(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Dafa de tout le pays ont tenu une conférence de partage d’expériences de cultivation à l’hôtel Sheraton Center de Toronto, le 16 juillet 2023. Plus de 1400 pratiquants de différentes régions du Canada ainsi que des États-Unis y ont participé. Des pratiquants de l’ouest du Canada se sont également joints en ligne, et les partages ont été traduits simultanément en chinois, en anglais, en français, en vietnamien et en persan (farsi).
Le modérateur a ouvert l’événement en prononçant ces paroles : « Les disciples de Dafa changent leurs conceptions, éliminent le karma, s’élèvent dans le monde et se purifient en cultivant solidement. Le Maître [Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa] a révélé la relation prédestinée sacrée forgée au cours de dizaines de milliers d’années, les disciples de Dafa ont renoncé à leur ancienne noble maison dans le ciel et sont courageusement descendus sur terre pour leurs vœux sacrés, établissant l’échelle vers le ciel ».
Vingt-quatre pratiquants ont parlé de la façon dont ils se sont cultivés dans différents environnements et tout en travaillant sur différents projets de clarification de la vérité.
La conférence de partage d’expériences de Falun Dafa du Canada en 2023 a eu lieu le 16 juillet.
Les pratiquants ont lu leurs partages d’expérience de cultivation.
Éliminer les attachements lors des reportages sur Shen Yun
Mme He, d’Ottawa, a expliqué comment elle a éliminé sa jalousie lors de ses reportages sur Shen Yun. Elle avait développé de la rancune à l’égard d’une pratiquante au franc-parler et, en conséquence, avait décidé de remplacer ses entrevues ou de ne pas les utiliser du tout.
En continuant à travailler avec la pratiquante, elle a appris à mieux la connaître. Elle a observé que la pratiquante continuait à produire d’excellents articles grâce à sa diligence. Sa jalousie et son aversion se sont transformées en respect.
Sa rancœur s’est dissipée à mesure qu’elle a appris à voir son problème sous l’angle du projet et de sa responsabilité. Elle a déclaré : « Je me suis sentie heureuse pour la pratiquante lorsque j’ai vu ses qualités brillantes. En même temps, il m’est apparu clairement que je devais travailler plus dur pour m’élever. Je l’ai invitée à Ottawa pour participer aux reportages sur Shen Yun et elle a accepté avec plaisir. »
Mme Yang, de Calgary, a parlé des changements qu’elle a connus en vendant des billets pour Shen Yun. Elle est passée du stade où elle pensait être plus compétente et n’était pas disposée à travailler avec d’autres pratiquants à celui où elle a appris à coopérer. La vente de billets s’en est trouvée améliorée.
Elle a déclaré : « Le salon de l’habitat était bondé, mais comme nous avions un petit stand, j’ai dû me tenir derrière deux pratiquantes. » Elle a observé qu’elles ne vendaient pas de billets après avoir parlé aux gens pendant un long moment, et elle a commencé à avoir des pensées négatives. Une pratiquante savait qu’elle était contrariée et lui a proposé de changer de place. Cependant, comme se souvient Mme Yang : « C’était le samedi, le jour le plus achalandé, mais nous avons vendu moins de billets ce jour-là. »
Après avoir discuté avec d’autres pratiquantes, elle a réalisé que ses conceptions fausses causaient le problème. Le lendemain, elle a essayé de travailler avec ses coéquipières et a renoncé à se tenir devant. « Même s’il n’y a pas eu autant de monde au salon, les gens se sont succédé à notre stand et ont acheté des billets pour le spectacle. »
Mme Liu, du Québec, a raconté comment elle a appris à se laisser aller et à coopérer avec d’autres pratiquants en faisant la promotion de Shen Yun dans sa région.
Elle était chargée d’organiser la distribution des affiches par les pratiquants. Une pratiquante âgée qui ne parlait pas anglais voulait l’aider, mais Mme Liu pensait que cette pratiquante ne serait pas d’une grande aide et ne voulait pas se donner la peine de trouver une autre pratiquante pour travailler avec elle.
Elle a découvert que son ressentiment était à l’origine de son impatience et de son manque de gentillesse et de tolérance à l’égard des autres pratiquants. Elle trouvait injuste de devoir en faire plus. Après avoir pris conscience de son problème, elle a cessé de chercher à obtenir des résultats et a appris à être prévenante à l’égard des autres.
À l’approche du spectacle, un ami de Mme Liu lui a dit qu’il avait vu des affiches de Shen Yun dans de nombreux restaurants d’une certaine rue. « La rue qu’il a mentionnée était celle où la pratiquante âgée et une pratiquante occidentale avaient travaillé ensemble pour poser des affiches. Ces affiches sont restées sur les vitrines pendant plusieurs mois et ont eu un grand effet. »
Se cultiver tout en travaillant pour Ganjing World
M. Zhu, de Toronto, était chargé de la formation et de l’évaluation des promotions de Ganjing World sur les médias sociaux. Il a formé plus de 200 pratiquants, la charge de travail était énorme.
Il a observé qu’il devenait anxieux et déprimé et qu’il méprisait les pratiquants lorsqu’ils ne coopéraient pas avec lui, lui demandaient de résoudre des choses petites et grandes, ou lui parlaient sur un ton qui le mettait mal à l’aise.
Il a commencé à regarder à l’intérieur. « Lorsque mon attitude était correcte, même si j’étais extrêmement occupé, tout se déroulait sans problème. La clé, c’était mon état de cultivation. »
Teresa, une jeune pratiquante de Toronto, avait souffert dans le passé de graves problèmes de disques vertébraux avant de commencer à pratiquer le Falun Dafa. Après avoir commencé à participer à plein temps à un projet de montage, ses symptômes sont réapparus et elle a dû abandonner. Elle a alors développé un blocage mental à l’égard du travail de montage vidéo.
Lorsqu’elle a vu qu’on avait besoin de pratiquants pour aider à monter des vidéos d’événements communautaires pour Ganjing World, elle a hésité. D’une part, elle craignait que son problème de colonne vertébrale ne réapparaisse et, d’autre part, elle ne voulait pas que sa condition physique n’entrave l’avancement du projet.
Tiraillée entre se mettre soi-même en avant et s’engager dans le projet, Teresa a choisi de se défaire de son attachement au soi. Elle a déclaré : « J’ai profité de mes quelques moments de temps libre et j’ai rapidement monté la vidéo pour l’événement. J’ai reçu des commentaires encourageants et la vidéo a connu un certain succès sur la plateforme. Je pense que le Maître m’encourageait à poursuivre mon travail de montage. »
Parler de la persécution dans une petite ville
Mme Chen, pratiquante vietnamienne, vit à Shelburne, une petite ville de Nouvelle-Écosse. Elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2018 et elle est la seule pratiquante de cette communauté. Elle est propriétaire d’un restaurant et parle de la persécution en Chine à des clients de tous horizons et de différentes villes et pays.
Elle a raconté : « J’affiche des informations sur le Falun Dafa. Je place également des affiches de Shen Yun et de belles fleurs de lotus à un endroit où les clients peuvent facilement les voir. Je m’assure que toutes les personnes qui viennent dans mon restaurant savent ce qu’est le Falun Dafa. ».
Au début, ses employés ne comprenaient pas pourquoi elle faisait cela, mais au fil du temps, ils ont constaté à quel point Dafa était extraordinaire. Elle a ajouté : « Plus tard, même quand je n’étais pas là, ils distribuaient des documents sur Dafa aux clients. »
Passer des appels téléphoniques en Chine
Mme Jiang, qui vit à Vancouver, passe des appels téléphoniques à des personnes en Chine depuis huit ans pour leur expliquer les faits concernant la persécution. Elle a passé un an à résumer des informations et à rassembler des expériences afin de trouver un moyen de répondre aux questions et d’amener les gens à être d’accord avec ce qu’elle disait.
Un jour, elle s’est soudain sentie lasse et fatiguée après avoir passé plus de quatre ans à faire des appels et elle a pensé à abandonner. Puis la pandémie a éclaté et les projets locaux de clarification de la vérité ont été réduits. Elle a ressenti l’urgence de sauver des gens. En raison de la panique provoquée par la pandémie, davantage de personnes ont répondu à ses appels téléphoniques et l’ont écoutée souvent pendant plus d’une demi-heure.
Elle a déclaré : « En passant des appels téléphoniques ou en parlant aux gens face à face, j’ai réalisé que nous devrions avoir un cœur aussi grand que l’océan afin de sauver plus de gens. En particulier, lorsque nous rencontrons des Chinois qui sont froids et impolis, à moins d’avoir une grande patience, nous pourrions facilement ignorer la personne et penser qu’elle n’est pas sauvable.
Cultiver dans l’environnement des média
Sherry, de Toronto, est une jeune pratiquante qui a commencé à travailler pour le journal de langue anglaise The Epoch Times l’année dernière. Au début de l’année, son supérieur lui a demandé de multiplier par dix les ventes de publicité en un mois. Elle pensait qu’il serait difficile d’atteindre cet objectif.
Elle a été mise à rude épreuve au cours du processus. Lorsque sa cultivation n’était pas assidue, elle avait du mal à vendre des publicités. La situation s’est améliorée lorsqu’elle a changé d’état d’esprit.
Pourtant, pendant un certain temps, elle n’a pas été en mesure de vendre davantage d’annonces. Elle était perplexe et ne savait pas quoi faire. Après avoir participé à une journée entière d’étude du Fa et de partage pour ceux qui travaillent dans les médias, Sherry a soudain réalisé : « Cette interférence n’est qu’une illusion. Nous faisons ce qu’il y a de plus juste et l’équipe fait de son mieux pour travailler ensemble. Nous ne pouvons pas permettre à la perversité qui sévit dans d’autres dimensions d’empêcher les gens d’être sauvés. »
« Lorsque j’ai eu cette forte conviction, nos ventes de publicité ont atteint des sommets la semaine suivante. »
La conférence s’est achevée avec succès à 18 h 10. Les participants ont affirmé qu’ils avaient bien profité des échanges et qu’ils espéraient progresser dans leur cultivation et être plus assidus à l’avenir !
Traduit de l’anglais
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