(Minghui.org)Ma ville natale était un endroit plutôt spirituel. Dans notre petit chef-lieu de canton, la voyance était presque une petite industrie. De nombreux diseurs de bonne aventure m’ont dit que j’aurais une vie plutôt bonne à tous les égards, sauf sur le plan scolaire, et c’est effectivement ce qui est arrivé.

J’avais beau étudier, j’étais toujours la dernière de la classe. J’ai réussi à terminer le collège, mais je n’ai pas pu passer l’examen d’entrée au lycée parce que j’étais allée à l’école primaire en dehors de ma ville natale. Un an plus tard, ma famille et moi avons émigré aux États-Unis, où j’ai fait mes études secondaires. Mais à cause d’un accident de voiture, je n’ai pas obtenu de diplôme.

L’accident a réduit à néant presque tous mes espoirs. La blessure a affecté la courbure de ma colonne vertébrale, comprimant les nerfs de telle sorte que j’avais constamment des maux de tête et des vertiges. En raison de la déviation de ma colonne vertébrale, je ne pouvais pas rester assise longtemps et j’avais des douleurs dorsales incessantes. Je devais parfois me faire faire des piqûres pour soulager la douleur. Le médecin m’a dit que j’avais de la chance d’être jeune, sinon j’aurais été paralysée.

La grave commotion cérébrale m’empêchait de me concentrer et je suis devenue de plus en plus irritable et déprimée. J’ai également eu des pertes de vision et de mémoire, et j’étais dans l’incapacité d’aller à l’école.

J’ai passé plusieurs années à la maison dans un état confus. J’ai passé le test GED (General Educational Development) pour tenter de me remettre à niveau, mais il me manquait toujours deux à quatre points pour le réussir, quel que soit le nombre de fois où je l’ai passé.

De l’espoir à l’horizon

Alors qu’il me semblait que ma vie scolaire touchait à sa fin, Dafa a tout changé. Le premier tournant s’est produit après que mon attitude à l’égard du Falun Dafa a changé.

En 2016, alors que j’étais sur le point d’abandonner, ma mère a commencé à pratiquer le Falun Dafa. J’ai grandi en Chine et j’ai été endoctrinée par les mensonges du Parti communiste chinois (PCC), j’avais donc une grande animosité envers le Falun Dafa et je ridiculisais sans arrêt ma mère. J’ai progressivement appris que le PCC fabriquait ces mensonges de toutes pièces pour calomnier le Falun Dafa, et j’ai même commencé à participer à certaines activités de clarification de la vérité.

Un jour, j’ai découvert que le score limite pour réussir le GED était passé de 150 à 145, ce qui signifiait que j’avais automatiquement réussi le test GED. À ce moment-là, je n’ai pas réalisé que le Maître (le fondateur du Falun Dafa) m’avait aidée. J’ai simplement pensé que c’était un coup de chance qui m’était tombé dessus.

J’ai lu le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Dafa, et tous les problèmes physiques causés par l’accident de voiture ont disparu. Je n’avais même pas encore commencé à pratiquer le Falun Dafa !

Le deuxième tournant s’est produit pendant mes années d’études universitaires. Je savais que je n’étais pas faite pour l’école, mais je suis allée à l’université simplement parce que je voulais vivre dans un environnement différent et pour sortir des méandres de l’accident de voiture.

Mes parents, et mon père en particulier, n’aimaient pas la façon dont l’éducation avait changé en Amérique. Mon père préférait encourager mes passe-temps ou m’emmener en voyage plutôt que de m’encourager à étudier. Mes notes au cours des premiers semestres ont été très mauvaises ; ma moyenne générale n’était que de 1,7 et j’ai reçu un avertissement de la part de l’université.

Même mes professeurs se demandaient pourquoi j’arrivais à bien faire mes devoirs, mais que j’échouais si drastiquement aux examens. Ils pensaient que je n’étais pas une bonne « candidate aux examens ». Je connaissais les réponses à toutes les questions, mais quelque chose m’empêchait de les écrire.

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en mai 2017. Je croyais fermement que le Falun Dafa était vraiment bon, qu’Authenticité-Bienveillance-Tolérance était vraiment bon, et que les pratiquants étaient formidables. Le Maître a dit :

« Être une bonne personne, c’est être une bonne personne dans n’importe quel environnement. Si tu es un étudiant, tu dois bien étudier, si tu es un employé, tu dois bien accomplir ton travail. » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à Houston)

J’ai décidé de pratiquer véritablement le Falun Dafa et d’être une bonne élève. J’ai obtenu des A dans presque tous les cours après cela et j’ai terminé l’université avec une moyenne de 3,3.

Mes attachements sont exposés

Après avoir obtenu mon diplôme, je ne pensais pas poursuivre mes études, mais le troisième tournant de ma vie universitaire est arrivé tranquillement. Après mon mariage, j’ai déménagé dans la région de Détroit, dans le Michigan. Mon mari est enseignant et passionné par la pédagogie. Il était comme une encyclopédie ambulante, m’instruisant partout où nous allions, de l’astronomie à la géographie. Cela m’a donné envie d’apprendre.

Déménager dans la région de Détroit a été un grand choc. Je vivais avec mes parents dans une petite ville de retraités où le rythme de vie était lent. Mes parents n’avaient pas besoin de travailler et je quittais rarement la maison parce que j’aimais faire des travaux manuels à la maison, de sorte que nous étions plutôt déconnectés socialement.

Mes parents s’occupaient de tout avant que je ne me marie, et mon mari a assumé ce rôle après notre mariage, de sorte que je n’avais aucune idée du monde extérieur, et je ne pensais pas y être un jour confrontée.

Après avoir déménagé dans le Michigan, j’ai commencé à entendre des choses sur les relations entre le marché du travail et les différentes spécialités, sur la manière d’accroître sa compétitivité, etc. Ma perception de la vie a été bouleversée.

J’ai été désemparée pendant longtemps. En regardant ma vie, je n’avais rien fait d’autre que de m’amuser, je pensais donc qu’il n’y avait pas d’avenir professionnel pour moi. Je vivais avec mon mari dans un appartement, et mon seul hobby, les travaux manuels, était limité à mon cadre de vie, ce qui me perturbait mentalement et physiquement. L’hiver glacial du Michigan a été un véritable coup de tonnerre pour moi qui suis originaire du sud.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est lorsque j’ai appris qu’une amie allait faire son doctorat dans une grande université du Royaume-Uni.

Toutes mes émotions refoulées ont explosé : insatisfaction par rapport à l’état actuel de ma vie, malaise par rapport à mon cadre de vie, incompatibilité avec mon environnement, ainsi que la jalousie et la compétitivité. Je me sentais tellement inférieure que je ne pouvais plus respirer. Je sentais tout mon champ dimensionnel se refermer sur moi et je suffoquais.

J’ai pensé que la seule façon de rattraper les vingt années perdues était de poursuivre mes études et de changer de spécialité.

En mai 2021, j’ai commencé à envisager de faire un master, car mon mari craignait que je ne sois malmenée si je me contentais d’aller travailler, et je savais que je m’ennuierais si je restais tous les jours à la maison. La date limite d’inscription pour la plupart des universités était janvier 2022, j’ai donc demandé à mon mari de m’aider à m’inscrire et de choisir n’importe quelle spécialité, à condition qu’il ne s’agisse pas d’études de lettres et de sciences sociales. J’ai ensuite tout oublié concernant cette affaire.

À la mi-décembre 2021, lorsque j’ai appris que mon amie était partie au Royaume-Uni et que mon mari n’avait pas donné mon dossier d’inscription à l’université, je suis devenue tellement jalouse et angoissée que je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser. Je suis devenue obsédée par la notoriété des universités.

Il y avait une université dans le top 30 de ma région et, poussée par mon obsession, je n’avais d’yeux que pour cette université. Je voulais constituer mon dossier de candidature moi-même, mais je me suis rendu compte que je n’avais pas assez de temps pour tout préparer, y compris les lettres de recommandation, même si je commençais immédiatement.

En même temps, je me suis rendu compte que ma moyenne générale et mon diplôme en lettres et sciences sociales ne m’aideraient pas à être admise dans cette université avec une autre spécialité. Poussée par la jalousie et la colère, j’ai commencé à en vouloir à mon parcours scolaire et au fait que mon mari m’avait initiée à ces concepts.

La situation change lorsque j’agis

Un jour, en lisant les enseignements du Fa, j’ai soudain compris que j’étais cupide, car je n’étais pas prédestinée à faire des études supérieures. La miséricorde du Maître m’avait permis de me remettre complètement de mon accident de voiture, de passer le GED et même de terminer l’université, mais mon attachement me poussait à utiliser la miséricorde du Maître pour rivaliser pour la gloire et la fortune.

J’ai complètement abandonné cet état d’esprit après en avoir pris conscience.

Le Maître a dit :

« Au final, ces conceptions formées parmi les gens ordinaires contrôlent l’homme dans tout ce qu’il fait, mais pourtant les hommes pensent que c’est eux-mêmes qui font. L’homme lui-même à ce moment-là est déjà enfoui, il est recouvert, il ne joue plus aucun rôle, ce n’est absolument pas la personne elle-même. Les gens dans la société actuelle vivent tous ainsi. Ils pensent que les autres les félicitent d’être extraordinaires, cet homme ne va pas facilement subir des pertes, il ne va pas facilement pouvoir être trompé, cet homme a des capacités, de l’expérience. À mon avis il est vraiment bête, toute sa vie ce n’est pas lui-même qui l’a vécue. Il a fait échange avec d’autres choses qui vivent à sa place, son corps est contrôlé par d’autres choses. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa dAustralie)

J’ai souri de soulagement. Je n’avais jamais voulu étudier depuis que j’étais enfant, mais les notions acquises auprès d’autres personnes m’avaient poussée à devenir obsédée par les diplômes et les classements des écoles, ce qui était vraiment « idiot ».

Après m’être calmée, j’ai commencé à réfléchir à tout ce processus.

J’ai toujours été réticente à m’engager dans la société et je l’ai même évitée, estimant qu’elle était trop complexe. Plus je l’évitais, plus je me rendais compte de mon impuissance à y faire face. Je voulais donc me réfugier dans ma zone de confort. Lorsque ma zone de confort a cessé d’exister, mes faiblesses ont été exposées et mon orgueil a été touché. Je voulais protéger ça, ce qui est égoïste.

Poussée par l’égoïsme, je me suis perdue et j’ai voulu « faire mes preuves » comme une personne ordinaire. J’ai donc essayé de compenser mes faiblesses par divers moyens, comme la poursuite de mes études pour renforcer ma « compétitivité ». Finalement, lorsque la situation m’a semblé désespérée, j’ai tout mis sur le dos de mon environnement d’apprentissage, qui n’était pas stable pour des raisons familiales. Je pensais que les choses auraient pu être différentes si j’avais eu un bon environnement.

Après avoir compris que la jalousie était à l’origine de tout cela, le champ dimensionnel que je sentais peser sur moi s’est dissipé. Je me suis sincèrement excusée auprès de mon mari et je lui ai dit que j’avais abandonné l’idée de faire des études supérieures et que je m’inscrirais moi-même si jamais je décidais d’en faire à l’avenir.

Fin décembre 2021, j’ai reçu un courriel d’un programme qui m’avait intéressée auparavant, m’informant d’un séminaire d’admission début janvier. À ce moment-là, j’avais complètement renoncé à poursuivre mes études, mais mon mari a vu le courriel et m’a encouragée à assister au séminaire.

J’y ai appris que même si la date limite d’inscription au programme était le 15 janvier, les étudiants locaux pouvaient postuler jusqu’au mois d’août. Encouragée par mon mari, j’ai décidé de poser ma candidature et d’en faire un premier pas, par moi-même, vers la société.

Le sentiment d’impuissance m’est revenu alors que j’apprenais à rédiger ma demande d’inscription, mais je me suis dit que je voulais simplement faire ce qu’il fallait à ce moment-là. Je me suis sentie gênée de chercher des personnes pour m’écrire des lettres de recommandation, mais grâce au Maître, des personnes ont pris l’initiative d’écrire les lettres.

J’ai soumis ma candidature en février 2022 et je m’attendais à ce qu’il faille attendre six à huit semaines pour avoir une réponse, mais à mon agréable surprise, j’ai reçu une notification d’acceptation au début du mois de mars. J’ai été admise dans un programme d’ingénierie dans cette université du top 30.

Je me souviens que lorsque j’avais commencé à cultiver, plusieurs autres pratiquants et moi-même avions un jour clarifié la vérité à quelqu’un qui disait ne pas comprendre pourquoi les pratiquants faisaient des pieds et des mains pour pratiquer Dafa. D’un ton très méprisant, il avait dit qu’il pensait que la foi était une béquille spirituelle et que nous étions stupides. J’avais été contrariée de ne pas savoir comment lui expliquer les choses.

J’avais repensé aux innombrables choses que je n’avais jamais pu faire ou même osé penser faire, mais qui s’étaient toutes réalisées grâce à la protection miséricordieuse du Maître. J’avais partagé certaines de ces expériences personnelles avec cette personne. Il était resté silencieux.

Je ne pratique pas depuis longtemps et je n’ai pas été diligente, mais j’ai personnellement expérimenté d’innombrables fois où le Maître a donné le meilleur à ses disciples sur le chemin de la cultivation.

Ceci conclut ma compréhension limitée. Merci de me signaler tout ce qui n’est pas correct.

Traduit de l’anglais