(Minghui.org) Mon mari a été condamné à dix ans de prison pour avoir enfreint la loi. Après huit ans d'attente, il est enfin revenu à la maison. Pour couronner le tout, j’ai perdu mon emploi et j’ai dû trouver un travail à temps partiel pour gagner ma vie et subvenir aux besoins de notre fils de trois ans. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. Je savais que j’étais une pratiquante et que je devais suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans tout ce que je rencontrais. Je n’étais ni pessimiste ni intimidée par les difficultés. J’ai emménagé avec mes parents, éduqué notre enfant, pris soin de nos parents et travaillé avec acharnement.

Persuader mon mari de renoncer à « faire beaucoup d’argent »

Comme j’étais pauvre, je ne pouvais me permettre de rendre visite à mon mari que deux fois par an. Je lui apportais toujours des aliments qui se conservaient longtemps, comme du lait en poudre, des crevettes séchées, des sachets de soupe instantanée, des saucisses au jambon, des biscuits et du poulet rôti emballé sous vide. Je lui ai demandé de partager la nourriture avec d’autres détenus, en particulier ceux qui n’avaient pas de famille pour leur rendre visite.

Il m’a parfois dit de divorcer et d’épouser quelqu’un d’autre. Je lui ai répété que je l’attendrais et que notre famille serait à nouveau réunie.

Il a été libéré en 2006. J’ai préparé de la nourriture pour renforcer sa santé et je lui ai acheté un smartphone. Il est allé chercher plusieurs codétenus à leur libération, ce qui a coûté quelques milliers de yuans. C’était une grosse dépense pour nous, et mon mari s’inquiétait de la charge financière. Mais je ne l’ai pas empêché, car je comprenais que ces hommes avaient pris soin de lui et qu’il devait leur témoigner sa reconnaissance. Je l’ai également encouragé à prendre le temps de se refaire une santé et de chercher un emploi qui lui convienne.

En prison, il s’est fait des amis qui avaient des compétences particulières, comme l’ouverture de serrures. Ils l’ont contacté et lui ont dit qu’ils préparaient quelque chose d’important. Il m’a dit : « Je veux que tu vives une vie riche, pour te rendre la pareille. »

Je lui ai dit que je l’avais attendu pendant des années et que j’avais choisi le chemin le plus difficile pour moi, mais le meilleur pour les autres. J’ai expliqué que j’étais une personne de foi, une pratiquante de Falun Dafa, une personne qui n’avait aucun désir pour les choses du monde séculier. J’ai dit : « Lorsque tu as été emprisonné, j’aurais pu donner notre enfant à ta mère, vendre la maison et prendre l’argent pour mener une vie heureuse par moi-même. Mais je savais que tes parents seraient rassurés si l'enfant était avec sa mère. Cela t’a donné de l’espoir de savoir que l’enfant et moi t’attendions. Mes parents ont également subi moins de pression psychologique. Notre famille s’est réunie après avoir souffert. Je pense que tu chériras tout ce que tu as après la tempête. »

Il a dit : « Tu es si gentille que j’en ai honte. À partir de maintenant, je vivrai aussi selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et je serai bon envers les autres. Ne t’inquiète pas, je ne serai plus en contact avec ces détenus. »

Dette du neveu

Le frère de mon mari a divorcé lorsque son fils était très jeune. Ce neveu a été élevé par ses grands-parents et a pris de nombreuses mauvaises habitudes. En 2016, il a emprunté 70 000 yuans à mon mari et 20 000 yuans à son grand-oncle et a acheté une voiture qu’il a utilisée comme taxi pour une plateforme d’appels en ligne. Cependant, il ne nous a pas dit qu’il avait perdu tout l’argent. Son père l’a aidé à rembourser 10 000 yuans à son grand-oncle, mais il ne nous a pas remboursés.

Le grand-oncle et sa femme n’étaient pas contents du neveu et ont fait pression sur lui pour qu’il rembourse l’argent. Ils en ont également parlé à leurs amis et voisins, ce qui a mis le neveu et son père dans l’embarras.

J’ai dit à mon mari qu’il n’était pas réaliste pour lui de nous rembourser à ce moment-là et que nous devrions l’encourager à trouver un emploi normal et à vivre une vie normale. Peu à peu, mon neveu a changé et il a accepté de faire des travaux sales et fatigants, mais il n’était toujours pas en mesure de nous rembourser.

Les autorités locales m’ont harcelée en 2020 parce que je pratique le Falun Dafa. J’ai temporairement quitté mon domicile et loué un appartement dans une autre ville. Les autorités ont détenu mon mari pendant 39 jours en guise de représailles. Pendant cette période, seul mon neveu m’a aidée à m’installer, et il s’est déplacé pour faire appel en faveur de mon mari jusqu’à ce qu’il soit libéré.

Plus tard, mon neveu nous a demandé un emprunt pour acheter un camion-restaurant. Nous avons accepté et l’avons aidé à ouvrir un petit commerce. Il a également appris à être gentil avec les autres, de sorte que son entreprise s’est développée et qu'il a commencé à faire de l’argent. Il nous a dit qu’il comptait d’abord développer son entreprise, puis qu’il nous rembourserait. Nous avons accepté et nous étions heureux qu’il puisse subvenir à ses besoins. Un an plus tard, il nous a donné 10 000 yuans. Nous avons échangé notre vieille voiture et acheté une meilleure voiture d’occasion.

Les frères et sœurs abandonnent leur héritage

J’ai emménagé dans la maison de mes parents après l’incarcération de mon mari. Mon père est décédé en 2003. Après le décès du mari de ma sœur cadette dans un accident en 2005, elle et sa fille ont également emménagé chez notre mère. Mon mari a été libéré en 2006 et m’a rejointe pour aider à subvenir aux besoins de la grande famille.

Ma mère a 82 ans et pratique le Falun Dafa depuis 27 ans. Elle n’a jamais été malade. Lorsqu’elle se sentait mal à l’occasion, elle pratiquait davantage les exercices de Dafa et allait bien. Son cœur, sa tension artérielle et son estomac sont tous en bonne santé. Son teint est clair et lisse. Nous nous levons tôt pour faire les exercices et nous lisons le Zhuan Falun pendant la journée. Je lui fais la lecture car elle a du mal à voir.

Ma mère a besoin de soins attentifs et patients. Les meubles, les décorations et les fournitures de sa chambre ont dû être placés aux endroits dont elle se souvenait. Je lui lave les cheveux, la baigne, la change et lui coupe les ongles pour qu’elle reste propre. Les toilettes de la famille se trouvent à l’extérieur, nous avons donc installé un WC privé dans sa chambre et je le nettoie.

Ma mère n’est pas difficile en matière de nourriture, nous n’avons donc pas besoin de lui préparer quelque chose de spécial. Mon mari et moi lui préparons toujours deux fruits ou plus, pelés et coupés en petits morceaux. Elle est ouverte d’esprit et raisonnable, et elle s’entend avec mon mari comme une mère et son fils. Mon mari bavarde avec ma mère quand il en a le temps, et il lui achète toujours des en-cas quand il va au supermarché.

Mon mari et moi traitons notre nièce comme notre propre enfant, et nous partageons tout ce que nous avons avec ma sœur et sa fille. Nous payons ses frais de scolarité et lui achetons des vêtements. Nous avons également installé des climatiseurs et des panneaux solaires dans leur maison. L’année dernière, nous avons payé les travaux de rénovation de leur maison et de celle de ma mère.

Voyant que nous nous occupions bien de notre mère, mon frère aîné a proposé que ma mère nous donne sa maison. Ma sœur aînée et ma sœur cadette n’y ont pas vu d’objection et ont renoncé à leurs droits d’héritage. Mon mari a dit qu’il était très heureux de vivre dans une famille aussi grande.

J’ai la chance de pratiquer le Falun Dafa. Sous la lumière du principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je sème des graines de bonté. Je suis reconnaissante au Maître de m’avoir appris à être une pratiquante altruiste qui fait bénéficier les autres ; je suis reconnaissante au Maître de m’avoir montré la bonne façon de vivre.

(Article sélectionné pour célébrer la 24e Journée mondiale du Falun Dafa sur le site web Minghui.)

Traduit de l’anglais