(Minghui.org) Dans ma jeunesse, je m’intéressais aux sciences, en particulier aux mathématiques et à la physique. Je n’avais que peu de talent pour les langues et il m’a été particulièrement difficile d’apprendre ma langue maternelle, l’allemand. J’ai d’ailleurs failli échouer à mon cours d’allemand. Plus tard, à l’université, j’ai choisi de me spécialiser dans les sciences.

J’ai travaillé mon allemand d’aussi loin que je me souvienne, mais mes compétences linguistiques ne s’étaient pas beaucoup améliorées avec le temps.

Il y a dix ans, un bon ami m’a parlé du Falun Dafa et j’ai rapidement commencé à le pratiquer. Ce que le Maître a écrit sur l’univers m’a captivé. Lorsque j’étais au lycée, je m’intéressais beaucoup à la physique quantique, alors lorsque j’ai étudié le Fa, j’ai pu comprendre facilement certaines significations plus profondes. J’ai également vu des choses très intéressantes. Ces images sont encore très claires dans mon esprit aujourd’hui. Pendant ces quelques instants, l’univers s’est déployé devant moi.

En continuant à pratiquer, de nouveaux domaines d’intérêt se sont ouverts à moi. J’ai commencé à prendre des photos, à peindre, à écouter beaucoup de musique classique et à aller plus souvent au musée, à l’opéra et au théâtre. J’ai également commencé à aimer ma langue maternelle et la culture allemande en général. Avec le recul, j’ai eu l’impression de me réveiller d’un grand rêve.

En un clin d’œil, j’ai réalisé que j’avais opéré un changement fondamental. Je me souviens encore clairement de ce moment. C’était un samedi après-midi. J’étais assis à mon bureau, regardant le jardin par la fenêtre, lorsque j’ai soudain ressenti le besoin d’écrire un poème, j’ai pris mon stylo et j’ai écrit ceci :

Dans l’espace où nous sommes perdus

Perdu et errant dans ce monde

La vision floue dans le brouillard, il peine à faire un pas.

Noyé dans le désir et l’avidité.

En suivant de faux principes, on survit dans la saleté.

À la recherche de la paix intérieure

Il endure les moqueries des mauvais êtres.

Chaque pas détermine le bonheur ou la tristesse.

Il oublie sa vraie patrie.

Le temps passe vite.

L’univers change rapidement.

La lumière apparaît soudain depuis les ténèbres.

Les cieux deviennent purs et une porte s’ouvre dans le nouvel univers.

Le Créateur est au firmament, cette affaire est terminée.

Après avoir écrit la dernière partie, j’ai posé mon stylo et je me suis demandé : « Qu’est-ce que c’est ? » En regardant le papier, j’ai réalisé que je venais d’écrire un poème. C’est ainsi qu’est né mon premier poème.

Treize années se sont écoulées depuis ce moment et j’ai appris à apprécier et à aimer ma langue maternelle. Elle est si puissante et si particulière. Elle est précise, mais en même temps délicate et tendre. Goethe, Schiller et de nombreux autres écrivains allemands l’ont compris et l’ont utilisée avec talent.

J’ai publié plus de 700 poèmes, dont certains ont été inclus dans des anthologies et je travaille actuellement sur un recueil de poèmes.

Au cours de ma pratique, ma collection de livres s’est agrandie de façon exponentielle. J’aime lire des poèmes de Goethe et de Schiller et vous trouverez de nombreux poèmes allemands sur mon étagère. Mes horizons ont largement dépassé les domaines techniques et scientifiques. Aujourd’hui, je crois que si je n’avais pas commencé à pratiquer le Falun Dafa, je n’aurais pas été capable d’ouvrir le trésor de la langue allemande et d’avoir accès à cette vaste et profonde culture et à la poésie allemande.

Je remercie le Maître du fond de mon cœur pour ce cadeau. J’ai l’impression d’être revenu à la maison.

Merci Maître !

Traduit de l’anglais