Un enseignant du secondaire arrêté sur son lieu de travail se voit refuser les visites de sa famille

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29 mai 2023 | Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Le 27 avril 2023, un enseignant du secondaire a été arrêté sur son lieu de travail pour sa croyance dans le Falun Gong. Depuis lors, sa famille n’a pas eu l’autorisation de lui rendre visite.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Dès l’obtention de son diplôme en 2002, M. Cheng Panfeng, âgé d’une quarantaine d’années, a travaillé au collège Songyuan de la ville de Zhongshan, dans la province du Guangdong. Le 27 avril 2023, alors qu’il travaillait dans l’établissement, un administrateur l’a appelé dans son bureau. Il s’y est rendu, mais il a été arrêté et emmené au poste de police de Zhuyuan.

Peu après l’arrestation de M. Cheng, la police a fait irruption dans ses deux résidences et a confisqué ses livres sur le Falun Gong, ses papiers d’identité, son iPad, son ordinateur portable et sa voiture personnelle. Sa famille s’est rendue à plusieurs reprises au poste de police dans la soirée pour s’enquérir de son dossier, mais la police a refusé de fournir la moindre information, sous prétexte que son dossier était confidentiel. La police a également refusé à la famille de lui rendre visite ou de l’appeler.

Dans la soirée du 28 avril, après vingt-quatre heures d’interrogatoire au poste de police, M. Cheng a été transféré au centre de détention de la ville de Zhongshan pour y être placé en détention criminelle.

Le 2 mai, vers 18 heures, plusieurs agents en civil et des membres du comité résidentiel ont harcelé la famille de M. Cheng à son domicile, l’avertissant de ne pas chercher à obtenir d’informations sur l’affaire de M. Cheng. Malgré la forte demande de la famille, un seul agent a montré sa carte d’identité.

La famille de M. Cheng appelle la communauté internationale à s’intéresser à son affaire. Elle a également demandé sa libération immédiate et la restitution des objets confisqués.