(Minghui.org) Je suis agricultrice et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Maître Li Hongzhi m’a donné une bonne santé, a purifié mon corps et m’a enseigné le vrai sens de la vie. J’ai tellement de chance d’être une pratiquante de Dafa ! Le premier jour de ma pratique, j’ai juré que j’allais suivre le Maître jusqu’au bout, quelles que soient les tribulations sur mon chemin. Je ne vacillerai jamais dans ma croyance en Dafa !

Les banderoles de clarification de la vérité ont choqué la perversité

En février 2009, lorsque les dirigeants provinciaux sont venus dans notre région pour une inspection, ils ont vu de nombreuses banderoles de clarification de la vérité sur le Falun Dafa accrochées le long de la route. Le comité de district et les dirigeants provinciaux ont été choqués. Ils ont donné trois mois à la sécurité publique et aux départements gouvernementaux pour trouver les pratiquants qui avaient installé les banderoles.

Les responsables du département de la sécurité publique ont immédiatement convoqué au poste de police tous les pratiquants qu’ils avaient dans leurs dossiers et ont pris les photos et les empreintes (paumes et dos des mains) des pratiquants contre leur gré. Ils ont réussi à localiser tous les pratiquants, sauf un pratiquant et moi. Chaque fois que la police est venue chez moi, j’ai émis une forte pensée droite. Sous la protection du Maître, je m’en suis sortie à chaque fois.

Trois mois ont passé, et les autorités n’ont pas réussi à trouver qui avait accroché les banderoles.

Le démon de la luxure m’a troublée

Après le décès de mon mari, il y a de nombreuses années, j’ai vécu avec mes trois enfants à la ferme. Ma maison n’était pas loin de la route principale. Chaque année, pendant les saisons des labours de printemps, de la plantation d’été et de la récolte d’automne, les gens autour de nous laissaient souvent leurs outils agricoles à côté de ma maison après le travail, par commodité. Comme le Maître nous enseigne à être prévenants envers les autres, j’étais naturellement heureuse de permettre à chacun de faire cela.

En raison de certains de mes attachements humains, dont je ne me rendais pas compte à l’époque, la perversité dans les autres dimensions a profité de mes pensées.

En mai, un voisin m’a demandé s’il pouvait laisser sa pompe à eau chez moi après avoir arrosé les champs, et j’ai accepté. Après avoir placé la pompe à eau à l’intérieur, il ne voulait pas partir et a essayé de flirter avec moi. Quand j’ai réalisé qu’il avait de mauvaises intentions et qu’il était contrôlé par des fantômes lubriques, j’ai immédiatement été sur mes gardes. Je suis rapidement sortie de la maison et je lui ai dit : « Dieu t’a donné une femme. Tu dois être fidèle à ta femme, sinon tu seras puni à l’avenir ! »

Je lui ai clarifié la vérité pendant environ une heure ; pendant ce temps, je demandais au Maître de renforcer ma pensée droite et de ne pas permettre à une personne ordinaire de commettre des crimes contre un disciple de Dafa. Finalement, les mauvais esprits ont abandonné, et le voisin est parti.

Ensuite, je suis rentrée et j’ai fermé la porte. Je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. Je me suis sentie si injustement traitée, et toutes sortes de pensées humaines ont surgi. Même le lendemain, alors que je travaillais dans les champs, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer en me rappelant ce qui s’était passé la veille. À ce moment-là, j’avais aussi des pensées humaines au lieu d’une pensée droite. Je pensais que mes trois enfants étudiaient tous à l’extérieur et que j’étais seule à la maison. Je ne pouvais pas raconter à mes enfants ou à des personnes extérieures ce qui s’était passé. Je ne pouvais que cacher mes sentiments à l’intérieur.

Nos villageois pleins de droiture ont protégé une pratiquante de Dafa

Après l’incident avec le voisin, je ne me suis pas penchée sur mon propre état de cultivation. Les forces anciennes ont vu mes failles et ont intensifié leur tentative de me persécuter.

Cette nuit-là, j’ai rêvé de trois oies noires se tenant sur le toit de ma maison. Après mon réveil, le rêve m’a paru inquiétant et j’ai senti que quelque chose de mauvais pouvait arriver ce jour-là. Je suis allée aux champs pour faire des travaux agricoles tôt le matin et je suis rentrée à la maison vers 8 h 30, puis j’ai nourri les cochons.

Une amie est venue et voulait faire sécher son colza dans ma cour avant d’aller dans une huilerie pour en extraire l’huile. J’étais encore assez nerveuse à ce moment-là ; cependant, j’ai aidé mon amie à sécher les graines. Une voisine est soudain arrivée chez moi en courant. Elle a dit qu’elle avait vu des policiers arriver et elle m’a exhorté à partir en courant. Avant que je n’aie eu le temps de réagir, trois policiers, menés par le secrétaire du Parti du village, étaient déjà au portail, à l’entrée de chez moi.

Tout en m’agrippant fermement par mes vêtements, le secrétaire du Parti du village a crié que je n’avais pas le droit de partir. Il a dit que la police allait me prendre en photo et prendre mes empreintes palmaires. En entendant le bruit, de nombreux villageois ont abandonné leurs travaux agricoles et sont accourus chez moi de toutes les directions. Environ 50 à 60 villageois se sont rapidement rassemblés. Tout le monde savait que j’étais une pratiquante de Falun Dafa qui aimait aider les autres. Ils se sont entassés dans ma cour, observant sans rien dire l’évolution de la situation.

Voyant que tant de villageois étaient présents, j’ai pensé que c’était une excellente occasion de clarifier la vérité au secrétaire du Parti et à la police : « Tant de pratiquants de Falun Dafa vous ont dit la vérité sur Dafa. Pourtant, vous avez quand même amené la police pour persécuter une pratiquante », ai-je dit au secrétaire du Parti qui me retenait par les vêtements. « Vous serez puni par le Ciel ! »

Le secrétaire du Parti a tremblé, m’a rapidement lâchée et a voulu s’enfuir. Un policier m’a alors attrapée et a essayé de me traîner à l’intérieur de ma maison. Les villageois ont commencé à accuser le secrétaire du Parti. L’un d’eux a dit à voix haute : « Son mari est décédé il y a de nombreuses années. Elle n’a rien fait de mal. Pourquoi faites-vous venir la police pour la harceler ? Vous êtes un fonctionnaire du village, et vous êtes censé protéger les villageois ! » Le secrétaire du Parti n’a rien pu dire et est parti rapidement.

Les trois policiers ont essayé de m’emmener au poste de police. Voyant cela, les villageois ont tous accouru et nous ont entourés. Les policiers m’ont attrapée par la main et n’ont pas voulu la lâcher. Les villageois avaient peur qu’on m’emmène, alors ils ont fait de leur mieux pour empêcher les policiers de me retenir.

La fille de l’amie qui séchait les graines de colza a vu la voiture de police garée à proximité et a couru directement chez moi. Voyant que les policiers me tenaient par les mains, elle les a interpellés à voix haute devant tous les villageois : « Elle pratique le Falun Dafa ; c’est une bonne personne ! Elle n’a rien fait de mal ! »

L’un des policiers s’est baissé et a relevé son pantalon sur sa jambe droite. Il a montré sur sa jambe une cicatrice de la taille de la paume d’une main et a dit aux villageois : « J’étais un soldat à Pékin, et cette cicatrice a été causée par un pratiquant de Falun Dafa qui m’a battu ! »

Comme il essayait de diffamer Dafa, je me suis avancée : « Regarde ta conscience et dis la vérité. Un pratiquant de Falun Dafa t’a-t-il battu ? » Il savait qu’il mentait, alors il a rapidement baissé la jambe de son pantalon.

« Tu savais déjà que les pratiquants de Dafa étaient de bonnes personnes lorsque tu étais soldat à Pékin. Pourtant, tu as continué à participer à la persécution de Dafa après ton retour dans ta ville natale », ai-je dit. « Je vais exposer tes actes pervers sur le site web de Minghui, et tu seras puni ! »

Les policiers ont alors adouci leur ton : « Ma sœur, nous ne faisons que notre travail. S’il te plaît, coopère avec nous, laisse-nous te prendre en photo et laisse-nous prendre tes empreintes. Nous essayons de te localiser depuis plusieurs mois. »

Je savais que c’était juste une autre tactique de persécution de leur part. J’ai dit fermement : « Vous ne pourrez pas me prendre en photo ! Votre appareil photo va se casser si vous essayez ! »

Tous les villageois ont repris en écho : « Vous ne pourrez pas prendre de photos ! Votre appareil va se casser ! »

L’incident a duré de 9 heures du matin à midi. À la fin, les policiers sont partis, embarrassés, sous la condamnation de la foule.

Après coup, j’ai regardé ces merveilleux villageois et j’ai vu qu’ils avaient un cœur d’or pour protéger une disciple de Dafa. Voyant leurs pieds boueux et leurs mains rugueuses, et regardant dans leurs yeux justes et innocents, j’ai été émue et j’ai fondu en larmes.

« Merci à tous ! Vous êtes si gentils, et vous vous êtes tous choisi un bon avenir ! »

En voyant que j’étais en sécurité, les villageois sont progressivement partis.

Le Maître m’a sauvée du danger

Après l’incident, j’ai parlé avec ma belle-sœur, qui est également pratiquante. J’ai regardé à l’intérieur et j’ai découvert mes attachements de luxure, de ressentiment et de sentimentalité envers les membres de ma famille. J’ai compris que c’étaient mes attachements humains qui avaient causé ces problèmes.

Le Maître a dit :

« Qu’importe combien la perversité est frénétique, si tu n’as pas de problème, elle n’ose pas te toucher. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York à l’occasion du 25e anniversaire de la transmission à grande ampleur de Dafa », Enseignement du Fa dans les conférences XIV)

J’ai essayé d’émettre la pensée droite pour éliminer ces choses pourries et revenir à la droiture du Fa.

Trois jours plus tard, les forces anciennes ont essayé de me persécuter à nouveau. Cette fois, avec ma pensée droite et la protection du Maître, j’ai été sauvée du danger. Ce soir-là, ma fille aînée était à la maison. Au moment où nous allions dîner, ma fille a reçu un appel téléphonique d’un voisin, disant que la police était en ville et que je devais partir immédiatement. Grâce à l’avertissement du voisin, la police s’est heurtée à une porte verrouillée lorsqu’elle est arrivée.

J’ai entendu toute l’histoire par la suite : la femme de l’ami de mon mari, qui vivait dans une autre ville, assistait à une danse de rue lorsqu’elle a vu plusieurs fonctionnaires du village et des policiers. Elle a demandé à un responsable du village ce qui se passait, et on lui a dit qu’ils allaient dans une ville pour arrêter les pratiquants de Falun Dafa. Elle a senti que j’étais en danger, a couru chez elle et l’a dit à son mari. Son mari a alors appelé un ami de mon défunt mari et lui a dit de me dire de quitter la maison. Son mari a même dit au téléphone : « Si vous ne l’informez pas à temps et si elle est arrêtée, votre femme sera envoyée chez elle pour faire la cuisine et les travaux agricoles et pour garder les enfants ! » Finalement, il a contacté un de mes voisins, qui a pu joindre ma fille à temps.

Selon les voisins, dès que j’ai quitté la maison cette nuit-là, des fonctionnaires locaux et une douzaine de policiers armés de matraques sont arrivés à ma porte. Quand ils ont vu que la porte était verrouillée et qu’il n’y avait pas de lumière dans la maison, ils ont attendu dans ma cour. Ils pensaient qu’en venant la nuit, les voisins ne feraient pas une scène, mais ils ne s’attendaient pas à ce qu’il n’y ait personne à la maison. Après avoir attendu un long moment, ils ont abandonné et sont partis.

Je suis si reconnaissante envers la protection du Maître ! Dès que j’ai regardé à l’intérieur et que je me suis améliorée, le Maître a dissous l’arrangement des forces anciennes. Depuis lors, les fonctionnaires pervers ne sont plus jamais venus chez moi.

Un dernier mot

Au cours de mes vingt dernières années de cultivation, j’ai vraiment expérimenté la puissance de regarder à l’intérieur. Chaque faux pas a été causé par mes attachements humains. Le Maître a enduré tant d’épreuves pour ses disciples ! Je n’aurais pas été capable de traverser toutes les épreuves, l’une après l’autre, sans le sacrifice et la protection du Maître !

Merci, Maître, pour votre salut compatissant ! J’ai tellement de chance d’être l’une de ses disciples dans cette vie ! Je veux transformer ma gratitude envers le Maître en motivation pour m’améliorer et réussir dans la cultivation !

Traduit de l’anglais