quelle horrible personne je serais devenue !

Je remercie sincèrement le Maître de me donner ces occasions de m’améliorer. Sans les mauvaises habitudes de mon mari, je n’aurais jamais vu mes attachements. Cela ne me dérange plus de ramasser ses vêtements sales ou de nettoyer la maison. Je suis maintenant heureuse et travailleuse comme le « petit moine » qui est décrit dans les enseignements du Maître.

Puisque mon mari aime amener des étrangers à la maison, pourquoi ne pas leur clarifier la vérité ? Ne m’aide-t-il pas ? Maintenant, lorsqu’il amène des Chinois à la maison, je leur clarifie la vérité et je les aide à démissionner des organisations communistes. Certains d’entre eux ont même commencé à pratiquer le Falun Dafa. J’ai compris que mon mari était en train de remplir sa mission.

Un soir, il y a environ deux mois, je préparais le repas dans la cuisine, quand j’ai vu quelque chose briller sur la table. Je me suis retournée et j’ai vu le Zhuan Falun sur la table, mais il ne brillait pas à ce moment-là. Lorsque j’ai regardé à nouveau, j’ai vu le livre émettre une lumière bleue par lueurs soudaines. J’étais tellement contente que j’ai pleuré. J’ai remercié le Maître avec mes mains jointes devant ma poitrine.

Le chemin de la cultivation est difficile à parcourir. Je dois me cultiver et me souvenir du Fa à chaque instant. Le Maître a travaillé avec tant d’acharnement pour moi lorsque j’étais perdue dans la confusion. J’ai l’impression d’avoir déçu le salut compatissant du Maître à de nombreuses reprises. Cependant, après avoir acquis une bonne compréhension du Fa, le Maître m’a montré des scènes merveilleuses. La seule façon pour moi de remercier le Maître est de bien me cultiver et de ne pas décevoir son salut compatissant !

Il s’agit là de mes compréhensions limitées. N’hésitez pas à signaler tout ce qui n’est pas conforme au Fa.

Traduit de l’anglais