Tactiques de lavage de cerveau sur les pratiquantes admises à la prison pour femmes de la province du Liaoning

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20 mai 2023 | Écrit par un correspondant de Minghui

(Minghui.org) Environ 140 pratiquantes de Falun Dafa sont actuellement incarcérées dans le 12^e quartier de la prison pour femmes de la province du Liaoning. C’est l’endroit désigné pour les pratiquantes de Falun Dafa après leur admission en prison.

L’unique travail des gardiennes et des détenues consiste à torturer les pratiquantes pour qu’elles renoncent à leur croyance. Un jour, une détenue a affirmé que leur taux de réussite dans la « transformation » des pratiquantes était de 100 % grâce à un lavage de cerveau sophistiqué et à la torture physique.

Le Falun Dafa est un enseignement spirituel incluant des exercices de méditation que le régime communiste chinois persécute depuis vingt-quatre ans.

Généralement, deux détenues sont chargées de surveiller une pratiquante 24 heures sur 24. Les trois font tout ensemble, y compris assister aux séances de lavage de cerveau, effectuer des travaux forcés et se reposer. Les deux détenues veillent également à ce que « leur » pratiquante ne parle pas aux autres pratiquantes.

Lorsque la pratiquante refuse d’abandonner le Falun Dafa, les détenues la forcent à rester immobile. On lui interdit d’utiliser les toilettes ou de dormir, jusqu’à ce qu’elle accepte de renoncer à sa croyance. Pendant ce temps, les détenues insultent la discipline et son fondateur. Une détenue a dit à une pratiquante qui n’avait pas utilisé les toilettes depuis plus d’un jour : « Si tu urines à terre, je l’essuierai avec tes vêtements et tes draps. » Elles menacent également les pratiquantes de les nourrir avec des insectes.

Si une pratiquante cède et accepte la « transformation », les détenues la filment en train d’écrire des déclarations diffamatoires à l’égard du Falun Dafa et de son fondateur, ainsi que des déclarations de garantie stipulant qu’elle ne pratiquera plus jamais. Elles l’emmènent ensuite dans le bureau des gardiennes, où un capitaine ou un chef de division lui pose des questions destinées à l’inciter à calomnier le Falun Dafa tout en l’enregistrant sur vidéo.

Une fois la paperasse et les vidéos terminées, les gardiennes s’assurent que les pratiquantes ne changeront pas d’avis en mettant en place une session de lavage de cerveau d’un mois dans une pièce isolée. Les pratiquantes sont contraintes de regarder des vidéos qui calomnient le Falun Dafa et de rédiger chaque jour des « rapports de pensée » pour calomnier la méthode. Les détenues vérifient toujours elles-mêmes les rapports avant de les remettre aux gardiennes.

Tous les mardis et jeudis, des « séances de débat » obligatoires sont organisées dans les deux grandes salles d’activités de la prison. Le capitaine fait regarder à tout le monde une vidéo qui calomnie le Falun Dafa et pose des questions désobligeantes sur la méthode. Presque chaque fois, une pratiquante est appelée à répondre à la question. Si elle refuse de dénigrer le Falun Dafa, elle et les deux détenues qui la surveillent sont emmenées dans le bureau du capitaine, où elles sont obligées de faire des flexions de jambes avec les mains sur les cuisses pendant deux ou trois heures. Parfois, le capitaine ordonne à la pratiquante de se soumettre à nouveau à un lavage de cerveau d’un mois si sa renonciation n’a pas été jugée complète.

En dehors des mardis et des jeudis, les pratiquantes « transformées » et les détenues effectuent un travail non rémunéré et participent à d’autres activités de lavage de cerveau. Elles doivent également regarder le journal télévisé de propagande du régime communiste avant de se coucher.

Si une pratiquante change d’avis et déclare que ses déclarations de renonciation au Falun Dafa sont nulles et non avenues, les gardiennes la font rester immobile dans une pièce de 5 h à 23 h et ne l’autorisent pas à se laver. Elle n’est pas autorisée à quitter la pièce et doit faire ses besoins devant les deux détenues. Cette mesure dure jusqu’à ce que la pratiquante renonce à nouveau au Falun Dafa. Certaines pratiquantes voient également leur peine prolongée si elles restent fermes dans leur pratique.