(Minghui.org) Un jour, j’ai lu une histoire : dans les temps anciens, un dignitaire de bas rang avait remarqué qu’un homme âgé s’était installé dans sa petite ville et traitait gratuitement les maladies des gens. Quelle que soit la maladie, le patient se rétablissait après avoir pris le remède du vieil homme. Tout le monde recevait la même pilule.

Le dignitaire avait compris que cet homme n’était pas une personne ordinaire. Le dignitaire est allé voir le vieil homme et lui a demandé s’il pouvait le prendre pour disciple, mais le vieil homme a refusé. Le matin, le vieil homme ouvrait sa porte aux patients et tous les après-midis, le dignitaire passait pour nettoyer l’endroit. Une fois le nettoyage terminé, le vieil homme disparaissait. Le dignitaire se cachait et observait le vieil homme en secret. Un jour, il vit le vieil homme sauter dans une gourde accrochée au mur. La gourde était de la taille d’une chaussure.

Le dignitaire servit humblement le vieil homme, sans jamais manquer un seul jour. Enfin, un jour, le vieil homme lui demanda : « Veux-tu me suivre de tout ton cœur et devenir mon disciple ? » Le dignitaire répondit sincèrement : « Oui. » Le vieil homme lui dit : « Dans ce cas, tu dois avoir une confiance totale en moi. Je retourne dans mon monde. Suis-moi ! » Sur ce, il sauta dans la gourde. Le dignitaire s’élança et suivit le vieil homme dans la gourde. Il découvrit qu’il s’agissait d’un monde immense et magnifique.

Je suis diplômée en sciences et j’ai donc pensé qu’il s’agissait d’une fable. J’ai grandi dans la Chine communiste et je ne connaissais rien à la cultivation. Mais après avoir pratiqué Dafa, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une histoire vraie en ce sens qu’elle dépeint comment un pratiquant doit croire à 100 % dans son Maître. Lorsque nous croyons de tout notre cœur, notre état spirituel atteint la pureté et le haut niveau requis. Par conséquent, le Maître changera notre corps physique.

J’aimerais vous présenter plusieurs exemples.

Le premier incident extraordinaire

En 1998, j’ai entendu un pratiquant en Chine partager son expérience et j’ai été profondément émue. Alors que plusieurs pratiquants du nord-est de la Chine livraient des documents d’information sur le Falun Dafa, ils ont été victimes d’un accident de voiture. Tout le monde allait bien, sauf Lin. Son pied avait été replié vers l’arrière et la blessure de sa cuisse était si profonde que l’os était à nu. Il avait également plusieurs fractures. Il ne pouvait pas bouger et son état était préoccupant. Cependant, il avait l’esprit lucide. En raison de sa croyance en Dafa et dans Maître Li (le fondateur de Dafa), il a décidé de ne pas aller à l’hôpital.

Les autres pratiquants ont trouvé une vieille chaise en rotin. Ils y ont installé Lin et l’ont transporté jusqu’à la maison d’un pratiquant dans le quartier. Les pratiquants de la région se sont relayés pour lire les enseignements du Fa avec lui et l’ont aidé à faire les exercices pendant qu’il était alité. Quelques jours plus tard, le pied tordu de Lin est revenu à sa position normale. Quelques semaines plus tard, les pratiquants l’ont encouragé à sortir du lit et à faire les exercices. Après bien des difficultés pour se lever, il a fait les exercices en s’appuyant contre le lit. Pendant qu’il les faisait, son corps émettait des bruits secs que toutes les personnes présentes pouvaient entendre. Après avoir fait les exercices, Lin pouvait bouger des parties de son corps qu’auparavant, il ne pouvait plus bouger. Ses os avaient été réajustés. Cette histoire m’a été d’une grande aide dans ce que j’ai vécu par la suite.

Le deuxième incident extraordinaire

En 2004, David, un pratiquant, a reçu une balle dans le pied en Afrique du Sud, tirée par des hommes de main, lors de la visite d’État d’un représentant chinois. Avant de rentrer en Australie, j’ai entendu un autre pratiquant dire que David ne voulait pas rentrer chez lui parce qu’il ne voulait pas que ses parents sachent qu’il avait été blessé. Ils seraient inquiets s’ils l’apprenaient. Mon mari et moi sommes allés chercher David à l’aéroport et l’avons ramené chez nous. Mon mari est infirmier et a pu s’occuper de lui.

La blessure de David était aussi grosse qu’un poing et l’os était exposé. Mon mari n’a utilisé que de l’eau distillée pour nettoyer la plaie et a fréquemment changé le pansement. David ne ressentait qu’une légère douleur et pouvait s’asseoir dans le lit pour faire les exercices. Mon mari a dit que la douleur aurait dû être insupportable. C’était déjà un miracle. Nous savions que le Maître l’avait aidé. Nous étions convaincus qu’avec l’aide du Maître, David se rétablirait rapidement.

David lisait les enseignements et écoutait en boucle les conférences enregistrées. Il a également partagé ses compréhensions avec les pratiquants. Deux jours plus tard, David m’a dit que sa sœur avait entendu parler de sa blessure et qu’elle prévoyait de venir à Sydney depuis Hong Kong. David m’a dit : « J’ai toujours écouté ma sœur. Si elle veut que j’aille à l’hôpital, je n’ai pas d’autre choix que d’y aller. » Quand j’ai entendu cela, j’étais très inquiète. Sa sœur n’était pas encore arrivée et il avait déjà l’intention d’abandonner.

Je savais que David croyait vraiment dans le Maître, mais je ne savais pas comment l’aider. Je lui ai suggéré de laisser tomber ses émotions envers sa sœur et de retrouver sa croyance en Dafa. J’ai lu le Fa, espérant acquérir la sagesse nécessaire pour aider David à être ferme devant sa sœur. Le lendemain, la sœur de David est arrivée avec un fauteuil roulant et l’a emmené à l’hôpital.

À l’hôpital, le médecin a suggéré d’amputer le pied de David pour lui sauver la vie. David a refusé cette intervention.

Quelques jours plus tard, le médecin, toujours préoccupé par la plaie ouverte de David, lui a demandé de coopérer et d’accepter une opération pour nettoyer la plaie. Cependant, ces derniers jours, en changeant le pansement de David, mon mari n’avait observé aucun signe de décomposition ou d’infection dans la plaie ni autour. Et ce, sans avoir recours à des antibiotiques ni à des analgésiques. Encore une fois, c’était un miracle.

Lorsque sa sœur n’était pas à l’hôpital, David me téléphonait plusieurs fois par jour. Il avait entendu parler du pratiquant Lin du nord-est de la Chine et de son rétablissement, mais David avait du mal à s'opposer aux souhaits de sa sœur. De plus, les médecins ne cessaient de faire pression sur lui pour qu’il coopère et accepte les interventions qu’ils jugeaient nécessaires.

Le troisième jour, David m’a appelée pour me dire que les médecins avaient proposé de fabriquer une plaque métallique semblable à la structure du pied et de l’os et de l’implanter dans son talon. Ainsi, il pourrait marcher avec des béquilles. Cependant, il ne pourrait pas bouger le pied blessé. En fait, il s’agirait d’un faux pied. J’ai senti dans les paroles de David qu’il avait du mal à continuer à lutter avec sa sœur et à refuser les bonnes intentions du médecin.

Cette nuit-là, nous avons parlé longtemps. À la fin, j’ai dit à David qu’il devait avoir la volonté de tenir bon et de croire que le Maître et Dafa pouvaient l’aider à se rétablir complètement. Sa sœur et les médecins pouvaient penser que leurs suggestions étaient pour son bien, mais seul le Maître serait vraiment bon pour lui. En outre, il devrait être responsable de son propre rétablissement.

Le lendemain matin à la première heure, la sœur de David m’a téléphoné. Elle m’a dit avec colère : « Pourquoi l’empêchez-vous de se faire opérer ? Il n’est pas votre frère. C’est facile pour vous de lui dire de ne pas se faire opérer, cela ne vous concerne pas. Les médecins ont déjà trouvé la meilleure façon de le soigner, nous avons tout organisé. » Je ne me suis pas énervée. Je pensais qu’elle était une sœur merveilleuse. Qui ne voudrait pas avoir une sœur aussi protectrice ?

J’ai répondu calmement : « Bien sûr, je sais que vous faites cela pour son bien. Mais la pièce métallique que les médecins veulent lui implanter ne lui permettra plus de bouger le pied et ne résoudra que partiellement sa blessure. J’espère qu’il pourra se rétablir à 100 %. » Sa sœur m’a dit : « Pouvez-vous le garantir ? » J’ai répondu : « Je ne le peux pas, mais David le peut. S’il croit à 100 % dans notre Maître, sa blessure guérira complètement. » J’ai pu dire cela avec assurance grâce à l’ancien récit que j’ai raconté au début de cet article, à ce qui est arrivé à Lin et à ma croyance dans le Falun Dafa.

J’avais l’impression de parler à ma propre sœur. D’une voix calme, elle a dit « Très bien » et a raccroché. Un peu plus tard, David nous a appelés et mon mari est allé à l’hôpital pour le ramener chez lui.

Sa sœur avait pris deux mois de congé de son emploi pour s’occuper de lui à Sydney. Lorsqu’elle a vu la rapidité avec laquelle ses blessures se remettaient et l’aide quotidienne des autres pratiquants, elle s’en est réjouie et a été rassurée. Elle est restée trois semaines à Sydney, puis elle est retournée à Hong Kong.

Il va sans dire qu’en moins de deux mois, les plaies de David avaient cicatrisé et qu’il n’a même pas eu besoin de béquilles pour marcher !

J’ai compris qu’un pratiquant doit utiliser sa propre compréhension des enseignements de Dafa et sa vraie croyance pour affronter toutes les difficultés. J’étais heureuse que, bien que la sœur de David ne pratique pas le Falun Dafa, elle ait compris ce que cela signifiait pour les pratiquants d’avoir une croyance totale dans le Maître.

Le troisième incident

Un jour, Ben, un nouveau pratiquant, m’a téléphoné pour me dire qu’il avait été renversé par une voiture alors qu’il faisait du vélo. L’accident s’était produit près de son domicile. Il est tombé et s’est blessé au bras, mais il semblait qu’il n’avait pas de fracture. Il était également capable de bouger. Il m’a demandé : « Dois-je aller à l’hôpital ? »

Je savais que lui et sa femme avaient fait une demande d’asile politique. J’ai brièvement partagé avec eux quelques expériences de cultivation. Je pense qu’ils savaient que Dafa est bon et enseigne à devenir une meilleure personne, mais la cultivation était encore une chose nouvelle pour eux. Je lui ai demandé : « Veux-tu aller à l’hôpital ? » Il m’a répondu que sa femme était extrêmement inquiète et qu’elle craignait que cela n’affecte sa capacité à travailler. Il avait une famille à charge. Je lui ai demandé s’il pouvait supporter la douleur. Il m’a répondu qu’il avait très mal au bras.

Il m’a semblé que je ne pourrais pas aider Ben à comprendre le pouvoir de Dafa en si peu de temps. Je me suis immédiatement rendue chez lui et je l’ai emmené à l’hôpital.

Le Maître a dit :

« Pourtant nous ne sommes pas ici pour traiter vos maladies mais pour purifier votre corps ; le terme que nous employons n’est d’ailleurs pas “traiter les maladies”, mais “purifier le corps”, purifier le corps de ceux qui cultivent et pratiquent véritablement. Certains sont venus ici uniquement pour se faire soigner. Les personnes atteintes de maladies graves, nous ne les admettons pas à notre stage, car elles sont incapables d’abandonner leur désir d’être soignées, elles sont incapables d’abandonner la pensée qu’elles sont malades. Lorsque quelqu’un est atteint d’une maladie grave et qu’il souffre beaucoup, comment peut-il s’en détacher ? Pour lui, il n’est pas possible de cultiver et pratiquer. Nous insistons encore et encore là-dessus : nous n’admettons pas des gens atteints de maladies graves, nous sommes ici pour cultiver et pratiquer, c’est très éloigné de ce qu’ils pensent, ils peuvent aller chercher d’autres maîtres de qigong pour s’occuper de cela. Évidemment, parmi les personnes qui apprennent la méthode, beaucoup ont des maladies, mais comme vous êtes de véritables pratiquants, nous nous chargerons de cela pour vous. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Ma compréhension était que la gravité de la maladie dépend du niveau de tolérance de chacun. Un pratiquant décide s’il doit recourir à un traitement médical en fonction de sa croyance en Dafa.

Le quatrième incident extraordinaire

Une fois, mon mari et moi sommes partis en vacances. Il pleuvait beaucoup et nous étions bloqués dans un village situé dans une vallée. Toutes les routes étaient bloquées par les inondations et la pluie avait traversé la nouvelle tente que nous utilisions pour la première fois. Et ce malgré le traitement imperméable. Pendant deux jours, nous sommes restés mouillés et nous avions très froid.

À notre retour, mon mari a eu les symptômes d’une pneumonie. J’avais l’impression que mon mari ne se donnait qu’à moitié dans la cultivation, alors je lui ai demandé s’il voulait voir un médecin. « Tu veux aller à l’hôpital ou écouter les conférences du Maître ? » Il a répondu : « Je veux écouter le Fa. » Il s’est allongé, mais il avait de la peine à respirer ou à se redresser. Il a lu le Fa et a fait les exercices à demi allongé. En un jour, il s’est rétabli.

Il m’a dit que des personnes présentant des symptômes similaires avaient été placées en soins intensifs à l’hôpital pendant une semaine. Je lui ai demandé : « Comment as-tu décidé de ne pas aller à l’hôpital ? » Il a répondu : « Le Maître a dit que les symptômes de la maladie sont causés par le karma et que c’est ce que je dois rembourser. D’ailleurs, notre destin n’est-il pas déjà arrangé ? Les médecins ne peuvent rien changer si le patient est destiné à mourir. »

Le cinquième incident extraordinaire

Il y a de nombreuses années, j’ai moi aussi fait l’expérience du karma de maladie. En 2005, nous organisions des activités pour protester contre le fait que l’ancien ministre des Affaires étrangères avait interdit notre rassemblement devant l’ambassade de Chine à Canberra. J’ai coordonné l’activité et préparé une pétition à signer pour les Australiens.

Après avoir distribué des dépliants pendant plusieurs heures dans la matinée, certains pratiquants ont dit que des employés avaient demandé d’autres dépliants après les avoir lus, car ils voulaient transmettre l’information à d’autres collègues. Il semblait que nos activités pour clarifier la vérité avaient des résultats positifs.

Dans l’après-midi, lorsque je suis rentrée chez moi, mes membres ont soudain enflé. J’ai demandé à deux pratiquants d’émettre la pensée droite pour moi. Dans le passé, lorsque la perversité dans les autres dimensions essayait de trouver des moyens de persécuter le pratiquant coordonnant les activités de clarification de la vérité, c’était parce qu’elle se sentait menacée par ce que nous faisions.

Cependant, j’ai pensé que si je n’avais aucune lacune dans ma cultivation, la perversité ne devrait pas pouvoir m’atteindre. J’ai réfléchi à ce que j’avais fait ce jour-là et aux pensées qui m’avaient traversé l’esprit. Je me suis souvenue d’avoir rencontré quelqu’un qui, après avoir lu le dépliant, m’a dit qu’il allait souvent en Chine. Nous avons beaucoup parlé de la persécution des groupes religieux et des pratiquants de Falun Dafa par le Parti communiste chinois. Mais comme il avait l’air un peu trop passionné, j’avais pensé qu’il plaisantait et je ne l’avais pas pris au sérieux.

Dans la société occidentale actuelle, il est normal que les hommes et les femmes plaisantent et flirtent les uns avec les autres. Mais c’est parce que les valeurs morales ont décliné. Ce n’est pas l’étiquette que les divinités ont laissée à l’humanité lorsqu’ils l’ont créée. C’est également contraire au principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je dois corriger mes conceptions. Chaque pensée et chaque action d’un pratiquant devrait s’aligner sur les principes de Dafa.

J’ai relu les enseignements du Maître. Le Maître a dit :

« Mais peu importe les changements que connaissent les critères moraux de l’humanité, la nature de l’univers, elle, ne change pas, elle est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais. Alors en tant que pratiquant, les exigences que vous vous imposez doivent se conformer à la nature de l’univers et non aux normes des gens ordinaires. Si vous voulez retourner à votre origine première et retrouver votre authenticité première, si vous voulez vous élever par la cultivation et la pratique, alors vous devez agir conformément à ce critère. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Cette nuit-là, les gonflements ont disparu et mes membres sont revenus à la normale.

Merci Maître !

(Article sélectionné pour célébrer la 24e Journée mondiale du Falun Dafa sur le site web Minghui.)

Traduit de l’anglais