(Minghui.org) Kevin Lamoureux, secrétaire parlementaire canadien et député libéral de North Winnipeg (Manitoba), a exprimé son respect pour les pratiquants de Falun Dafa, qui protestent pacifiquement contre la persécution du Parti communiste chinois (PCC) qui dure depuis vingt-quatre ans. Il a déclaré que le gouvernement canadien devait saisir toutes les occasions pour appeler à la fin de la persécution.
Kevin Lamoureux, secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes et député de North Winnipeg (Manitoba)
David Matas, avocat spécialiste des droits de l’homme, a déclaré lors d’un rassemblement organisé par des pratiquants à Winnipeg le 8 juillet pour marquer le 24e anniversaire du début de la persécution : « Rien ne peut empêcher la vérité d’éclater. » Il a ajouté que, bien que le PCC continue de dissimuler ses atrocités, des preuves irréfutables prouvent qu’il est mauvais.
L’avocat des droits de l’homme David Matas a pris la parole lors d’un rassemblement à Winnipeg le 8 juillet.
Une admiration de l’engagement des pratiquants
Kevin Lamoureux, député libéral, a déclaré avoir vu des pratiquants de Falun Dafa à Winnipeg et même en Ukraine : « J’ai un profond respect pour le sens de l’engagement dont ils font preuve en voulant s’assurer que la justice prévale. »
En ce qui concerne les activités organisées par les pratiquants pour sensibiliser le public, il a déclaré : « J’ai toujours trouvé qu’il s’agissait de manifestations pacifiques. Il s’agit de sensibiliser le public et de reconnaître les violations des droits de l’homme, ce qui, je pense, a permis aux gens ici au Canada d’offrir leur sympathie et d’agir en raison de la manière dont les valeurs de la communauté [du Falun Gong] reflètent très bien les valeurs canadiennes. »
La persécution du Falun Gong est la violation la plus grave des droits de l’homme
Au cours du premier semestre 2023, le PCC a continué à persécuter le Falun Gong sous le prétexte de « maintenir la stabilité » et de la « campagne 'Plan Zéro' » (à l’encontre du Falun Gong). Le PCC poursuit sa politique génocidaire. Au moins 702 pratiquants de Falun Gong ont été condamnés à des peines de prison au cours du premier semestre de cette année.
La persécution touche également les Canadiens. Mme Sun Qian, citoyenne canadienne et pratiquante de Falun Gong, a été illégalement détenue par le Parti communiste chinois en 2017 et condamnée à huit ans de prison en 2020. Depuis plus de deux ans, on est sans nouvelles de son lieu de détention et de son état de santé. On soupçonne que Mme Sun a été soumise à de la torture prolongée pour lui arracher des aveux pendant sa détention. À l’heure actuelle, au moins douze parents de citoyens canadiens sont détenus en Chine en raison de leur pratique de Falun Gong.
Le député Lamoureux a déclaré que la chose la plus importante est de continuer à faire connaître publiquement les noms des pratiquants persécutés. La clé est d’exercer une pression diplomatique. Une partie de la pression provient également d’autres pays en dehors de la Chine.
Il a déclaré que les activités de sensibilisation des pratiquants de Falun Gong dans le monde sont très importantes. Par exemple, les centaines de personnes présentes sur la Colline du Parlement ont participé à la manifestation contre la persécution. Il s’est également souvenu d’avoir parlé à des pratiquants de Falun Gong à Kiev, en Ukraine, il y a une dizaine d’années.
« J’étais à Kiev et j’ai rencontré quelques pratiquants. Eux aussi essayaient de sensibiliser le public. Je suis sûr que pour la plupart des gens, s’ils comprenaient ce qui se passe, ils voudraient que les gouvernements fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour faire face à ce genre d’action barbare ».
Condamner le PCC pour ses prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes
Depuis des années, le député Lamoureux s’intéresse aux prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes par le PCC et travaille à l’élaboration d’une loi visant à y mettre un terme. Il a déclaré que presque tous les Canadiens prenaient le problème au sérieux : « Voir des gens toujours en vie à qui on arrache des organes de leur corps, puis qu’on laisse mourir, c’est horrible. En tant que personne qui croit en l’importance des droits de l’homme, je trouve cela tout à fait inacceptable. »
Le Parlement canadien a finalement adopté le projet de loi S-223 en 2022. Cette loi interdit aux Canadiens de se rendre à l’étranger afin de recevoir des organes de donneurs sans leur consentement. Il a déclaré qu’en plus des moyens juridiques, la chose la plus importante est d’exposer dans les médias d’information la perversité des prélèvements forcés d’organes par le PCC sur des personnes vivantes, et de mettre ce sujet en haut des priorités en tant que problème mondial des droits de l’homme.
« Je pense que c’est probablement la chose la plus importante parce que, que ce soit le Canada ou des pays aux vues similaires, je crois qu’en fin de compte, ce sont les pressions exercées par les gouvernements, les pressions exercées à l’intérieur de pays comme la Chine, qui devront l’emporter. »
Une avocat spécialisé dans les droits de l’homme : Le Falun Gong ne sera pas oublié
David Matas, avocat canadien de renom spécialisé dans les droits de l’homme, a pris la parole lors d’un rassemblement organisé par les pratiquants de Falun Gong à Winnipeg le 8 juillet. Il a déclaré que le monde devait se souvenir des victimes et des responsables de ces actes. Il a déclaré : « Jiang Zemin est mort en novembre 2022. Mais ni lui ni aucun des autres responsables de la persécution du Falun Gong ne seront oubliés.
« Longtemps après la désintégration du régime communiste chinois, on se souviendra de Jiang Zemin et de ses complices pour ce qu’ils ont fait aux pratiquants de Falun Gong. Lorsque tout le reste de la Chine communiste sera oublié, on se souviendra des meurtres des pratiquants de Falun Gong pour leurs organes, parce que les pratiquants de Falun Gong seront toujours là et qu’ils n’oublieront pas ».
Malgré la persistance de ces atrocités, M. Matas a déclaré qu’il restait confiant dans la « résilience de l’esprit humain ». Il a déclaré : « La pratique du Falun Gong est un mélange d’exercices physiques et de traditions spirituelles chinoises. Elle a trouvé un écho auprès de la population chinoise, mais elle a aussi un attrait mondial. Sa persévérance face à une persécution brutale a mis en lumière la perversité et l’inhumanité du communisme chinois, mais aussi la force de l’esprit humain face à l’adversité ».
Condamner les prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes
M. Matas et feu l’ancien député David Kilgour ont été les premiers à établir un lien entre la persécution du Falun Gong par le PCC et l’industrie florissante de la transplantation d’organes en Chine. Ils ont publié en 2006 un rapport concluant que le PCC avait procédé à des « saisies d’organes à grande échelle sur des pratiquants de Falun Gong non consentants ». Ce rapport a ensuite été publié dans un livre intitulé Prélèvements meurtriers.
« La diabolisation du Falun Gong a été, en partie, responsable de massacres de pratiquants de Falun Gong pour leurs organes », a déclaré M. Matas. Il a ajouté que les prélèvements forcés d’organes existaient dans les années 2000 et qu’ils se poursuivent aujourd’hui.
Selon lui, l’une des raisons pour lesquelles le Falun Gong a été ciblé pour les prélèvements d’organes est la « diffamation extrême » du PCC, qui a conduit à la dépersonnalisation des pratiquants. « Les gardiens de prison, les responsables de la santé et les professionnels de la santé ont estimé qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient des pratiquants, que ceux-ci n’étaient pas vraiment des êtres humains. »
M. Matas a indiqué qu’une vingtaine d’États disposent désormais d’une législation extraterritoriale interdisant à leurs citoyens de participer de greffes à l’étranger causant des sévices. La Convention du Conseil de l’Europe contre le trafic d’organes humains exige des États membres qu’ils interdisent cette complicité. La Société internationale de transplantation cardiaque et pulmonaire a également déclaré qu’elle n’accepterait pas de données relatives à la transplantation ou à l’utilisation de tissus provenant de donneurs humains en Chine.
Qu’est-ce que le Falun Dafa et pourquoi le PCC le persécute-t-il ?
Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public en 1992 par M. Li Hongzhi à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions du monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.
Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité croissante de cette discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et, le 20 juillet 1999, a émis un ordre interdisant cette méthode.
Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, une organisation de sécurité extralégale ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.
Au cours des vingt-quatre dernières années, Minghui.org a confirmé la mort de milliers de pratiquants suite à la persécution et beaucoup plus ont été emprisonnés et torturés en raison de leur croyance. De fait, en raison de la difficulté à obtenir des informations sur ce qui se passe en Chine, on pense que le nombre réel est beaucoup plus élevé.
Il existe des preuves concrètes que le PCC organise le prélèvement des organes de pratiquants détenus, qui sont assassinés pour alimenter l’industrie de transplantations d’organes.
Traduit de l’anglais
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