(Minghui.org) Je vis dans une zone rurale et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Mon mari a planté des pêchers pendant de nombreuses années, et notre noisetier a commencé à produire des noisettes l’année dernière.
J’aimerais partager mon expérience de cultivation et expliquer comment j’ai présenté la beauté de Dafa aux gens en vendant nos produits au marché en gros et, par le fait même, la façon dont j’ai regardé à l’intérieur, trouvé mes attachements et élevé mon xinxing.
La qualité des pêches que nous cultivons s’est améliorée au cours des dernières années. Elles sont grosses et ont une belle couleur. Nous avons insisté pour ne pas utiliser d’agents gonflants et ne pas dénaturer les fruits. Mon mari pense que c’est un bienfait qui découle de notre croyance en Dafa et que cela permet aux gens de voir la puissance de Dafa.
Dès que nous arrivons au marché avec nos pêches, de nombreux marchands se rassemblent autour de nous, louant nos produits et demandant leur prix. Certains disent que nos pêches sont très bonnes et que le prix est raisonnable. D’autres disent que nos pêches sont belles, même de loin. Il y a ceux qui veulent marchander le prix, et certains donnent directement un prix élevé et les emportent parce qu’ils savent que les bons produits se vendent rapidement.
Il y a un secret de polichinelle dans ce marché : si vous vendez des produits ici et que vos produits ne sont pas frelatés, vous perdrez de l’argent, alors les vendeurs croient simplement que tous les produits sont frelatés. J’ai dit à mon mari : « Quel que soit le prix de vente de nos pêches, nous devons être honnêtes. En tant que pratiquants, nous devons être honnêtes. Cela ne nous dérange pas que les gens nous traitent de stupides parce que nous n’essayons pas de tricher avec nos produits ou nos prix. Dieu voit ce que nous faisons. »
Il est d’accord et comprend bon nombre des principes du Fa, c’est pourquoi nous agissons ainsi depuis de nombreuses années.
Nos pêches sont parmi les meilleures du marché, le prix est donc naturellement élevé. Lorsque certains vendeurs négocient longtemps, je deviens impatiente et j’oublie que je suis une pratiquante. Vendre à un bon prix n’est pas mauvais, mais si ce que je dis n’est pas conforme au Fa, alors c’est mauvais.
Un marchand qui n’avait jamais acheté mes pêches m’a dit : « Vous êtes trop dominante. » Je suis immédiatement devenue vigilante et j’ai réalisé que le Maître utilisait la bouche de cette personne pour souligner mon problème ! J’ai regardé à l’intérieur et j’ai été choquée de constater que j’avais beaucoup de mauvaises pensées. Je ne cultivais pas la compassion, j’étais très attachée à mon ego, je méprisais les autres et je ne faisais pas attention à ce que je disais.
Petit à petit, j’ai éliminé de nombreux attachements. Lors des dernières transactions, je ne me suis plus souciée de mon intérêt personnel. Des gens voulaient prendre nos marchandises à leur prix, nous avons donc accepté. En les voyant heureux, mon mari et moi l’avons été aussi.
Nous prenons également bien soin des noisettes que nous vendons. Nous enlevons les mauvaises, les petites et celles qui ont des impuretés. Notre objectif est de garantir la qualité et la quantité.
Les noisettes ont une coque dure, c’est pourquoi nous avons également un petit marteau. Lorsque quelqu’un vient voir nos noisettes, je lui fais goûter et j’ouvre les noix. Certains me disent : « N’en ouvrez plus, vous allez en perdre trop. » Je souris simplement et je dis : « Nous nous rencontrons aujourd’hui, c’est notre destin. Ce n’est pas grave. Les noisettes sont cultivées par notre famille. »
Les noisettes n’étant pas très répandues sur le marché, de nombreuses personnes posent chaque jour les mêmes questions. Un soir, j’ai dit à mon mari : « Je m’impatiente à nouveau. Il faut que je me débarrasse complètement de cet attachement. » Le lendemain, on nous a encore posé les mêmes questions à plusieurs reprises. Parfois mon mari répondait, d’autres fois c’était moi qui répondais. J’ai finalement éliminé cet attachement tenace.
Parce que nous sommes des pratiquants porteurs d’énergie positive, les gens s’approchent volontiers de nous et viennent écouter la vérité. Je saisis toujours l’occasion de leur montrer la beauté de Dafa.
Lorsque mon esprit est calme, les noisettes sont naturellement beaucoup plus faciles à vendre. Peu importe qui les achète, nous enlevons un ou deux yuans du prix, et un peu plus lorsque les détaillants les achètent. Un détaillant a acheté nos produits et a estimé que les noisettes des autres vendeurs n’étaient pas aussi bonnes que les nôtres, c’est pourquoi il a préféré acheter les nôtres. Il m’a dit : « Ma femme m’a dit que vos noisettes peuvent être revendues directement au marché sans travail supplémentaire. »
J’ai répondu : « Oui, nos noisettes sont cueillies à la main tous les jours pour garantir une bonne qualité, de sorte que l’acheteur et le vendeur sont tous deux satisfaits. »
Un jour au marché, alors qu’il pleuvait, certains vendeurs ont acheté des boîtes repas et les hommes ont commencé à boire de l’alcool. Les occupants des deux voitures garées à côté de la nôtre avaient deux boîtes repas, quelques bouteilles d’alcool et de la bière. Il pleuvait encore après le déjeuner et il n’y avait pas beaucoup de marchands. En me promenant, j’ai remarqué des bouteilles de verre vides sur le sol, que les hommes avaient laissées derrière. Elles auraient pu être dangereuses si les voitures roulaient dessus, car elles risquaient de crever les pneus ou de blesser des gens.
Je les ai ramassées et mises à la poubelle. L’une des personnes qui buvait a vu ce que j’avais fait, m’a levé le pouce et m’a dit : « C’est très attentionné, quelle est votre croyance ? »
Je lui ai répondu : « Je pratique le Falun Dafa. »
Il m’a demandé pourquoi j’avais appris le Falun Dafa, et j’ai répondu : « Le Falun Dafa est merveilleux ! Mon Maître nous a appris à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » J’ai poursuivi en disant : « Les auto-immolations sur la place Tiananmen ont été mises en scène par le Parti communiste chinois. Le Falun Dafa est pratiqué librement dans d’autres pays du monde, mais il est persécuté en Chine. Pensez-vous que c’est juste ? »
Il a répondu : « Eh bien, c’est parce que trop de gens l’apprennent et que le PCC a peur. »
Je lui ai donné des exemples des bienfaits physiques et mentaux de la pratique du Falun Dafa et je lui ai demandé : « Qui serait prêt à abandonner une si bonne discipline si on lui disait de ne pas la pratiquer ? » Il a acquiescé en souriant.
Mon mari et moi étions au marché au début de l’automne. Les vendeurs se lèvent normalement très tôt et font une sieste pendant la journée. Mon mari et moi n’avions pas sommeil et nous bavardions. Une femme d’âge mûr vêtue de vêtements fins était allongée sur le siège de son tricycle à côté du nôtre. Elle avait l’air d’avoir un peu froid, alors je l’ai couverte avec notre petite couverture. Elle a ouvert les yeux, a souri et m’a remerciée. Elle avait l’air très fatiguée, alors j’ai roulé notre coussin et je l’ai mis sous sa tête en guise d’oreiller, en lui disant : « Vous pouvez vous reposer davantage. Vous serez plus à l’aise. » Elle a souri, a fermé les yeux et s’est rendormie.
Après un long moment, elle s’est levée et m’a demandé de m’asseoir avec elle sur son tricycle. Elle m’a dit qu’elle avait mal au bas du dos et qu’elle ne pouvait pas s’allonger pendant trop longtemps. Elle m’a demandé : « Pourquoi êtes-vous si bonne ? »
J’ai répondu que je pratiquais le Falun Dafa, puis je lui ai naturellement dit la vérité sur Dafa. Je lui ai demandé de réciter souvent « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », car cela peut rétablir la santé. J’ai raconté qu’une fois, mon mari avait tellement mal au bas du dos qu’il n’osait plus bouger, et qu’il s’est rétabli en récitant « Falun Dafa est bon ». J’ai également parlé des choses miraculeuses qui me sont arrivées, de la façon dont Dafa enseigne aux gens à être bons et la façon dont le PCC persécute les pratiquants de Dafa.
Je lui ai demandé : « Est-ce qu’on vous a dit que démissionner du Parti pouvait vous donner une vie plus sûre ? » Personne ne l’avait fait, alors je lui ai dit : « Je peux vous aider à démissionner du Parti, et s’il y a une catastrophe à l’avenir, elle ne vous affectera absolument pas. » Elle a accepté de démissionner. J’étais très heureuse de voir qu’elle avait choisi un avenir brillant pour elle-même. Je savais que tout était accompli par le Maître, et que c’était le Maître qui m’encourageait !
Pendant la saison de vente de nos produits l’année dernière, l’élimination de mes attachements n’a pas été si déchirante. J’ai appris à regarder à l’intérieur et j’ai éliminé des attachements dont je n’étais pas consciente auparavant. Chacun de mes actes et de mes paroles représente l’image des pratiquants de Dafa. Merci, Maître, pour vos éveils remplis de compassion !
Traduit de l’anglais